Forum de FilmDeCulte

En 1931, fraîchement éconduit par Hollywood et sommé de rentrer en URSS, le cinéaste Sergueï Eisenstein se rend à Guanajuato, au Mexique, pour y tourner son nouveau film, Que Viva Mexico ! Chaperonné par son guide Palomino Cañedo, il se brûle au contact d’Éros et de Thanatos. Son génie créatif s’en trouve exacerbé et son intimité fortement troublée. Confronté aux désirs et aux peurs inhérents à l’amour, au sexe et à la mort, Eisenstein vit à Guanajuato dix jours passionnés qui vont bouleverser le reste de sa vie.

La nouvelle croûte numérique de Greenaway semble avoir échappé à tout contrôle au milieu de son melting pot de financements. Dès le départ, un Eisenstein goofy se met à parler avec sa bite sous la douche, point de départ d'un délire paillard gorgé de slip screen dans un Mexique de carnaval culminant dans une scène what-the-fuckesque de dépucelage d'un quart d'heure où Eisenstein compare la sodomie à la révolution soviétique pendant que son guide se branle tranquilou face caméra avant d'ériger un poteau télégraphique et de partir à l'assaut à l'huile d'olive Puget.
2/6

d'un seul coup j'ai envie d'actionner le lien vimeo

Encore traumatisé par son précédent, Goltzius, je crois que j'abandonne Greenaway.
Très bon texte sinon, ça donne envie de voir un best of.

_________________
CroqAnimement votre

Entretien filmé de Greenaway, où comme d'hab' ça fuse dans tous les sens

Intéressant et presque épuisant
http://www.culturopoing.com/cinema/vide ... s/20150708

et l'interview de fdc of course

http://www.filmdeculte.com/people/entre ... 21623.html

Il est donc prévu que Greenaway fasse une trilogie sur Eisenstein (Guanajuato/ Suisse/ Hollywood) avec entretemps un film sur Brancusi. Il n'aura donc fait que des films "biographiques" ces dernières années (rembrandt/ goltzius/ Eisenstein/ Brancusi)

Puisque qu'on est dans le partage. Sa conférence "le cinéma est mort"

Mais qui finance ce mec ? Qui va voir ses films ?
C'est typiquement le genre de réals dont tu ne comprends pas qu'il tournent aussi facilement. Ses films doivent pas coûter bien cher mais bon...

_________________
CroqAnimement votre

J'ai un bon souvenir de Meurtre dans un jardin anglais et surtout de the pillow books. Loin d'être un tacheron à mes yeux même si plus vu de film de lui depuis un moment

Bah c'est un cinéaste majeur/reconnu des années 80-90. Je pense qu'une petite partie du public le suit.
ça serait justement étonnant qu'un type comme lui ait de grosses difficultés à monter des films.
Après le public reste restreint c'est sûr, vu l'exigence des films.
Mais depuis.... 8 femmes 1/2 (peut être même avant?) c'est clair qu'il n'a plus la même aura.

Oui je veux dire il est clairement "déchu" (même si c'est un bien grand mot). Ses films ne font plus aucun festival, sortent sur trois salles en France, sans doute pas bien plus en Angleterre et certainement sur très peu de territoires. Et le mec enchaîne sans trop de problèmes quand des Verhoeven ou des Fridekin arrivent pas à tourner...

_________________
CroqAnimement votre

Celui là a fait Berlin en tout cas

Ah oui c'est vrai.

_________________
CroqAnimement votre

Film éreintant, au bon et au mauvais sens du terme. Greenaway a du style, des idées de montage et de mises en scène assez uniques mais tout ce tourbillon est au service d'une idée pas très passionnante: la révolution sexuelle du réalisateur de la révolution d'octobre. Du coup, je suis plus sensible à la première partie qu'à la romance gay, j'aime bcp l'utilisation du folklore mexicain, par contre, et y a vraiment du style.
3-4/6