Forum de FilmDeCulte

Dans une Amérique dystopique, un policier injustement condamné obtient une chance d'être libéré lorsqu'il doit participer de force à un jeu télévisé où des condamnés, des coureurs, doivent combattre des tueurs pour leur liberté.

Je l'avais découvert tardivement il y a une vingtaine d'années et trouvé ça complètement nul et comme un pote ne l'avait pas vu et que j'étais curieux de le comparer à la nouvelle adaptation du roman de Stephen King par Edgar Wright, je l'ai rematé.

Bah je m'étais pas trompé hein, c'est très mauvais.

C'est marrant parce qu'en redécouvrant le film et sa veine satirique, à base de futur dystopique et de pubs tout droit sorties d'un sketch des Nuls, je pensais que c'était de la Robocopsploitation mais le film est sorti la même année, comme quoi y avait un truc dans l'air. Mais n'est pas Verhoeven qui veut.

Avec la présence de Schwarzie, on pense également à Total Recall, avec cette même photo '80s cradingue, mais là aussi, ce postulat de SF-là avait su mieux exploiter sa silhouette surhumaine. Ce bon vieux Steven DeSouza, chargé du scénario, transforme le chômeur père d'un enfant malade forcé de participer du livre en flic accusé à tort - et il y a tout un délire autour de la manipulation des images par le gouvernement et les médias avec l'ancêtre du deep fake qui est à peu près la seule chose intéressante du film- mais jamais on ne croit à Arnold en underdog. Même en le mettant sans cesse face à de grosses masses, ça ne créé aucune difficulté, ça donne juste l'impression de voir les Superstars du Catch.

Impression renforcée par le découpage mollasson et la chorégraphie nullissime des combats répétitifs et surtout par les inexplicables choix de costumes, entre la combi d'aérobic des candidats et les panoplies à la limite du sentai des traqueurs. Non seulement ça rend la satire plus grossière que nécessaire mais ça plonge le tout dans un ridicule achevé.

De manière générale, on est dans une approche bas du front pour tout ce qui touche à l'humour. C'est sans nul doute, avec Batman & Robin, le film où Schwarzie enchaîne le plus de punchlines à jeu de mots, toutes plus éclatées les unes que les autres. C'est même plus du niveau Roger Moore, c'est du Austin Powers à ce stade.

Et c'est même pas appréciable au second degré comme peut l'être un Commando. Dans le registre du Verhoeven-lite, mieux vaut se tourner vers le sympathique Demolition Man.

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Tiens j'ai découvert ça il y a 3 jours et le verdict est le même. C'est vraiment pas terrible.
Il fait réévaluer à la hausse le prix du danger même en réalisation.
Schwarzy est mauvais comme tout dedans. Comme quasi tout le casting.
Le concept reste sympa mais c'est tout.

Démolition est un bijou d'humour comparé à ça.
Commando reste fun dans sa connerie et son énormité.