Forum de FilmDeCulte

Du jour au lendemain, Raphaël se retrouve plongé dans un monde où il n'a jamais rencontré Olivia, la femme de sa vie.
Comment va-t-il s’y prendre pour reconquérir sa femme, devenue une parfaite inconnue ?

Quand tu connais le pitch, tu as un peu envie que l'exposition aille au plus vite mais il faut avouer que l’exécution est suffisamment réussie pour qu'on se laisse prendre. Que ce soit la rencontre, touchante, le montage/générique sur les 10 ans de vie commune (en mode gros clichés mais avec quelques jolies choses et de la vraie caractérisation et pas juste de l'illustration) et bien évidemment la compréhension graduelle par Raphaël qu'il a basculé, séquences où réside le plus gros de l'humour du film, remarquablement assuré par un cast intégralement parfait (Civil et Lavernhe, trésor national, en tête).

Le souci, c'est que le postulat semble n'offrir aucun développement autre que celui qui occupe la deuxième moitié du film...qui se résume donc à être "juste" l'histoire d'un mec qui drague une meuf. D'un coup, c'est comme si le film oubliait qu'il avait un pitch dans le registre du fantastique et donnait dans la romcom de base. Alors, une fois de plus, le couple est très charmant mais on perd totalement en spécificité.

Et si on creuse un peu moralement ce que tout cela signifie, notamment la conclusion, aussi romantique soit-elle, j'ai un peu des soucis.

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Je suis quand même curieux de le voir, j'irai vendredi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Traire le pitch. J'aime.

Quand t'es un vrai, tu dis "milker".

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Bon, Film Freak a tout dit. Son avis rejoint le mien, qui rejoint celui que j'avais écrit en lisant le scénario il y a deux ans. Bonne énergie, bon charisme des acteurs (même si Lavernhe en fait un POIL trop - difficile de croire qu'un couple élégant comme Olivia/Marc tombe dans le panneau de l'arnaque de l'agent aristo...), du charme à gogo, et beaucoup de fric à l'image haha.

Mais une deuxième partie looongue, notamment à partir du séjour camarguais. Tout le potentiel fantastique du pitch s'évapore et c'est dommage. C'est con aussi de ne pas avoir mieux exploité le personnage de la copine/plan cul Mélanie, dont les scénaristes se débarrassent un peu facilement. Que se serait-il passé si Raphaël Ramisse (wé la réf.......) s'était attaché à elle ?

Au passage, par rapport à ce qu'on disait hier sur la discrimination positive, j'ai été étonné de voir un film de jeunes au casting principal exclusivement composé de blancos. C'est très rare aujourd'hui, c'est quelque chose qui ne se fait plus trop... (et tant mieux d'ailleurs)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pourquoi ?

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There is no such thing in life as normal

Parce que c'est dommage que des acteurs de couleur soit sous-représentés, ou bien toujours cantonné aux mêmes rôles. Et puis même en faisant fi de la question politique, voir le même genre de tronches dans tout un film, c'est chiant en soi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Sous-représentés par rapport à quoi/qui ?

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There is no such thing in life as normal

Je n’ai moi-même que des amis blancs, et l’homosexuel dont je suis le plus proche, c’est Billy Budd, et il vous dira que je ne le suis pas assez. Je commence à me poser des questions.

Je crois que le noir le plus proche dans mon entourage, c'est Karlito.

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J'ai eu le plus grand mal à trouver des statistiques sur le pourcentage de noirs dans les films français (et même sur le nombre de noirs en France.......) mais en effet la représentation semble proportionnelle. Mais il y a aussi un problème dans les choix de représentation des noirs dans les films (clichés, toujours cantonnés aux mêmes rôles, etc.), comme relatés dans le livre "Noire n'est pas mon métier".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je croyais qu'après "vérification", il n'y avait plus de problème avec la proportionnalité ?

S'agissant du choix de représentation, nous sommes d'accord et cela rejoint ce que j'ai écris dans le topic des SJW - un pas sera fait lorsque des rôles neutres seront aussi confiés à des minorités visibles.

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There is no such thing in life as normal

Le truc c'est que la proportion de noirs à l'échelle nationale n'est sans doute pas la même qu'à Paris, or, vu que la majorité des films français se déroulent à Paris, il y a sans doute quand même un problème... Mais comment vérifier/démontrer ça ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Belle surprise pour moi même si je trouve qu'au final le film fonctionne le mieux dans sa veine "buddy movie" avec la relation Civil/Lavernhe qui cartonne tandis que la partie romantique est plus simple et surtout un peu grosse à avaler, notamment cette fin qui ne m'a pas trop plu perso.

Pour revenir à ce que disait Film Freak:



Bon je me suis en tous cas bien marré.

4/6

Je me demande qui des trois scénaristes a eu l’idée de donner le prénom Olivia au personnage féminin.

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