Castorp a écrit:
Et sinon :
Citation:
La corne broyée ou torréfiée est un engrais naturel d’origine animale. Il est constitué de déchets des abattoirs (cornes et sabots de ruminants), qui sont réduits en paillettes grossières ou en copeaux. Elle est constituée en majorité de kératine, une protéine naturelle que l’on retrouve dans la composition de nos cheveux ou de nos ongles.
Il s’agit d’un engrais particulièrement riche en azote (à hauteur de 13%), mais qui diffuse aussi un petit peu de phosphate, de potasse et de magnésie.
Pour bien grandir, les plantes ont besoin de certains éléments nutritifs, qu’ils vont puiser dans le sol. Du côté des macronutriments, il s’agit de l’azote (N), du phosphore (P) et du potassium (K). Si le substrat n’en contient pas, ou en quantité trop limitée, les végétaux peuvent souffrir de carences. Naturellement, ces éléments nutritifs vont dans tous les cas diminuer au fil du temps, puisque les plantes s’en nourrissent, mais aussi du fait du lessivage des sols engendré par les précipitations et les arrosages successifs.
L’azote va agir sur toutes les parties aériennes de la plante, en développant le feuillage, les rameaux, mais aussi en accentuant leur couleur naturelle. Elle favorise la croissance générale et intervient dans le processus de photosynthèse.
En dosage adapté, il permet d’obtenir des végétaux vigoureux, solides et globalement plus beaux.
La corne broyée ou torréfiée se trouve assez facilement en jardinerie ou sur internet.
Témoins de Jéhovah indeed.
Si tu relis le fil, tu noteras que mon argument principal par rapport à la corne, c'est qu'elle dépend de l'élevage d'animaux (ta source indique que la source de cette matière, c'est les abbatoirs). Passons sur le volet éthique de cette industrie. De mon côté, je parlais d'écologie, en parlant de la production de méthane, et aussi de C02, induite par cette production à une échelle industrielle.
Egalement, Steiner n'était pas agriculeur (ni fils d'agriculteur). Je veux bien que tu me situes l'expertise du fondateur de l'anthroposophie et donc de l'agriculture biodynamique qui en découle, dont les textes sont encore aujourd'hui l'unique source menant à ces pratiques.
Comme tu le feras pas, je vais te laisser sodomiser les drosophiles à ta guise = je suis assez ventilée par ta prose pour le moment.
Par ailleurs, Jéronimo, je ne donne pas raison à Abyssin. Je dis qu'il n'a pas complètement tort en relevant les casseroles de cette agriculture, pour autant son propos est je trouve bien trop caricatural. Je peux tout à fait défendre les points qui m'apparaissent plus positifs concernant Demeter et son CDC, car justement c'est pas tout noir/tout blanc. L'ésotérie, ça me défrise un peu, mais tant que c'est assumé, ça me pose pas de soucis majeurs d'ailleurs. J'ai cotoyé pas mal d'anthroposophes et ils etaient très cools pour la plupart, je partage cette opinion. Cependant, les lobbys de l'anthroposophie (dont Elliant que Mme Nyssen notre ancienne ministre connaît bien) oeuvrent beaucoup à coller un vernis scientifique à des pratiques parfaitement farfelues, donc là, ça me semble salutaire de s'inquiéter de ces pressions politiques et de l'impact également de cette agriculture sur un plan plus large que l'agriculteur du coin qui embête personne, ou presque.