Forum de FilmDeCulte

Je n'ai pas d'infos sur ses ventes, ni sur la réception critique de ses BD, mais ça paraît logique que sa mise en avant par un festival et son succès soient liés.



Les 120 journées de Sodome sont disponibles à la vente, donc à partir de là c'est open bar niveau licence artistique j'imagine.

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lol !

Récupéré Le chemisier, je vais le lire.
Sinon il a fait des trucs très bien, j'ai lu récemment son diptyque avec Ruppert & Mulot et c'est très sympa sur un gang de cambrioleuses (et c'est en train d'être adapaté au ciné par Mélanie Laurent).

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CroqAnimement votre

La grand odalisque. Oui c'est fun.

Bien sûr que Bastien Vivès est un bon vendeur, et même une locomotive du catalogue de Casterman, Polina ou Lastman sont des gros succès de librairie. Il est prolifique avec un rythme de travail constant et soutenu.

Après le FIBD - la bd d'Angoulême comme disent les locaux - est une vitrine internationale pour les bandes dessinées de tous horizons, et ce ne sont pas tous les auteurs, même à succès, même prolifiques, qui ont droit à une expo monographique.

Le taf de Vivès fait particulièrement débat chez les autrices et auteurs depuis pas mal de temps, et perso j'ai à peu près toujours détesté et le personnage et l'oeuvre. En gros parce que sa représentation des femmes, et des rapports hommes-femmes, sont clichés et rances, en mode geek-viriliste. Ceci s'applique à tous ses bouquins. Alors est-ce qu'on peut trouver réjouissant qu'il bénéficie de cette reconnaissance considérée comme consensuelle (acceptable par l'ensemble de la profession) ? Pas vraiment non. Et puis Benoît Mouchart l'actuel directeur éditorial de Casterman est l'ancien DA du FIBD, merci au réseautage...

Sur la question du pédopornographique je trouve qu'on insiste un peu trop dessus sur Vivès. Pour moi c'est pas le fond du problème. Aussi Müller tu devrais être un peu plus renseigné vu ton insistance sur le sujet. Le lolicon, même à caractère privé, est pénalement répréhensible, depuis quelques modifications de l'article 227-23 du code pénal. En gros l'évocation pédopornograhique à l'écrit peut être tolérée (mais tant mieux si Matzneff est tombé), en revanche pour les dessins on peut poursuivre, même s'ils ne sont pas diffusés.

Heureusement j'ouvre n'importe quel livre de Blexbolex, par exemple son dernier Les magiciens, et j'oublie tout de Bastien Vivès et des dispositions pénales.

Lol.


J'ai pas lu La décharge mentale, mais apparemment Vives en a après une bloggeuse qui avait sorti un album en 2017 sur "la charge mentale": https://www.arretsurimages.net/chroniqu ... harge-emma
Le mec à l'air tendu quand même.

La question que je me pose dans ce cas, et je ne suis pas le seul, c'est : est-ce que les BD dont on a parlé plus haut relèvent de la justice ?

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C'est un problème de la BD générale, la liberté de principe offerte par le médium est inégalable mais les fantasmes des auteurs sont souvent d'une vulgarité rebutante et cette liberté finit par se retourner contre eux.
Ce monde où on procède à une mise au ban de quelqu'un pour des des propos tenus sur internet à 20 ans (c'est en partie le cas) à une époque où les jeunes maîtrisaient encore moins les usages d'internet est grave quand même.

Hier soir je commence Le chemisier, même pas après 10 pages, une fillette nue... Le mec a clairement un problème.

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CroqAnimement votre

bon avis à charge du scénariste David Chauvel

https://www.facebook.com/david.chauvel.5/posts/5600760973384886

Le chemisier en entier

https://fr.calameo.com/read/00591119643cebce645b9

C'est page 25. Je n'ai jamais compris la gratuité de ce passage même si pris séparément de l'ensemble de son oeuvre elle ne prête pas à l'apologie de la pédophilie. . La bd ne me plait pas beaucoup. C'est jamais qu'une variation du déclic de Manara.

C'est quand même assez délirant comme loi..

J'avoue Vivès me faisait un peu marrer avec son humour outrancier de puceau obsédé à l'époque de son blog... sur la longueur d'une BD par contre on voir ses limites, et si en plus le mec a les mêmes obsessions à quasi-40ans ça fait un peu pitié..

Dit-il alors que son pseudo provient d'un livre où l'héroïne est à poil tout le temps et de façon complètement gratuite

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Assez client en effet, par contre la rengaine féministe comme quoi l'inceste serait un des bras armés du patriarcat je n'ai jamais trouvé ça convainquant ni même vraisemblable.

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J'ai zappé directement à la fin et évidemment, le vieux beau finit par prendre la baby-sitter en levrette avec le chemisier de sa femme, et final twist, la fillette regarde derrière la porte. Ca vole pas haut dis donc.

J'ai cherché vite fait mais il ne semble pas qu'il y ait de jurisprudence française pour cet alinéa, jamais eu de condamnation pour des dessins seuls.

Le texte est trop large, et c'est une transposition d'une directive européenne beaucoup plus précise dans ses descriptions et qui vise des "dessins réalistes", même si d'imagination, entre autre. Je suppose que chez Glénat ou Casterman ils ont consulté des juristes avant de publier, espérant que ça soit pas trop attaquable devant la justice.

Je pense par exemple à la bd de Debbie Drechlser, Daddy's Girl (publiée en français à L'Association en 1996), certaines cases peuvent être considérées pédopornographiques, alors qu'il s'agit pleinement d'une dénonciation de l'inceste par l'une de ses victimes. Compliqué.