Forum de FilmDeCulte

Ah moi j'ai kiffé ça. C'est une manière de dire qu'on s'en fout, qu'on assume que c'est juste le point de départ, que ça commence vraiment quand ça vrille donc à l'arrivée du jeune flic.

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En fait ce n’est pas tant une critique qu’un étonnement, tu te dis « ah bon c’est déjà fini ? », surtout que ça vient après une longue introduction donc tu ne t’attends pas à ce que le film fasse cette économie du braquage en lui-même.

T'as aimé, Déjà-vu ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Moyennement

Ce dernier message a cassé le forum. Pire que la gifle de Will Smith.

On blague pas avec Bae.

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Aucun regret finalement.

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There is no such thing in life as normal

J'aime bien le parti-pris d'éluder le braquage mais à ce moment-là à quoi sert cet interlude où la vieille asiat monte dans l'ascenseur avec les braqueurs, au grand dam de Gyllenhaal ? Comic relief bien sûr mais ça tease le début des emmerdes, alors que non, cut, le braquage s'est déroulé comme prévu.

C'est tous ces petits bouts de gras accumulés qui plombent le film. Là où dans les 90s, De Bont ou Andrew Davis nous auraient plié ça en 1h52 et on aurait été très contents.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ça tease rien du tout, c'est juste un gag avec le coup des masques.

Après, je trouve Speed plus efficace mais Ambulance plus riche.
Et ne parlons pas d'Andrew Davis comme d'un modèle, merci.

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J'y ai cru pendant une grosse demi heure, et puis plouf, ça redevient du Bay moderne sans âme, sans rythme (tout est à fond TOUT LE TEMPS, il n'y a aucune pause et du coup aucune création de tension, c'est aberrant). Il y a bien évidemment quelques idées de mise en image sympa, des plans et de la lumière super classe, mais c'est vraiment vain. Et plus le film avance, plus il est répétitif et ennuyeux (les méchants mexicains putain, c'est tellement naze...). J'aurai été indulgent si le film faisait 1h40 mais là c'est juste pas possible. Le pire c'est que dans tout ce gloubli boulga je ne retiens rien, même pas UNE scène où je me dis "heyyy quand même là c'est énorme".
Heureusement le montage son m'a tenu éveillé.


Ah oui et Bay qui s'autocite littéralement dans les dialogues, c'est marrant une fois, mais la seconde fois 10 minutes après c'est non.

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Netflix les gars, Netflix.

Je dirais celle de l’opération, ce n’est pas une scène d’action mais elle est « hénaurme ».


On est d’accord, autant la première est géniale car inattendue et sous forme d’auto-dérision (Bay aurait fait son temps, ce n’est plus la référence), autant la deuxième gâche le truc (et c’est plutôt une ou deux minutes après que dix d’ailleurs).

Ça m'a fait penser à Tarantino qui parlait de ses deux univers, le REALER THAN REAL Universe (Reservoir Dogs, Pulp Fiction, True Romance) et le MOVIE MOVIE Universe (Une nuit en enfer, Tueurs nés, Kill Bill), en disant que quand les personnages du premier vont au cinéma, ils vont voir des films du second.
Pain & Gain était déjà un film avec des persos qui ont trop regardé de films et qui s'y croient (y a littéralement la réplique "I've seen a lot of films, I know what I'm doing") et vu comme le film atteste d'un Michael Bay conscient de son imagerie, on pourrait presque dire qu'ils ont trop regardé de films de Michael Bay. Et évidemment, ils échouaient. Six Underground aussi confrontait des vigilantes amateurs à la réalité (du sang, notamment).
Ambulance m'a fait le même effet en moins second degré. Ça reste, malgré tout, et toutes proportions gardées, l'un des films les plus "terre-à-terre" de Bay, comme si lui aussi avec un REALER THAN REAL Universe (où s'inscriraient Pain & Gain, 13 Hours et celui-ci) avec des personnages qui vont voir les Bay du MOVIE MOVIE Universe (Bad Boys, The Rock...) et du coup, comme pour les protagonistes de Pain & Gain, si tu te crois dans un film, la réalité te rattrappe. Ici, le flic essaie de se la jouer Bad Boys et The Rock et il prend cher.
Je pense vraiment qu'au-delà de l'auto-citation mégalo, il y a du sens.

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Pas vu Ambulance mais il avait déjà fait le coup dans les Transformers avec des citations directes de Armageddon (le 1) et Bad Boys 2 (affiche dans le 2) non ?

Yep. Autant j'aime bien la ref à Armageddon qui assume la filiation entre les deux films et les deux séquences, autant j'ai jamais compris pour l'affiche de Bad Boys II au-delà de l'auto-citation gratuite.

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Autant je pige la distinction entre le REALER THAN REAL et le MOVIE MOVIE chez Tarantino, autant je ne suis pas sûr que "realer than real" soit approprié puisqu’il se passe des choses dignes du MOVIE MOVIE dans cet univers aussi.