Forum de FilmDeCulte

Bon ben malheureusement c'est raté.

Romain Duris est bizaremment mal à l'aise dans une espèce de semi-contre-emploi limite woodyallenien (mec un peu tendu, qui gigote, sensible, qui s'énerve). A côté t'as Aïssa Maïga qui joue réaliste, comme si elle sortait d'un autre film.

Ensuite c'est vraiment SUPER EPISODIQUE, plein de petites apparitions de personnages loufoques complètement gratuites, avec une gestion du temps super bizarre (ouais... soi-disant ça se passe en 24h).

En fait ça va nulle part. Ca n'arrête pas de bouger, mais ça raconte rien qui ne pourrait pas être dit en 15 minutes. Y a même pas un côté "course contre la montre" avant la maturité, genre "Ouais maintenant je fais le fou pendant 24h".

C'est vraiment dommage...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

La bande annonce m' a fait l'effet d'un sous "poupées russes" avec le questionnement habituel du trentenaire sur ses amours, sa famille, ses emmerdes etc etc. et surtout cette impression que Duris joue encore et encore le même rôle. Ca plus ton avis, je ferais l'impasse...

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Pourtant, bizarrement, il joue pas exactement le même rôle que d'habitude.

Par contre sinon y a bien la voix-off déjà tellement datée...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je veux bien te croire mais la BA vends à mon sens le même perso que celui des poupées.

Mais bon a la base jetais pas chaud et ton avis me conforte.

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Ouais enfin ça "(mec un peu tendu, qui gigote, sensible, qui s'énerve)", ça m'a pas l'air vraiment éloigné de son rôle de Xavier.

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Non mais disons qu'y a un côté vraiment BEAUCOUP plus irritant.

Mec qui flippe pour tout quoi...

"Ah non le lave-vaisselle c'est pas possible là!!"

Genre un peu Woody Allen quoi...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ca a l'air génial comme film.

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Un peu plus développé:

S’il renvoie forcément au binôme Auberge espagnole / Poupées russes, le nouveau film de Raphaël Fejtö propose pourtant, contrairement aux apparences, un quasi-contre-emploi pour Romain Duris. Le jeune trentenaire est toujours en proie au doute mais il est plus tendu, plus agressif, à la limite de la névrose. L’acteur est bizarrement mal à l’aise dans ce rôle aux limites du woodyallenisme. Pour son deuxième long métrage après le potache Osmose, Raphaël Fejtö met en scène son ami d’enfance dans le rôle de Sam, un jeune réalisateur qui se donne 24 heures pour décider s’il est suffisamment mûr pour s’installer définitivement avec sa copine Tina (Aïssa Maïga, dont le jeu sobre et naturaliste apporte un contrepoint agréable à Duris). L’Âge d’homme…, pendant ses 1h28, érige l’épisodique en valeur-refuge; ses 24 heures de doute offrent à Sam rencontre sur rencontre avec des personnages qui sont là pour faire leur sketch et qui à aucun moment ne viennent jeter une lumière supplémentaire sur le dilemme du héros. La trop usitée métaphore sur le "court métrage étiré" s’applique parfaitement à cet essai potentiellement prometteur mais trop brouillon pour toucher au but.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ca me rappelle JP Léaud chez Eustache qui exprime son dégoût de ceux qui font la vaisselle et en sont fiers.

Oui...parce que...On éprouve une espèce de satisfaction à faire la vaisselle. Le sentiment d'être utile. Cette satisfaction a quelque chose d'obscène. C'est dégoutant. Non. Etre content parce qu'on a fait la vaissellle...

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Pré Carré

...et c'était pas gagné.

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Pré Carré

En bref, c'est pénible.
Et long, alors qu'en réalité c'est court.

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Mon blog cinema :
http://cinema.cine.confidential.over-blog.com/

hola margotte et bienvenue!
j'aime beaucoup ton chapeau.

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Hey la nouvelle... Qu'as-tu vu de bien à Venise, à part le Ang Lee et le Wes Anderson?

Lol, toi aussi, t'as parcouru son blog...

Elle enquille Venise et Deauville... Et elle ouvre sur du Raphaël Fetjö... La classe.