Forum de FilmDeCulte

Grand plaisir à le revoir, même si c'est toujours le Cameron que j'aime le moins avec Avatar. Deux grosses machines qui pour amortir leur budget, servent un peu la soupe à tous les spectateurs. Rien de putassier non plus, ni de trop simpliste (mais pour moi on est loin d'Abyss ou Terminator II en terme de plaisir pur). Deux films qui restent uniques et admirables à bien des égards, et que je note 6/6 sans sourciller, même si mon enthousiasme est plutôt figé à 5/6.

Y a un sens du spectacle hors du commun, une mise en scène en béton bien mise en valeur par la 3D, et une écriture qui souvent recèle de jolies trouvailles.

Mais bon, je réitère... moi j'arracherais volontiers toute la partie contemporaine, que ce soit Paxton ou oldy Rose. Ça m'emmerde complètement, et je couperais aussi volontiers Ryan et La Ligne Verte.

Sinon c'est ouf comme le film préfigure le 11 Septembre... c'est d'ailleurs impossible d'imaginer un instant la transposition, en filmant une histoire d'amour en perdition au milieu de tous ces gens qui sauteraient par la fenêtre...

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I think we're gonna need a helmet.

C'est ça que j'admire dans ces films : ils arrivent à le faire, alors que c'est pas facile du tout. Tu prends des trucs comme Pearl Harbor qui essaient de reproduire le même schéma, et tu te rends compte que ça se vautre.

Complètement d'accord. Mais bon, du coup il arrive ici et là que je décroche, ce qui serait invraisemblable au coeur de TII ou Abyss.

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I think we're gonna need a helmet.

Oui, je dis ça mais subjectivement, je suis pas ultra fan non plus.

On sent dans ces films le goût de Cameron pour la science et la technologie, mais on sent aussi et surtout sa rigueur scientifique. Ce sont des films qui demandent bien plus qu'un talent artistique, il faut aussi de vraies capacités pour diriger des hommes et des machines, pour concevoir le film comme un inventeur, un ingénieur ou un scientifique de haut niveau conçoivent un outil quelconque.

Je viens de voir l'heure de scènes coupées sur le Blu-ray, notamment celle-ci : http://youtu.be/4MYuzRMNRyk

La photo de Russel Carpenter est hallucinante. Le type qui patauge, le chariot qui se déplace, l'ondulation de l'eau qui se reflète partout dans le décor et sur les visages, la profondeur bleue turquoise, les côtés surexposés, les étincelles, les éclairs bleus électriques des courts-circuits sur les surfaces blanches, ce plan où l'eau immerge le décor au-dessus du niveau de la caméra, cet autre où le dossier d'une chaise forme une fenêtre qui souligne le regard des acteurs :



Le seul défaut est qu'on distingue les doublures pendant la baston, qui rappelle True Lies dans le contexte "salle d'eau en ruines" et rend surtout le personnage de Jack plus viril, peut-être trop. Un plan était dans le trailer.

Y'a plein de trucs qui défoncent dans cette scène en effet, j'avais jamais vu. Mais ça fait un peu superflu au final, j'imagine bien pourquoi ça à été coupé.

Ça fait horriblement manichéen cette scène. Déjà l'utilisation d'une arme a feu par Billy Zane était difficile à avaler, que son valet prenne la relève est un peu too much. Ça aurait pu fonctionner dans un film comme Terminator parcontre.

Je comprends qu'elle ait été coupée.

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"marre du retour infini de ce topic"

Winslet est très bien dedans, le côté cache-cache sordide derrière les chaises inondées rajoute une petite couleur au film. Mais le reste est assez mou et cliché, je trouve aussi qu'ils ont bien fait de la jarter.

Vraiment d'accord avec tout ça. Putain ça poutre visuellement, c'est absolument splendide.
Mais oui Jack qui se bat ça casse un peu l'image de son personnage, ça rend la scène un peu convenue, ça fait passage obligé. Dommage vraiment parce ça méritait de figurer dans le film.

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CroqAnimement votre

Les propriétés de la photo parcourent tout le naufrage, mais cette scène en offre un beau condensé et le décor immergé dont parlait Qui-Gon est vraiment bluffant.

Ouais la scène est ouf en terme de tension et d'impact, mais elle est objectivement superflue sur plein d'aspects.

En tout cas je crois que c'était une des scènes les plus chères à tourner, donc double respect à Cameron pour l'avoir coupée.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Rien à voir mais ça me fait penser que je voulais partager cet article de Dana Stevens, la critique ciné de Slate, qui reconnaît n'avoir pas kiffé le film à l'époque et qui se l'est pris en pleine poire à sa ressortie.
http://www.slate.com/articles/arts/movi ... iewed.html

Avec cette conclusion hyper belle:

With 15 years of perspective, I look back with bemused affection on the me who once resisted it for reasons that now feel abstract and distant. Near the end of the movie, the aged Rose is presented with the silver hand mirror that was once hers and has now been dredged from the 84-year-old wreckage. Turning it in her hands, she observes wryly that, though the object is just as she remembers it, “the reflection has changed.”

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je savais pas que Karloff pouvait être drôle.

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Pour commémorer dignement les 19 ans de la sortie française du film, j'ai retrouvé ce sympathique article de Jean-Marc Lalanne dans les Cahiers à l'époque (merci DVDclassik).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste