Forum de FilmDeCulte

Elle est surtout bien trop courte cette scène d'autoroute !!! Frustration ! Il y avait plus de bois à envoyer.
Heureusement, les trasnformations robots/voitures dans les combats sont toujours classes et rapides.

C'est marrant parce que justement j'ai trouvé les scènes d'action super lisibles.
Je suis souvent gêné dans les films d'action quand c'est une surenchère de plans d'un quart de secondes et de trucs qui bougent de partout, et là j'ai trouvé ça tout le temps très clair, bien fait et efficace quoi.

C'est clair c'est trop court, je préfère largement celle de The Island en fait.

Escroc, t'as ri plusieurs fois comme un bossu, tu devrais bonifier ta note pour la peine.

Bon sinon, les lunettes Imax 3D de Gaumont sont merdeuses en qualité. Bonjour le truc cheap.

Je ne m'étonne pas. A vrai dire, sur Transformers, je m'en fous. Mais il m'avait semblé que ça restait une franchise menée par Bay, donc j'étais surpris d'un éventuel reboot ou je ne sais comment le nommer...
Les pirates, c'est une logique de studio, oui. Transformers me semblait plus une logique de studio menée par une logique de réalisateur. C'est d'ailleurs un peu votre argument à ceux qui aiment la trilogie, non ?

Ca reste une commande à la base...le projet est initié par un fan (le producteur Tom De Santo) qui va débaucher des prods audacieux fans de séries B (Lorenzo di Bonaventura, Don Murphy) qui font le tour des studios et intéressent DreamWorks (et donc Steven Spielberg) qui choisit le réal (Michael Bay).
Si Bay avait dit non, ç'aurait été quelqu'un d'autre. Il se trouve qu'il a dit oui, qu'il a lancé le truc, que ça a cartonné, donc il est logique qu'ils reviennent vers lui, et tant qu'il veut continuer, tout va pour le mieux.
Mais la plupart des réals sont soûlés après une trilogie, ce qui veut pas dire que les prods doivent s'arrêter là.

Cf. Spider-Man.
Ce sont encore plus des "films de réal/d'auteur" que les Transformers, bah ça empêche pas le studio de continuer après la séparation avec Raimi.
Eux ils rebootent (parce qu'il y a une vraie continuité, des acteurs indispensables), les prods de Transformers ont pas besoin de rebooter (les robots démissionnent pas comme Tobey Maguire).

Moi, mon argument, ça porte pas tant sur la logique derrière, ça porte sur un résultat : je vois les films, je vois du Bay, je vois pas De Santo/Bonaventura/Murphy. J'apprécie le cinéma et la mise en scène de Bay donc j'apprécie les films et j'argumente leur intérêt/qualité sur ce point-là principalement.
Et je procèderai de la même manière sur Transformers 4, je jugerai sur pièce. Comme pour Pirates des Caraïbes.

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OK. Je vois.

Pareil pour les Batman de Nolan.

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Ca y est, je l'ai vu, je vais donc pouvoir documenter mon avis (quelque peu partisan auparavant en ignorant le matériau, je vous l'accorde).

Commençons par les bons points : c'est bien mieux que le 2, beaucoup moins lourdingue, beaucoup moins con, beaucoup mieux foutu. J'ai même pouffé à certaines vannes (mais j'ai l'humour facile).
Il y une réelle maestria dans le combat urbain à Chicago, et certaines scènes sont vraiment bluffantes (je pense notamment au sky diving), ya une vraie lisibilité de l'action malgré la 3D, on sent que tout ça a été pensé et je me demande si le storyboard était pas en 3D aussi ! Gros gros boulot donc.
La scène d'intro est cool aussi. J'ai bien aimé quand les astronautes découvrent le vaisseau, le mélange archives/3D pour Appollo 11 rend plutôt pas mal, je trouve.
Et dernière bonne surprise : Shia Laboeuf qui en fait des tonnes, qui saute, qui court, qui essaie de donner un soupçon de crédibilité à tout ça, en vain, mais il faut lui reconnaître l'énergie, l'envie.

Mais ça ne suffit pas à relever le niveau du reste... Intrigue inexistante, revirements à chier, 0 empathie pour qui que soit, propagande américano-militariste à vomir, humour au ras des pâquerettes, trous noir béants dans le scénario (y a des trous dans la plupart des blockbusters, mais là impossible de les ignorer!), personnages tous transparents ou inutiles ou traités comme des débiles. Et les ralentis...Et j'en passe.

Mais je crois qu'en fait le problème est plus profond : voir des bagnoles de kékés ou des hummers ou des poids lourds se transformer et se foutre sur la gueule, j'y arrive pas. Même si Optimus à des finish très classes.

1/6, donc.

Plus qu'à croiser les doigts et à espérer que de tels moyens seront aussi mis à disposition de réalisateurs qui ne se contentent pas de faire de l'esbrouffe, ou du délire, je ne sais pas trop.

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I am the constant. You were always a variable.

Vision bourrinnissime géniale en IMAX 3D à Los Angeles...les passages relous passent plus vite et les scènes d'action sont d'autant plus spectaculaires.
Y a plein de détails que j'avais oublié, la mise en scène fourmille d'idées, il s'est vraiment fait plaisir le Michael.

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Bay s'arrête? C'est la meilleure nouvelle du monde.

Mais mon rêve de voir Cameron adapter ça est utopique. J.J. Abrams n'accepterait pas non plus.

Mais ce serait pas si mal si on se retrouvait avec une pointure comme Andrew Stanton. Ou encore Jonathan Mostow, Alex Proyas. Des types qui ont caressé le robot avec pas mal de succès.

Mais bon dieu que je kifferais trop sur Paul Verhoeven à la charge de ça. Mais Spielberg est trop responsable malheureusement.

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"marre du retour infini de ce topic"

Genre Verhoeven voudrait...

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genre...

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"marre du retour infini de ce topic"

...

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Bon, je vais pas m'étendre : il y a dans ce film parmi les plus belles pépites de son cinéma. Toute la scène de l'immeuble retourné, les plongées en chute libre, la double transformation de Bee sur l'autoroute, les traversées de rue en profil... Y a vraiment quelque chose qui explicite (à travers le son notamment), qui revendique vraiment franchement le côté ballet de ce cinéma, l'extase audio-visuelle recherchée comme une drogue, une énergie qu'on déplie, transforme, qu'on ne lâche pas comme accroché à son animal durant un rodéo. Les plans plus longs (je pense qu'il pourrait encore étendre plus) tout comme la 3D, qui fait d'un seul coup incroyablement respirer toute sa mise en scène, amènent à des sommets.

Pour le reste, l'humour m'a parfois honteusement fait rire, et ce malgré le montage jean-marie poiresque de ces passages (c'est zarb l'humour Bay, c'est toujours des saillies d'énergie brute de n'importe quoi, ça semble quasi improvisé - bon après, tout ce qui touche à notre ami asiat c'est non), mais les scènes hors action en général sont gravement nazes. C'est pas seulement incroyablement chiant, c'est aussi incroyablement con... Vraiment, on s'emmerde, alors que dès que ça ferme ça gueule et que ça agit (même pour des trucs très cons : le prologue, par exemple, rempli de belles choses), c'est parfait - la longue et répétitive entrée dans Chicago exceptée, peut-être.

C'est le même problème que le 2 : il n'a vraiment rien à foutre de ce matériau, et ça devient usant (l'épilogue est particulièrement parlant concernant cette vacuité générale, on dirait vraiment qu'il a mis le pilote automatique). Son lyrisme me manque, et le dernier élément qui pourrait lui permettre de survivre (la relation Bee/Shia) est réduit à une méga-peau de chagrin. Désastre aussi pour le personnage féminin, d'autant plus surprenant que je trouve Bay souvent capable de rendre ses persos charismatiques, ou du moins iconiques, avec un background proche du néant. Là, notamment face au nouvel recrues delux qui comme d'hab semblent bizarrement bien s'éclater dans le jeu (McDormand, impec), la bimbo ne passe vraiment pas.

Ça continue à évoluer, à essayer des choses, à ancrer sa narration autrement (je pense à ces scènes très sèches avec plans entrecoupés de noirs, toujours assez violentes, où on sent Bay recommencer à investir son récit, à nous parler un peu), mais c'est du détail. Faut vraiment tourner la page, là, surtout qu'il a l'air d'avoir énormément appris sur cette trilogie, en plus d'avoir muté son style, et qu'il serait temps d'en voir les fruits.


Et je vais lire tout les posts, à présent...