Forum de FilmDeCulte

Après deux purges de Bay-wannabe, Berg confirme, en enchaînant Deepwater Horizon et ce Patriots Day, qu'il est un bien meilleur Greengrass-wannabe. Après une première moitié de carrière à manger à tous les râteliers, et où The Kingdom s'avère être son film le plus personnel, il semblerait que Berg se soit trouvé avec des adaptations de faits réels sur les "vrais héros" au milieu de catastrophes nationales.

Faussement choral, parce qu'articulé autour du personnage fictif de Mark Wahlberg, également producteur, le scénario prend tout de même la peine de montrer le rôle de chacune des personnes impliquées dans la traque des terroristes, dont on suit également les faits et gestes avant et après l'attentat et en dépit d'une avalanche de "get these motherfuckers!", le film est moins puant que l'on aurait pu le craindre.

Mais s'il ne dit rien de gerbant, c'est surtout parce qu'il ne dit rien. Tout court. L'ensemble est encore plus factuel que ses deux précédents films. Deepwater Horizon témoignait au moins d'une première heure bavarde qui exposait via le conflit entre employés et bureaucratie le propos à charge du film. Ici, il n'y a qu'un compte-rendu. Rondement mené, diablement efficace, tour à tour tendu, émouvant et fort dans l'action et informatif pour quiconque n'avait pas lu l'article Wikipédia...mais ça reste un Wikifilm. Mais un bon.

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Tout a été dit. C'est efficace mais tellement wikiesque. Par contre les deux frères Tsarnaev sont bons et incroyablement ressemblants, à tel point que les images d'archive peuvent s'intégrer ni vu, ni connu au montage.

Il eût fallu faire un film avec un trio de personnages principaux qui se croisent mais qui ont chacun un vrai rôle à jouer: Wahlberg au début sur le marathon, Kevin Bacon en star du tronc central, et un mec de Waterton sur la fin. Parce que là Wahlberg avec son arc bidon de la jambe cassée qui se retrouve en première ligne sur CHAQUE breakthrough de l'enquête, c'est risible.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Plaisir coupable lors de la scène de fusillade dans la rue. Bravo Peter Berg, ça arrache.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique