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MessagePosté: 16 Juil 2005, 21:50 
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Ce film de Martin Scorsese (1983) avec Jerry Lewis et Robert de Niro, est plutôt une bonne surprise pour moi, qui suis loin d'être fan de ce réalisateur.

Après une présentation des personnages (Jerry Langford et Rupert Pumpkin) assez remarquable, le film semble patauger un peu dans la première moitié.
On se demande où Scorsese veut aller et on se dit que le petit jeu (Rupert butant toujours et ne pouvant recontrer Jerry, mais imaginant son succès) pourrait durer longtemps.

Heureusement le doute ne dure pas très longtemps et la tension monte d'un cran dès que Rupert commence à s'incruster chez Jerry.
Là ça devient un peu plus exagéré, on commence à sombrer un peu dans la folie et c'est assez excellent.
La toute fin peut paraitre un peu convenue, mais il n'y avait pas trop d'autre issue possible.

Ce qui est bien c'est que le perso de Rupert Pumpkin est toujours "à la limite" mais sans jamais sombrer dans l'hystérie, dans la folie pure qui ferait que l'on décroche du personnage.

Un bon Scorsese, faut que je continue de combler mes trous dans sa filmo...


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MessagePosté: 17 Juil 2005, 00:03 
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J'aime beaucoup le sorte de "revirement de situation" final, où son sketch prend une ampleur dramatique assez émouvante.


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MessagePosté: 17 Juil 2005, 00:35 
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Gerry a écrit:
J'aime beaucoup le sorte de "revirement de situation" final, où son sketch prend une ampleur dramatique assez émouvante.

Oui et le public qui continue à rire...


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MessagePosté: 17 Juil 2005, 12:17 
Une de mes performances préférées de Robert de Niro, énormissime. :lol:


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MessagePosté: 17 Juil 2005, 22:55 
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Bob Harris a écrit:
Une de mes performances préférées de Robert de Niro, énormissime. :lol:


Et de Jerry Lewis, sobre et juste, ce qui n'est pas toujours le cas. Seul De Niro pouvait être excessif et Lewis sait lui laisser la place (il est d'hab plutôt "envahissant" je trouve).


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MessagePosté: 17 Juil 2005, 23:18 
Alabama a écrit:
Et de Jerry Lewis, sobre et juste, ce qui n'est pas toujours le cas. Seul De Niro pouvait être excessif et Lewis sait lui laisser la place (il est d'hab plutôt "envahissant" je trouve).

Ce n'est pas faux. En fait, je n'ai jamais été fan de Jerry Lewis, même quand il est bon... "Dr Jerry..." m'a un peu soûlé.

Et il ne faudrait pas non plus oublier la géniale Sandra Bernhard. :lol:

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MessagePosté: 17 Juil 2005, 23:24 
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Bob Harris a écrit:
Et il ne faudrait pas non plus oublier la géniale Sandra Bernhard. :lol:



Qui même jeune n'a pas un physique facile. La Rossy de Palma locale.


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MessagePosté: 17 Juil 2005, 23:27 
Alabama a écrit:
Qui même jeune n'a pas un physique facile. La Rossy de Palma locale.

Ca l'a pas empêchée de faire la couv' de Playboy :mrgreen:

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MessagePosté: 17 Juil 2005, 23:29 
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Bob Harris a écrit:
Ca l'a pas empêchée de faire la couv' de Playboy :mrgreen:


Normal c'est pas son corps le problème et les lecteurs de playboy s'intéressent surtout à ça (bien qu'elle n'ait pas de seins d'ailleurs) :D


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MessagePosté: 18 Juil 2005, 00:49 
Alabama a écrit:
(bien qu'elle n'ait pas de seins d'ailleurs) :D

N'exagère pas.

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MessagePosté: 18 Juil 2005, 08:29 
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Argh à chaque fois que je la vois je prends peur... Pour ce film, c'est con, mais je trouvais qu'elle avait la gueule de son personnage. :roll: :oops: :lol:


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MessagePosté: 18 Juil 2005, 09:42 
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Bob Harris a écrit:
N'exagère pas.


Ah tiens, elle en a un poil plus que ce que je pensais. Dans la valse des pantins son soutif faisait tout vide quand elle enlève sa robe de soirée noire.


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MessagePosté: 03 Fév 2010, 20:52 
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Ouais mais non là.

Il est où Scorsese? Il est où Scorsese dans ce film?

Je crois que je peux compter sur les doigts des deux mains les plans ou séquences où je sens qu'il y a un mec derrière, qu'il y a Scorsese derrière...au-delà de ça, je me demande VRAIMENT ce qui l'a attiré, ou plutôt ce qui l'a CONVAINCU, dans le scénario - à l'exception des parallèles évidents avec Taxi Driver (l'épilogue) et Raging Bull (le désir de célébrité, la stand up comedy) notamment avec ces monologues répétés devant des miroirs - qui développe péniblement son récit sur près de deux heures, avec une exposition laborieuse (surtout qu'on passe une heure à savoir exactement où tout va aller) et un dénouement qui traîîîîîîîîne (s'il y avait pas le plan fixe en image télé de la prestation de Pupkin à l'émission et la scène du bar, assez touchante, ce serait vraiment le néant).

Surtout que le traitement est vraiment des plus grossiers...si c'était juste le look du personnage principal (les fringues ringardes, la moustache, la coupe de cheveux, les lunettes lors du kidnapping!!!), ou juste la co-habitation avec sa mère qui lui hurle dessus hors champ (on se croirait dans une sitcom, y a le même dispositif dans The Big Bang Theory quoi), ou juste la copine hystéro (les scènes avec elle dans le dernier acte sont franchement insupportables), non c'est tout ça à la fois.
Et ça le fait pas.
Par exemple, une idée comme les "fantasmes" de Jerry aurait pu être super touchante au fond mais là, tel que c'est foutu, c'est répétitif et lourdingue.

Voir De Niro et Lewis à contre-emploi est par contre fort réjouissant, et je retiens ce plan, lourd de sens, de Pupkin face à un mur avec un faux public hilare en N&B avec un lent travelling arrière qui l'enferme dans la perspective d'un couloir impossible (la direction artistique de l'appart de Pupkin est assez intéressante également).

2,5/6

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MessagePosté: 03 Fév 2010, 23:35 
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MessagePosté: 04 Fév 2010, 00:52 
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Je sais, j'ai vu ton message dans le topic section Tops.


Tu n'as donc pas de goûts. :o

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