Forum de FilmDeCulte

En attendant le prochain débat qui aura lieu le 12 septembre et ne réunira "que" 10 candidats, voilà où on en est:

Globalement la meute semble s'être scindée en trois petits groupes. En haut, les trois leaders avec toujours Biden devant aux alentours de 30% et Sanders et Warren qui se tirent la bourre derrière entre 17 et 20%. Warren croît lentement mais sûrement et je la vois bien récupérer bientôt une grosse partie du vote Sanders pour devenir la principale rivale à Biden.

Ensuite y a un gros gap avant de retrouver Harris et Buttigieg vers 7-5%. Et en dessous l'enfer de Dante où se disputent Yang, Booker, O'Rourke, etc...

Plusieurs candidats ont déjà lâché l'affaire: Kirsten Gillibrand qui avait pourtant un bon profil ; Hickenlooper, candidat parfait en 1992 mais pas aujourd'hui ; Jay Inslee dont la candidature monothématique n'a pas pris...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Joe Biden 77 ans le 20 novembre prochain, c'est 10 ans trop tard pour avoir une chance d'être élu.

Warren ça peut le faire.

Sanders aucune chance.

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Désigné candidat ou élu président ?

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There is no such thing in life as normal

Je suis d’accord que son âge joue en sa défaveur mais Reagan avait 69 ans (en 1980), Trump en aura 74 l’an prochain...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Dans l'optique de battre Trump (ce qui n'arrivera pas hein qque soit le candidat)

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

J’ai l’impression que pour "compenser" l’erreur de pronostic de l’élection précédente, un tas de gens sont dans l’excès inverse: "Trump est invulnérable". Alors qu’en 2016 il est passé mais par miracle, par un trou de souris (une marge de 70.000 voix combinées sur les 14 millions exprimées en Pennsylvanie, Wisconsin, etc.). Aujourd’hui, avec son impopularité, le risque d’une récession l’an prochain, il est en mauvaise posture.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Dans ce que je peux lire de l'avis général, la défaite de trump semble inévitable.
Ce qui fait bizarre quand on voit la façon peu convaincante dont les candidats démocrates se tirent la bourre. Le niveau de reportage sur la campagne est d'une pauvreté similaire pour ne pas dire adéquate. Sanders dit qu'il faut développer l'accès à la contraception dans les pays pauvres, ce qui fait un tollé chez les pro-life. Kamala Harris se distingue en riant à la dénomination "retarded" pour trump lors d'un meeting avant de devoir s'en désolidariser. Beto O'Rourke agrémente des tirades de fuck. Biden est sénile et invente des histoires où il se met en scène en afghanistan. La politique niveau huffington post.

Extrême inverse.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tous les sondages que tu citais toi-même en première page le donnaient perdant. Ça a changé depuis janvier ?

Un article du new yorker sur les antics de trump et son activité sur Twitter toujours plus frénétique. Le ton est blasé, résigné mais toujours condescendant. La conclusion ne laisse pas de doute :

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Un peu plus d'un an à attendre. A la fois trop court et trop long d'après la journaliste mais l'issue ne semble faire aucun doute pour elle.



https://www.google.com/amp/s/www.newyor ... witter/amp

S'il n'y avait pas eu ces 70 000 voix il aurait été "à peine battu" et Clinton mal élue. Ce n'est pas un météore chu de nulle part, son discours était déjà celui de Palin ( encore plus improbable que lui, et qui servait peut-être à neutraliser les aspects progressistes du discours de McCain) en 2008. Trump paraît etre une sorte de synthèse commode entre deux courants de la droite dure américaine WASP : les isolationnistes (plutôt du Sud, et mobilisé sur la lutte contre les migrants et le refus de l'héritage des luttes pour droits civiques) et les neo cons (belliqueux au niveau international et plus sceptiques sur la démocratie représentative). Il emprunte simultanément des éléments de langage à chacun selon les dossiers. Sa politique est incoherente, mais en même temps reste, dans ses éléments, déterminée idéologiquement par des disours maintenant traditionnels et qui correspondent à des groupes sociaux homogènes. Et ce déterminisme compte malheureusement plus que son bilan.

Macron fait peu ou prou la même chose en alternant des moments gaullistes (voire même à la Pasqua pour la police) avec un positionnement UDF (et là encore c'est Bayrou sur les questions européennes er Madelin sur l'économique).

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

C'est quoi le bilan de Bush jr d'ailleurs ? Au sortir de son mandat, il avait propulsé l'Irak dans un bourbier horrible et les calendriers ou livres avec ses déclarations les plus débiles s'offraient à Noël. Aujourd'hui je vois de plus en plus de gens tenter de le réhabiliter sans jamais expliquer pourquoi.
Alors c'est quoi son bilan ? Ou celui d'Obama dont tout le monde se fait un avis si différent ? Obamacare est un mot magique pour certains et pour d'autres un désastre.

Pas foncièrement d'accord, il puise aussi dans un discours de retrait, où les USA ne doivent pas être le gendarme du monde. C'est aussi ça qui lui vaut sa popularité chez les fachos pro-Russe en France.J'aurais du mal à répondre sur le plan économique. Son mandat s'est terminé avec la crise de 2008 mais je ne saurai dire le rôle que ses politiques économiques ont joué dedans. Pour le reste, entre les bourbiers afghan et irakien, le Patriot Act et tout le reste (Katrina, etc.) son image reste mauvaise. Les presidential scholars continuent de le placer en bas du classement.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je suis pas un facho prorusse et c'est une des choses qui paraissaient séduisantes chez Trump. Comme chez Tulsi Gabbard, soutenue paraît-il par les russes. Après les adeptes de realpolitik vont dire qu'il abandonne les kurdes ou que sais-je encore.

J'ai appris récemment que Bush avait fait passé une loi quelques années avant qui facilitait la prise de prêts immobiliers pour relancer le marché, ce qui aurait presque directement créé la crise des subprimes.
Il faudrait que je retrouve l'article. J'était étonné qu'on en parle pas tant que ça.