Forum de FilmDeCulte

Dans le futur, la Terre n'a plus assez de ressources naturelles pour survivre, la végétation a presque totalement disparu. À bord du transporteur spatial Valley forge, une équipe de chercheurs cultive des forêts, notamment le botaniste Freeman Lowell (Bruce Dern) qui s'occupe avec passion de l'entretien des serres géantes avec l'aide de robots, les drones Huey et Dewey. Mais un message de la Terre demande à l'équipe de rentrer et de tout détruire. Lowell refuse et mettra tout en œuvre pour sauver les jardins et prendre le contrôle du transporteur…


Je dois avouer que je m'attendais à tout sauf à ça. Déjà, je pensais que le film était plus récent, postérieur à Star Wars. Ensuite, je croyais que Trumbull avait travaillé sur Star Wars (je confondais avec Dykstra). Du coup, à la vision du film, j'étais assez déçu par les effets-spéciaux (que je trouve assez mal photographiés cela dit) et les drones vraiment pourris (qui n'assurent pas face à un R2D2).
Le film a la bonne idée d'être court et de s'en tenir à son pitch. Fortement inspiré par 2001 (une scène du film ayant même été prévue pour le film de Kubrick avant d'être annulée), le film verse parfois dans une sorte de trip mi psychédélique mi opératique, fortement prenant. Quelques défauts (les drones, les acteurs, la photographie) n'ont pas vraiment le temps de gâcher l'entreprise. Ca reste un film vraiment surprenant, qui parvient totalement à transcender son minuscule budget.

4.5/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Je viens de le regarder. J'avoue avoir trouvé ça très chiant. Ce que tu en dis Cosmo est assez vrai (référence à 2001 par exemple), à part que, moi, j'ai rien vu qui sauve le film, rien qui transcende quoi que ce soit. La seule chose intéressante, c'est le pitch.
Scénario creux et squelettique (il se passe quasi rien)
Jeu des acteurs épouvantable (ma petite voisine jouant la pièce de théâtre de son école fait mieux que ça)
Décors et costumes très laids (y compris les fameux drones, beurk)
Mise en scène inexistante (les scènes qui pourraient être dramatiques sont juste ennuyeuses)

Je ne suis même pas capable de mettre une note.

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« La réalité est un endroit sympa à visiter, mais je n’aimerais pas y vivre. » David A. McIntee

Je m'attendais à un bon petit hard SF méconnu avec de méchants effets spéciaux... et je me retrouve avec du quasi COSMOS 1999 chiant comme la mort.

Douglas Trumbull ayant marqué de son empreinte l'histoire des SFX, on était en droit de s'attendre à une bonne claque. Et c'est la déception. Les effets spéciaux sont sympa sans plus, très loin de l'impact de 2001, de trois ans son aîné, et bien moins impressionnants que ceux du futur STAR WARS. Les plans de vaisseaux se suivent mais souvent on ne comprend rien à ce qu'on voit, la géographie du vaisseau n'étant jamais explicitée. Y a des fois où des modules se séparent et je sais même pas dans lequel les persos sont censés être.

Quant à la déco intérieure, c'est guère mieux. Platitude de film cheap, décors pastels carton pâte aseptisés. Quand tu vois ce qu'ALIEN viendra faire quelques années plus tard, ça fait mal. Y a que les robots qui sont marrants et qui apportent un peu de vie.

L'intrigue est aussi plate que le visuel. S'il y a une certaine identité dans l'approche écolo du film (d'ailleurs ça a clairement dû influencer WALL-E), et qu'on peut apprécier la dérive du protagoniste vers une sorte d'écoterrorisme, malheureusement le film ne raconte pas grand chose. Ça dure 1h25 et c'est quasiment que du remplissage où on suit Bruce Dern seul avec les robots.

Bruce Dern d'ailleurs assez affreux avec son ton californien à la Owen Wilson. On sent vraiment le hippie dans l'espace, dans une sorte de délire 69-70 très "Age of Aquarius", le tout saupoudré de chansons de Joan Baez... Dur dur, même si ça reste unique et inimitable au final.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui c'est cheap mais faut pas comparer à 2001 et Star Wars, entre lesquels il est coincé, parce que le film n'a même pas 2M$ de budget. A mes yeux, les soucis du film ne sont pas vraiment là mais dans le scénario (co-écrit par Steven Bochco! Et Michael Cimino!) de court métrage étiré qui met 44 de ses 89 minutes pour arriver à son incident déclencheur avant l'une des deux séquences montage du film où Lowell s'occupe de ses plantes avec ses drones sur une chanson hors sujet de Joan Baez en guise de deuxième acte et finit par précipiter le troisième.

Mais il y a une vraie proposition intéressante dans le personnage et la tonalité (hors chanson niaise donc), avec cette SF mélancolo, ce protagoniste sur lequel on impose aucun regard moral, ces plans élégiaques de végétation...mais bon, je préfère les films qu'il a inspiré, de Moon à Oblivion en passant par Wall-E.

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