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MessagePosté: 28 Mar 2006, 19:35 
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Dancing Queen
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darkangel a écrit:
J'aime Singin in the rain mais Fred Astaire dansant avec le porte manteau dans Mariage Royal, je crois qu'on a jamais fait mieux.


Fred Astaire dansant avec n'importe quoi/qui, y'a jamais eu mieux...

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MessagePosté: 28 Mar 2006, 20:49 
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juLILO a écrit:
Fred Astaire dansant avec n'importe quoi/qui, y'a jamais eu mieux...

son talent n'a jamais été aussi évident que dans cette scène où il parvient à créer un duo langoureux avec une partenaire un peu raide.

L'autre scène célèbre du film et le trucage qui intrigua tant à l'époque
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MessagePosté: 07 Déc 2008, 22:42 
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Dancing Queen
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Donc mon avis après révision:

La MGM jouait un coup de poker sur ce film. Embaucher en tant que réalisateurs un couple de novices qui n'avaient fait leurs preuves jusqu'à lors qu'en tant qu'acteur et chorégraphes était quelque peu risqué mais tout à fait dans la lignée de la politique de la firme. Bien conscient de l'ampleur de la tâche qui leur était impartie Stanley Donen et Gene Kelly avait alors tenté le tout pour le tout et innové en proposant des vues réelles de la ville. New York est ainsi traitée non plus comme un simple background mais réellement comme le 7ème personnage de ce film.

Avec le recul il est également assez facile de considérer ce Un jour à New York comme une sorte de coup d'essai pour Chantons sous la pluie. En effet on y retrouve des traitements assez identiques notamment lors de la scène de rêve A Day in New York qui rappelle dans sa construction, son esthétique et son écriture chorégraphique le Broadway Ballet. Les parties chorégraphiques sont d'ailleurs très bien écrites et souvent inventives (ce qui n'est pas surprenant), dommage que certaines chansons soient un peu bancales, ou du moins pas vraiment à la hauteur.

Sinon dans l'ensemble j'ai trouvé le film très bon mais un poil daté, non pas dans son esthétique, mais dans les sujets qu'il aborde notamment lors de la scène Primitive man au musée d'histoire naturelle. Le style de scène qui ne passerait pas vraiment aujourd'hui, du moins moi je l'ai trouvée très mentalité années 40-50… je vous laisse juger…

Dans le musée

Au sommet de l'empire

http://dancealittledancewithme.blogspot.com/2008/12/un-jour-new-york-1949.html

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MessagePosté: 20 Nov 2020, 23:00 
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J'ai beaucoup aimé.
C'est vraiment fascinant de comparer cette Amérique au sortir de la guerre, qui se raconte pleine d'espoir et d'enthousiasme adolescent, qui commence à se libérer sexuellement, et celle d'aujourd'hui, cynique est désespérée. Et même si Un jour à New York ne raconte finalement pas grand-chose, qu'il abuse de ses décors studios (il y a plus de fonds verts que dans un film Marvel), il emporte le morceau pour son écriture fantastique (les chansons, aux textes fabuleux), la beauté de ses chorégraphies, et son sens des décors et des costumes.
Un beau Donen, donc.

4,5/6

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MessagePosté: 21 Nov 2020, 13:17 
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Castorp a écrit:
J'ai beaucoup aimé.
C'est vraiment fascinant de comparer cette Amérique au sortir de la guerre, qui se raconte pleine d'espoir et d'enthousiasme adolescent, qui commence à se libérer sexuellement, et celle d'aujourd'hui, cynique est désespérée. Et même si Un jour à New York ne raconte finalement pas grand-chose, qu'il abuse de ses décors studios (il y a plus de fonds verts que dans un film Marvel), il emporte le morceau pour son écriture fantastique (les chansons, aux textes fabuleux), la beauté de ses chorégraphies, et son sens des décors et des costumes.
Un beau Donen, donc.

4,5/6


C’est marrant que tu dises ça car On the town est connu comme l’un des premiers films, si ce n’est le premier, à avoir sorti la comédie musicale du studio. Donen et Kelly voulaient absolument tourner en extérieurs, ce qui a posé pas mal de problème au moment du tournage à New-York, vu la célébrité de Sinatra et du danseur qui attiraient une foule de curieux : dans la séquence au Rockfeller Plazza, en regardant bien, on peut voir en haut les badauds assister au numéro des acteurs : https://www.youtube.com/watch?v=oGD05aBX2qc

Mais j’imagine que c’est justement la présence dans le film de ces séquences en extérieur qui doivent du coup mettre davantage en relief les scènes de studio.


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MessagePosté: 21 Nov 2020, 15:14 
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elmergantry a écrit:
Mais j’imagine que c’est justement la présence dans le film de ces séquences en extérieur qui doivent du coup mettre davantage en relief les scènes de studio.


Oui, c'est ça. C'est vraiment violent par moment (tout le passage au sommet de l'Empire State Building, par exemple).

elmergantry a écrit:
dans la séquence au Rockfeller Plazza, en regardant bien, on peut voir en haut les badauds assister au numéro des acteurs


J'ai vu, mais je pensais que c'était volontaire !

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MessagePosté: 21 Nov 2020, 15:19 
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Vu il y a quelques années, j'avais trouvé ça atroce.

Castorp a écrit:
qui commence à se libérer sexuellement

Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par là, que la 2nde guerre mondiale avait bridé la sexualité des ricains, et qu'ils se libèrent une fois la guerre terminée?


Dernière édition par Lohmann le 21 Nov 2020, 15:23, édité 1 fois.

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MessagePosté: 21 Nov 2020, 15:23 
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Lohmann a écrit:
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par là, que la 2nde guerre mondiale avait bridé la sexualité des ricains, et qu'ils sen libère une fois la guerre terminée?


La 2ème guerre mondiale, non (d'où tu sors ça ?), mais 300 ans de puritanisme, oui. Et là, dans ce film, tu as des meufs conquérantes, qui séduisent avec outrance (sans qu'on te les montre comme des filles faciles) des mecs qui veulent se trouver des copines, mais qui sont bien coincés au final.

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MessagePosté: 21 Nov 2020, 15:24 
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Castorp a écrit:
Lohmann a écrit:
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par là, que la 2nde guerre mondiale avait bridé la sexualité des ricains, et qu'ils sen libère une fois la guerre terminée?


La 2ème guerre mondiale, non (d'où tu sors ça ?), mais 300 ans de puritanisme, oui. Et là, dans ce film, tu as des meufs conquérantes, qui séduisent avec outrance (sans qu'on te les montre comme des filles faciles) des mecs qui veulent se trouver des copines, mais qui sont bien coincés au final.

Tu n'as vu aucun film pré-code Hays?


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MessagePosté: 21 Nov 2020, 15:31 
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Que je sache, en 1949, le Code est là, non ? Et pourtant, on te montre des séductrices, qui prennent l'innocence de mecs coincés du cul, et qui sont présentées comme des personnages positifs.

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MessagePosté: 21 Nov 2020, 15:44 
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Castorp a écrit:
Que je sache, en 1949, le Code est là, non ? Et pourtant, on te montre des séductrices, qui prennent l'innocence de mecs coincés du cul, et qui sont présentées comme des personnages positifs.

C'est toi qui écrit que le film décrit une Amérique qui commence à se libérer sexuellement, hors 30 ans plus tôt elle était extrêmement libérée déjà, le cinéma de la fin des années 20/début des années 30 recèlent bon nombre de beaux rôles féminins émancipés et/ou qui n'hésitent pas à jouer de leurs charmes pour obtenir ce qu'elles souhaitent (Hallejah de Vidor, Liliane de Green, Platinum Blonde de Capra, tous les Sternberg/Dietrich).


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MessagePosté: 21 Nov 2020, 15:51 
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Non : les film pre-code, ça te montre une Amérique artistique libérée, à New York et à LA, qui n'a rien à voir avec celle du pays dans son ensemble. Le Code Hays, c'est justement une réaction à ça, preuve qu'on n'est pas du tout dans la norme à ce moment-là. Quand, par contre, on peut te montrer de tels personnages en 1949 malgré la censure, on voit bien qu'il y a quelque chose qui a changé. D'ailleurs, le film en fait même mention : le marin qui découvre une femme en train de conduire un taxi, lui sort : "Qu'est-ce que tu fais là, ma jolie ? La guerre est finie."
Ce basculement dans le mainstream, je trouve ça significatif.

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MessagePosté: 21 Nov 2020, 19:38 
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Castorp a écrit:
Non : les film pre-code, ça te montre une Amérique artistique libérée, à New York et à LA, qui n'a rien à voir avec celle du pays dans son ensemble.

Que ce soit Hallelujah, Liliane ou Blonde Venus, on ne peut pas être plus éloigné de ce que tu décris. Et les exemples post-code existent tout autant, de Lubitsch qui nous parle de triolisme à Wilder qui pousse la provocation à la limite de ce que la censure est prête à accepter dans Uniforme et jupons courts, il n'y a pas une époque où Hollywood ne traite pas de grandes figures féminines à la sexualité libérée, bien au-delà du seul milieu artistique.


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MessagePosté: 21 Nov 2020, 19:42 
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Je n'ai pas dit que ça parlait du milieu artistique, je te dis que le seul milieu qui est libéré dans ces années-là, c'est le milieu artistique. Et ça ne se limite évidemment pas au cinéma.
L'Hollywood des années 30, il a une image désastreuse auprès du grand public, il est décrit comme un univers de stupre et de décadence, et c'est d'ailleurs, si mes souvenirs sont exacts, les studios eux-mêmes qui vont chercher Hays au départ.

Lohmann a écrit:
Et les exemples post-code existent tout autant, de Lubitsch qui nous parle de triolisme à Wilder qui pousse la provocation à la limite de ce que la censure est prête à accepter dans Uniforme et jupons courts, il n'y a pas une époque où Hollywood ne traite pas de grandes figures féminines à la sexualité libérée, bien au-delà du seul milieu artistique.


Oui, et ?
(Sinon, le Lubitsch qui parle de ménage à 3 date de 1933, donc il est pré-code)

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MessagePosté: 21 Nov 2020, 19:49 
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Donc à tes yeux la qualité du Donen c'est de parler de libération sexuelle à un moment où elle aurait vraiment eu lieu, alors que tous les films antérieurs parlant eux aussi de sexe de manière libéré n'aurait été que de pures projections libidineuses du milieu artistique, aucunement représentatives de la réalité et donc dénuées de tout intérêt?


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