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MessagePosté: 15 Juil 2015, 00:25 
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1945 à Taïwan. L'ancien colonisateur japonais est défait et les occupants sont progressivement rapatriés chez eux. Taïwan retourne à la Chine continentale, à ce moment dirigée par les nationalistes du Kuo-Min-Tang. Deux familles sont apparentées par des liens de mariage complexe: celle des Wen, un clan mafieux en contact avec des triades de Shangaï, qui a de l'entregent politique et qui essaye de tirer profit de la résistances du patriarche pour se racheter un respectabilité et prospérer, et celle de l'infirmière Hinomi, des fonctionnaires et intellectuels de la classe moyenne, jadis proches des Japonais, qui ont à présent des sympathies communistes. Le cadet des Wen, Chin (Tony Leung) est sourd et muet suite à un accident, et a ainsi développé une personnalité timide et lunaire, en rupture silencieuse avec ses frères, des mafieux barraqués, qui le protègent quand-même comme une mascotte. Il vit paisiblement comme photographe, sa réserve plaît à Himoni et sert de trait d'union entre les deux familles.
Au début, la libération et le départ des Japonais sont accueillie savec optimisme et il semble qu'une vie calme va reprendre. Mais Tchang Kaï-Chek va exploite un imbroglio parti d'un trafic mafieux pour liquider simultanément ses alliés encombrants des triades, les communistes (au pouvoir en Chine continentales, mais marginalisé ici), et les paysans nationalistes taïwanais. Les deux familles, pour des raisons différentes, sont pareillement prises dans l'étau.


Premier volet de la trilogie sur l'histoire de Taïwan, ce film développe style plus classique et romanesque que "le Maîtres des Marionnettes", mais a néanmoins un souffle singulier, difficile à décrire derrière l'académisme apparent . Le film semble par moment nostalgique, un peu "rétro", mais est en fait politiquement très assuré, il ne devait pas être facile de critiquer le Kuo-Ming Tang (encore un parti uniqueà l'époque) et de le confronter à son histoire en 1989, année terrible dans la région. Le film ne pas tombe dans l'imagerie, la narration elliptique de Hou Hsiao Hsen permettant d'exposer en creux la dureté réelle de l’histoire, par des procédés narratifs habiles, qui ne semblent jamais rapportés ou artificiels. Les enjeux politiques les plus cruciaux sont dits dans les messages de plus en plus sec et concis que Chin écrit pour se faire entendre de ses proches, et qui servent de cartons de films muets. L'intrigue du film n'y revient pas ensuite, les moments de violence font la connexion entre les deux récit (celui familial et amoureux, et celui sur la complecité de l'historie taïwanaise de l'é'oque). La position du film est singulière, c'est à la fois une fresque historique, proche de la veine politique du cinéma italien (1900) et un film de mafieux théâtral et crépusculaire (plus Coppola que Francesco Rosi finalement, quoique Salvatoire Giuliano soit aussi un bon film de mafia...).

Il évoque le Parain de Coppola (et les paysage de Taïwan rappelle d'ailleurs beaucouo ceux de Sicile), ces deux films butent finalement sur la même réalité à la fois massivement historique et codée: la mafia comme symbole du capitalisme en situation d'après-guerre, soit un pouvoir que seule sa propre culpabilité face à sa violence tempère. Au début on pense anticiper le développement de l'histoire
et penser que Wen chin va être épargné à cause de son infirmité, et devenir le seul survivant et un témoin historique paradoxal mais privilégié: sa surdité lui ouvrant un accès à l'écriture, et à l'introspection, et son métier de photographe le confrontant au document. Mais le film se retourne in extremis également contre lui qui disparaît aussi (il est d'ailleurs le seul dont la mort soit insivible).
.

On pense dans un premier temps que le film dépeint une évolution douloureuse des survivants d'une famille des triades (qui relèvent à la fois du peuple et l'aristocratie) vers la bourgeoisie, qui serait obtenue pas soustraction et refoulement, (le pouvoir assure la prospréité des survivants qu'il a d'abord réprimé, proposant la sécurité contre le silence) mais même ce processus est annihilé; le confort bourgeois vaincu devient alors une situation de défaite et d'absence de trace. L'image photographique devient elle-même un geste avorté et une blessure, et les témoins sont finement exposés plus directement à la menace de mort que les victimes initiales de la répression, qui elles pouvaient exprimer directement leur intérêt ou leur idéologie .

Li Tian-lu, le même acteur que celui du "Maître de Marionnettes", est génial et surprenant dans le rôle d'un chef de clan agé, déguingandé, chétif mais froidement implacable et -sans mentir- surpasse véritablement Marlon Brando et Al Pacino.


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MessagePosté: 29 Juil 2020, 21:11 
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Tout simplement l'un des plus beaux films de Hou Hsiao-hsien et donc l'un des plus beaux films du monde. Déjà c'est peut-être son film le plus ambition : raconter à hauteur d'homme la sanglante période 1946-1949 à Taïwan. Et comme c'est à hauteur d'homme, ne pas bien connaitre cette période (il m'a fallu lire wikipedia pour recoller certains morceaux de l'intrigue) n'est pas un sérieux handicap pour comprendre émotionnellement les enjeux : la destruction d'une famille qui a fait fortune et trafic pendant l'occupation japonaise. C'est d'une beauté de tous les plans (cette intro !), impossible de rester insensible à l'histoire d'amour d'Hiromi et du frère sourd (Tony Leung génial), de ne pas être complètement subjugué par le rythme, le sens des détails, des cadres. Déjà envie de le revoir.
5-6/6

bon, par contre, le Parrain, je ne vois pas trop.


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MessagePosté: 30 Juil 2020, 17:31 
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Je crois que dans le Parrain (dans les scènes sicilienne du premier volet et dans le passage cubain du second) il y a l'idée que le monde mafieux est à l'origine d'une sorte de "métamorale" voire de "métapolitique" (les enjeux et la violence du pouvoir sont à la fois séparés du pouvoir politique réel et sans effet eux, à la fois leur critique leur reproduction - la violence est radicale, mais obéit toujours à un système avec des seuls à en pas franchir et des sanctions), mais en même temps une saisie directe du sentiment national et de l'histoire qui eux ne subissent aucune déformation (du coup il existe une irréductibilité entre eux et le champ social, le seul à pouvoir subir une déformation dans la fiction); il me semblait que le HHH allait encore plus loin dans cette direction esquissée par le Parain. C'est un peu aussi le sens de Salvatore Giuliano de Rosi : la légende de Salvatore Giuliano comme figure nationale positive contredit et recouvre la signalisation sociale de ses actes. Chez HHH il n'y a pas de critique de ce recouvrement, mais le cinéma opère une autre forme de démystification d'un récit nationale, que la fiction permet dopérer mieux que le document : la mafia apparaît comme une contre-société fragile anéantie en raison d'un complexe national (le film fait très bien comprendre que le Kuo-Min-Tang, tout vaincu et minoritaire qu'il fut, est xtérieur à Taïwan, l'histoite de la recherche d'un refuge national est de la résistance à une invaion se confond d emanière complexe à la mise sous contrôle d'une île par une force extérieure )
Pardon si cela fait Tranxen 3000.

Puis finalement, la Sicile et Taïwan, ce sont aussi des îles ayant un lien national complexes avec un pouvoir continental centralisateur. Une proximité se tisse entre les deux films à cet égard (pas seulement thématique, mais formelle, par la lumière des extérieurs, et mêmes les paysages montagneux, proches dans les deux films).

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MessagePosté: 30 Juil 2020, 18:28 
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Karloff a écrit:
Tout simplement l'un des plus beaux films de Hou Hsiao-hsien et donc l'un des plus beaux films du monde.
5-6/6


Question débile mais tu n'oses pas mettre le 6 pour un des films les plus beaux du monde d'après toi ?
Comprends pas.


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MessagePosté: 30 Juil 2020, 21:24 
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Tu as raison pour l'aspect géographique mais par contre jamais la Cité des douleurs ne fait des personnages des mafieux glorieux dont l'objectif est de conquérir quelque chose - alors que le Parrain raconte l'ascension d'une famille au sommet de Cosa Nostra.


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MessagePosté: 30 Juil 2020, 21:26 
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bmntmp a écrit:
Karloff a écrit:
Tout simplement l'un des plus beaux films de Hou Hsiao-hsien et donc l'un des plus beaux films du monde.
5-6/6


Question débile mais tu n'oses pas mettre le 6 pour un des films les plus beaux du monde d'après toi ?
Comprends pas.


Je ne savais pas que ma notation était si scrutée. Je trouve le film magnifique mais j'ai décidé de ne pas balancer des 6/6 à chaud, je préfère laisser murir un peu la chose.


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MessagePosté: 30 Juil 2020, 21:34 
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Ce qui m'avait le plus troublé dans le film, sur le plan historique c'est la famille qui représente une continuïté entre le soutien au Japon impérial (et colonial) de la guerre et l'engagement communiste (avec une dimension de justice sociale mais aussi un internationalime qui fige subrepticement une forme de hiérarchie entre les nations). Il me semble que c'est proche de certaines situations filmées par Oshima (notemmant dans la Cérémonie, que j'ai vu, mais en japonais sous-titré néerlandais à un moment où je ne possédais plus la langue, donc une partie m'a échappé).
Il semble aussi que le rapport Japon à Taïwan (où il y avait une forme d'annexion depuis la fin du XIXème siècle, violente à l'égard des peuples taïwaiens mais de plus en plus souple vis à vis des Hans ) ait été différent qu'en Chine continentale où c'était une occupation pendant la période des fascismes.

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MessagePosté: 30 Juil 2020, 22:24 
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Oui, clairement. D'ailleurs Hou Hsiao-hsien parle aussi de sa fascination pour le Japon dans Café Lumière, et même dans Le Maître de Marionnette avec l'amitié avec l'officier japonais.

Et, rien à voir quoique Silence a été tourné au même endroit non ? Il me semble reconnaitre des montagnes (bon Taiwan est très montagneux).


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MessagePosté: 30 Juil 2020, 22:29 
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bon, raté ce n'est pas au même endroit.


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MessagePosté: 18 Jan 2021, 13:29 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Il semble aussi que le rapport Japon à Taïwan (où il y avait une forme d'annexion depuis la fin du XIXème siècle, violente à l'égard des peuples taïwaiens mais de plus en plus souple vis à vis des Hans ) ait été différent qu'en Chine continentale où c'était une occupation pendant la période des fascismes.


Evoqué dans les bonus du BR. Effectivement HHH a grandi dans un environnement essentiellement japonais, ne serait-ce que ma l'architecture, la décoration, etc. La maison décrite dans Un temps pour vivre, est une maison japonaise (ce qui renforce le côté Ozu, d'ailleurs).

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MessagePosté: 18 Jan 2021, 15:59 
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Bah disons que le Japon a colonisé Taiwan comme la France l'Algérie ou d'autres pays, créant sur place une espèce de culture syncrétique et coloniale, où s'exerçaient à la fois l'influence du colonisateur et des formes de résistances.


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MessagePosté: 18 Jan 2021, 17:06 
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Tout à fait. D'ailleurs quand j'ai vu le film je me suis écrié (au point d'être maintenant banni de la cinémathèque) : Ma parole : le personnage de Tony Leung est complètement pompé sur celui de Patrick Bruel dans "le Coup du Sirocco" ! . Après cette remise en contexte historique, je comprends mieux le pourquoi de mon ressenti. HHH a juste changé le métier et remplacé un épicier par un photographe mais les situations et rapports entre les personnages sont rigoureusement identiques. Les deux film travaillent de la même manière leur propre durée et celle de l'histoire.
L'Algérie et Taïwan, c'est kif. Et les Chinois veulent y faire des essais nucléaires comme nous . FLN et Kuo-Ming-Tang, même combat. Ha non merde en fait qu'est-ce qu'on fait des Messalistes...


Sans oublier que l'attaque sur Pearl Harbor était, c'est bien connu, un remake de la capture de la flotte hollandaise par la cavalerie de Pichegru à Den Helder (les deux assauts ayant d'ailleurs eu lien en hiver, par surprise).

Et les Taxis de la Marne ont inspiré Miltiade pour la Bataille de Marathon, aussi.

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 18 Jan 2021, 17:27, édité 1 fois.

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MessagePosté: 18 Jan 2021, 17:26 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Tout à fait. D'ailleurs quand j'ai vu le film je me suis écrié (au point d'être maintenant banni de la cinémathèque) : Ma parole : le personnage de Tony Leung est complètement pompé sur celui de Patrick Bruel dans "le Coup du Sirocco" ! .


Les rares fois où je me suis écrié quelque chose au cinéma, c'était "putain", "woohohow Colossus" ou "Ouais Bob, y a Estelle Mouzin".


EDIT : je viens de télécharger le film. Faut que je trouve 2h30 maintenant (3H avec les coupures).

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MessagePosté: 19 Jan 2021, 09:49 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Tout à fait. D'ailleurs quand j'ai vu le film je me suis écrié (au point d'être maintenant banni de la cinémathèque) : Ma parole : le personnage de Tony Leung est complètement pompé sur celui de Patrick Bruel dans "le Coup du Sirocco" ! . Après cette remise en contexte historique, je comprends mieux le pourquoi de mon ressenti. HHH a juste changé le métier et remplacé un épicier par un photographe mais les situations et rapports entre les personnages sont rigoureusement identiques. Les deux film travaillent de la même manière leur propre durée et celle de l'histoire.
L'Algérie et Taïwan, c'est kif. Et les Chinois veulent y faire des essais nucléaires comme nous . FLN et Kuo-Ming-Tang, même combat. Ha non merde en fait qu'est-ce qu'on fait des Messalistes...


Sans oublier que l'attaque sur Pearl Harbor était, c'est bien connu, un remake de la capture de la flotte hollandaise par la cavalerie de Pichegru à Den Helder (les deux assauts ayant d'ailleurs eu lien en hiver, par surprise).

Et les Taxis de la Marne ont inspiré Miltiade pour la Bataille de Marathon, aussi.


Je n'ai évidemment pas dit que c'était la même chose. C'est juste que comparer une occupation sur près d'un demi-siècle en Corée à et Taïwan avec la présence du Japon en Chine pendant deux guerres de quelques années, c'est une drôle d'idée. Les Japonais ont tenté d'imposer leur langue et leur culture, ajoutes-y la proximité géographique. Sinon le plus grand succès du cinéma local a donné lieu à quelques polémiques car il idéalisait un peu l'influence japonaise. En contrepartie, son réalisateur l'a fait suivre d'un film à grand spectacle qui met en scène justement la rébellion d'indigènes contre les Japonais (Seediq Bale).


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MessagePosté: 19 Jan 2021, 10:13 
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bmntmp a écrit:
En contrepartie, son réalisateur l'a fait suivre d'un film à grand spectacle qui met en scène justement la rébellion d'indigènes contre les Japonais (Seediq Bale).
Film pénible à cause de sa narration chaotique. Très difficile de suivre et de comprendre si on ne connait pas l’histoire taïwanaise. Par contre, c’est très gore avec son plein de scènes sauvages de guerre.


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