Forum de FilmDeCulte

Le cul entre deux chaises, mi-film assez politisé sur le Moyen-Orient, mi-film d'action sur des mecs dans un environnement hostile, THE KINGDOM c'est fébrile, bourrin, fun.

Bon il faut ARRÊTER, mais POUR TOUJOURS, avec la caméra épaule, mais sinon c'est bien intense et ça fonctionne bien.

Le problème principal se situe au niveau des persos: mis à part Jamie Foxx et son contact saoudien, les autres gars ne sont "caractérisés" que par une petite accumulation de gimmicks. Cooper et Garner ont des rôles indignes de leur célébrité. C'est bien dommage.

Sinon ça envoie même si le film ose un gros coeur assez "calme" qui montre bien l'ambiance en Arabie Saoudite, la situation par rapport aux USA, etc. Les scènes d'action sont bourrines, bruyantes, longues, avec un petit côté jeu vidéo par moments. "Fun", même si c'est pas le mot qui viens à l'esprit à cause du contexte de l'histoire.

Sinon la toute fin... bon elle peut déplaire mais moi je la trouve assez desespérée et assez forte. Elle fait limite gagner un point au film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ca fait juste 3-4 ans que je le dis...avant-garde du soulé, le Bob.

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Oui non mais fut un temps c'était un peu de fresh air... maintenant c'est systématique.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le problème c'est que ça débarque (plus ou moins) vraiment au milieu des années 90 (Die Hard 3 doit être le premier GROS film à s'en servir pas mal), puis quasi-simultanément t'as la DV (et donc le Dogme, et donc les films indépendants, et donc les films amateurs qui pullulent) qui démocratise le truc, et ça a déjà atteint, en gros, son pic entre 98 et 2002 (Ryan, Blair Witch, Minority Report, Bourne 1)...alors à force quand ça commence à être un peu trop utilisé par tout le monde et n'importe qui et N'IMPORTE COMMENT, dans le moindre film d'action et/ou film qui se veut réaliste, bah y a marre.

Trois-quatre ans que c'est déjà trop.

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et dans plus en plus de séries TV aussi (The Shield par moments c'est abusé, et K-Ville s'annonce un peu dans le même genre)

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Janet

1949?

Je propose qu'on arrête la caméra sur pied. Ca fait 110 ans que ça dure et y'a marre.

Badum-chsssss.

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M'en branle de l'année de prod.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pas moi.

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Avis plus détaillé:


CSI : RIYAD

A condition de ne pas y voir plus qu’un film d’action saupoudré de quelques éléments politiques et réalistes sur le Moyen-Orient, Le Royaume peut s’avérer un agréable "divertissement". A mi-chemin entre du Syriana et un épisode des Experts transplanté en Arabie Saoudite, le film assume assez bien d’avoir le cul entre deux chaises. Après une brillante intro très énergique et une scène d’ouverture à l'action puissante, le film s’installe pendant une bonne heure sur les tensions qui règnent entre les Etats-Unis et leur principal pourvoyeur de pétrole, ainsi que la difficile place que les agents américains vont devoir trouver une fois sur les lieux. La reconstitution parfaite que le chef décorateur Tom Duffield fait de Riyad, la mise en scène vivante de Berg (quoique souvent trop académique dans son tremblotement soi-disant "documentaire") et le choix de bons acteurs méconnus qui, miracle !, parlent arabe, contribuent à une vision fraîche et texturée de la situation.


EN TERRITOIRE ENNEMI

Le problème principal concerne les personnages: mis à part Jamie Foxx et son contact saoudien (le charismatique Ashraf Barom), les protagonistes secondaires ne sont caractérisés que par une petite série de gimmicks qui donnent une légère impression de vacuité à leur parcours émotionnel. Le scénario de Matthew Carnahan (frère de Joe et également auteur du nouveau Redford, Lions et Agneaux) tente une approche difficile qui mêle des scènes d’action bourrines et apocalyptiques parfois proches du jeu vidéo, avec des séquences humaines, plus posées, où Foxx apprend à connaître son interlocuteur arabe et où les deux hommes commencent à s’apprécier. Sans mépris aucun, Le Royaume peut être réduit à un canevas simple sous un glacis de complexité. Le tout paraîtrait quelque peu léger et à côté de la plaque si le film n’offrait pas un final foudroyant, brut de décoffrage, où la réalité dévore in extremis la fiction.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Lien vidéo vers le générique d'ouverture, brillant: http://movies.yahoo.com/feature/theking ... howVideo=1

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

sur la page yahoo y a un bandeau pub pour gagner un voyage à Dubaï

ouais ben pareil, c'est moyen, tantôt trop bavard tantôt trop explosif, les persos sont basiques et celui de Foxx c'est abusé, le mec est trop "parfait", mais il y a des idées intéressantes et j'aime bien la dernière partie (même si niveau crédibilité de l'ensemble on repassera) - et je confirme l'abus de la caméra à l'épaule, des fois vraiment pour rien.
2-2.5/6

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Janet

Moi je dirai que c'est limite raciste même, ils sont beaux ces américains, ils sont pas parfait mais ils sont bons pour faire ce qu'ils font, et puis ils savent s'amuser déconner et profiter de la vie face des arabes austères qui ne comprennent rien.

Par contre le générique du début est très bon.