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MessagePosté: 08 Oct 2021, 08:59 
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Basé sur des événements réels, le film dévoile d’anciennes hypothèses sur le dernier duel judiciaire connu en France - également nommé « Jugement de Dieu » - entre Jean de Carrouges et Jacques Le Gris, deux amis devenus au fil du temps des rivaux acharnés. Carrouges est un chevalier respecté, connu pour sa bravoure et son habileté sur le champ de bataille. Le Gris est un écuyer normand dont l'intelligence et l'éloquence font de lui l'un des nobles les plus admirés de la cour. Lorsque Marguerite, la femme de Carrouges, est violemment agressée par Le Gris - une accusation que ce dernier récuse - elle refuse de garder le silence, n’hésitant pas à dénoncer son agresseur et à s’imposer dans un acte de bravoure et de défi qui met sa vie en danger. L'épreuve de combat qui s'ensuit - un éprouvant duel à mort - place la destinée de chacun d’eux entre les mains de Dieu.

Au premier coup d’œil, Le Dernier duel semble être un retour de Ridley Scott dans un genre où il excelle, lui permettant une nouvelle fois de mettre en scène l'ascension d'un héros au gré de batailles sanglantes à l'épée, mais il n'en est rien. En réalité, ce nouvel opus du réalisateur s'impose presque comme l'anti-Gladiator. Tandis que ce dernier suivait le cheminement classique d'un homme qui allait chercher et trouver sa vengeance dans la violence, Le Dernier duel présente la déconstruction de ce cheminement, la déconstruction de l'égo masculin où la femme devient littéralement une commodité (le viol étant vu non pas comme une agression sexuelle sur la femme mais une prise illégale de la propriété de l'homme), une idée que l'on trouvait déjà dans Tout l'argent du monde. Ceux-là même qui trouvent comme principal défaut au dernier James Bond celui, inexistant, d'être devenu "woke" crieront sans doute bêtement aux ravages du mouvement #MeToo mais ce serait vite oublier que le tout premier long métrage de Scott, auquel le titre de son dernier renvoie d'ailleurs, cinglait déjà les excès d'une masculinité guidée par la "vertu" de l'honneur.

Si le film commence par un flash-forward aguichant le spectateur sur le duel en question, il a tôt fait de revenir en arrière pour montrer où se jouent réellement les enjeux, loin de l'arène mais dans la vie de tous les jours. Le véritable confrontation étant celle des points de vue. En effet, le récit s'inspire ni plus ni moins de l'illustre Rashomon, montrant tour à tour certains des mêmes événements mais vus par les trois différents protagonistes : le mari, le supposé violeur et la victime. S'il y a trois points de vue, c'est aussi parce que les hommes se considèrent comme les réelles victimes dans cette affaire. Et c'est en refusant toute ambigüité que le film construit son propos : il n'est nul besoin d'embrouiller quelque vérité dans un monde où, comme on nous le dit, "il n'y a pas de justice, il n'y a que le pouvoir des hommes". L'intelligence de l'écriture et de la mise en scène est de laisser les personnages se raconter comme l'auraient fait des individus de l'époque, avec leur boussole morale, sans avoir à forcer le trait sur leur caractérisation ou à faire varier grandement les versions, et de laisser le spectateur seul juge. Ce sont les racines, déjà bien ancrées, de la culture du viol qui sont exposées ici. Ces hommes s'estiment dans leur droit. L'un est noble et estime que tout lui est dû, l'autre a des origines plus humbles mais son ascension sociale a fait de lui un privilégié comme l'autre.

Les nuances qui apparaissent dans les scènes communes aux trois versions sont donc minimes et servent finalement non pas à confronter les divergences sur les faits mais plutôt à montrer comment chacun se perçoit. Les différents points de vue portent moins sur les faits que sur les individus. En adoptant tout d'abord celui des hommes, le scénario les laisse se présenter comme les héros de leur propre histoire. Avec sa coupe mulet médiévale, Damon incarne un soldat dont l'apparence laide révèle le caractère, un homme balafré par le devoir et avec une chance digne de Job, qui attend alors compensation en retour. En face, le fringant Adam Driver campe un écuyer aussi rusé que séduisant qui a tôt fait de s'acoquiner avec le comte Pierre d'Alençon campé par un Ben Affleck péroxydé à la prestation YOLO réjouissante. De ce dernier, on pourrait presque dire qu'il est dans son propre film mais sa caractérisation est justement cohérente avec la façon dont Scott a l'habitude de dépeindre le pouvoir et la royauté : immature et immorale. D'Alençon et le roi Charles VI ne sont pas si loin du Commode de Gladiator ou du Prince Jean dans Robin des Bois.

Et Dame Marguerite d'être à la merci de tous ces hommes, son destin restant sans cesse hors de ses mains. Lorsque le duel arrive enfin, il pourrait sembler hors sujet, pour ne pas dire vulgaire. Après plus de deux heures de drame, le film se conclut avec un climax d'action d'un réalisateur de 80 ans en grande forme mais est-ce à propos? Justement oui, c'est la triste conclusion du récit. Alors même qu'il en va du viol et de la vie d'une femme, in fine, l'affaire en revient à ce qu'elle était depuis le début pour ces hommes et à nos yeux : un concours de bites. De temps en temps, un plan montre la réaction, furtive, invisible, d'un autre personnage féminin, secondaire, sur ce qui se passe, et ces brefs aperçus sont lourds de sens. Mais Scott avait annoncé la couleur dès le premier plan, avec une image qui pourrait servir de profession de foi au film : on habille la Dame Marguerite au même titre que l'on enfile l'armure des futurs duellistes, les deux actions montées en parallèle, et si au Moyen-Âge les femmes n'avaient que leurs robes pour se parer, elles n'étaient pas moins dans un état de guerre constant. Le vrai duel qui se joue dans ce film, c'est celui d'une femme contre la patriarcat. Malheureusement, celui-là était loin d'être le dernier.

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MessagePosté: 08 Oct 2021, 16:05 
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Intéressé, ayant apprécié Tout l'or du Monde. Cela semble testamentaire et en boucle apparente avec les Duelliste (que je n'ai pas vus*), son premier film (à nouveau une histoire de duel, d'honneur et d'aveuglement avec un ancrage français), Ridley Scott n'étant plus tout jeune.

*mais la nouvelle de Conrad est bien

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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MessagePosté: 08 Oct 2021, 17:09 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Intéressé, ayant apprécié Tout l'or du Monde. Cela semble testamentaire et en boucle apparente avec les Duelliste (que je n'ai pas vus*), son premier film (à nouveau une histoire de duel, d'honneur et d'aveuglement avec un ancrage français), Ridley Scott n'étant plus tout jeune.

*mais la nouvelle de Conrad est bien
C'est très bien les Duellistes. Un peu long tout de même dans mon souvenir. Mais déjà très beau.
Sur l'idée de boucle, pas con mais à filer avec Alien qui installe l'idée de femme forte dans le cinéma de Scott. Dans les Duellistes, les femmes sont accessoires.

@Film Freak
Ça se situe où en terme de qualité chez Scott ? Parce que ta critique est pas très claire. Ou alors trop timide. On sent que ya du métier mais sans plus.

En tout cas confirmation de mon attente d'un hommage à Rashomon depuis l'annonce d'un film de procès médiéval. Cool.
En espérant que le traitement de la guerre des sexes ne soient pas aussi caricatural que ta critique le laisse entendre. La femme médiévale n'était pas qu'un accessoire dans un monde masculin comme le démontrait le perso de Blanchett dans Robin Hood. Même si, effectivement, c'était d'abord l'absence de l'homme qui permettait les femmes de pouvoir officiel.
Faut dire que le souvenir de GI Jane m'effraie dans l'idée d'un film de Scott féministe.


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MessagePosté: 08 Oct 2021, 17:29 
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Pour moi, c'est le meilleur Scott depuis facile 10 ans.

Après, je suis de ceux qui aiment Robin des Bois et Prometheus mais pas Cartel ou Covenant. Y a deux écoles. Mais celui-ci semble mettre tout le monde d'accord.

Formellement, Scott ne se renouvelle pas - je sais pas si à son âge c'est dans ses plans - mais c'est impeccable. On est quand même au-delà du simple savoir-faire irréprochable type Seul sur Mars.

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MessagePosté: 08 Oct 2021, 18:06 
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Film Freak a écrit:
Pour moi, c'est le meilleur Scott depuis facile 10 ans.

Après, je suis de ceux qui aiment Robin des Bois et Prometheus mais pas Cartel ou Covenant. Y a deux écoles. Mais celui-ci semble mettre tout le monde d'accord.

Formellement, Scott ne se renouvelle pas - je sais pas si à son âge c'est dans ses plans - mais c'est impeccable. On est quand même au-delà du simple savoir-faire irréprochable type Seul sur Mars.
:D
Après, ça fait bien longtemps que je n'attends plus rien de nouveau chez Scott. Mais même dans ses ratages, ya toujours quelques plans ou scènes qui déboitent.


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MessagePosté: 11 Oct 2021, 09:24 
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J'aime bien les affiches en très gros plan que l'on voit en ce moment dans les rues.


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MessagePosté: 11 Oct 2021, 10:20 
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Garçon-veau
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C'est à cause de gens comme toi qu'on a pas eu d'affiches sympa depuis Drew Struzan.

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MessagePosté: 11 Oct 2021, 10:32 
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Le Cow-boy a écrit:
C'est à cause de gens comme toi qu'on a pas eu d'affiches sympa depuis Drew Struzan.

Tu veux parler de ce qui est aujourd'hui le style par défaut des affiches de film de genre ?


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MessagePosté: 11 Oct 2021, 19:39 
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Garçon-veau
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Oui mais en moche.

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MessagePosté: 13 Oct 2021, 16:57 
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Robot in Disguise
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C'est sympa le contraste entre d'un côté du pur Ridley Scott dans l'esthétique, avec tout ce que ça comporte de lissement beau et efficace, et de l'autre cette structure en chapitres concurrents à la RASHOMON. Stimulant. Surtout que les divergences sont souvent subtiles et minimes, ne jouant pas sur d'énormes malentendus mais en effet de simples accentuations qui shiftent les perspectives. Les scènes "intercalaires" entre les points de rencontre sont d'ailleurs tout aussi utiles pour "charger" électriquement les caractérisations, ce qui permet au spectateur de revenir aux scènes communes avec un autre regard, lourd d'un autre passif des personnages.

Cependant, les chapitres sont sans doute un poil trop longs pour ce qu'ils ont à raconter. Car finalement les surprises sont toutes relatives et il y a peu de moments où on se dit "Oooh pas mal, j'avais pas vu ça comme ça". Ca déroule ce qui était prévu et prévisible, conduisant à un film un peu trop programmatique.

Le discours du film est sympa mais finalement assez convenu pour l'époque (la notre je veux dire), et surtout y a un détail qui m'a bien bien fait chier:
ce "The truth" qui reste seul à l'image après "The truth according to Lady Marguerite". Tu sens que Scott et ses scénaristes craignent d'être mal vus en jouant sur l'ambigüité, mais il n'y aucune crainte à avoir car *même dans la version de Le Gris* on voit bien que c'est un viol et que Marguerite n'est pas d'accord. C'est justement dans ce parti-pris que le film est fin (il ne biaise pas la vision de Le Gris pour montrer Marguerite prendre son pied), mais valider à l'image la vérité de Marguerite comme LA vérité ça fait film moraliste et c'est con. D'autant plus qu'au-delà du viol, le vrai scandale "dénoncé" par le film c'est davantage cette notion que c'est le mari qui serait plus floué que la femme. Bref.

Heureusement en tout cas que les acteurs sont là car ils y mettent du leur, s'amusant, jouant de leurs apparences. D'ailleurs si je trouvais sur le papier que Matt Damon ça allait pas le faire, son look de brute convient bien. Finalement c'est Affleck qui jure le plus avec sa décoloration et ses traits décidément trop lisses. Les persos secondaires sont bien et en effet tu sens que Scott aime bien les laisser en roue libre: le roitelet, Marton Csokas...

Ah oui sinon un dernier détail qui fait plaisir: le film a beau se vouloir "woke" et tout ça, au moins Scott ne se force pas à mettre des gens de couleur juste pour faire cool.

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MessagePosté: 13 Oct 2021, 17:16 
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Pareil le carton m'a gêné.

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MessagePosté: 13 Oct 2021, 19:43 
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Antichrist
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j'ai tiqué un peu mais il faut quand même se rendre compte de la connerie du public, tu évites toute polémique ainsi.


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MessagePosté: 13 Oct 2021, 20:03 
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Faut pas niveler par le bas non plus hein.


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MessagePosté: 15 Oct 2021, 09:16 
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D'accord avec ce qui est dit plus haut sur l'énorme faute que fait le film avec un simple choix de carton qui semble presque annihiler son propos. Qui a bien pu avoir cette idée de merde ? Comme si on avait besoin de ça. C'est vraiment dommage cette espèce de compromis, infime sur le papier mais qui agace inutilement tant il semble justifier l'époque, parce que le film est assez impressionnant tout à la fois dans son ampleur et dans son récit finalement très minimaliste.

Et si on se demande dans un premier temps un peu l'intérêt de cette structure puisqu'elle ne révèle que de légères différences sans jouer du tout sur des twists ou des révélations énormes, on comprend peu à peu que c'est là tout le propos du film et plus largement même sur l'Histoire en général, sur cette manière de raconter les hommes à travers leurs faits d'arme et la défense de leur honneur là où les femmes n'étaient quasiment qu'une marchandise. C'est assez fort et fait avec une vraie subtilité sans manichéisme, sans grossièreté. Jacques Le Gris et Jean de Carrouges ont sans doute tout deux sincèrement aimé Marguerite mais dans des conventions sociales où la femme n'est qu'un objet, où l'on se sert quand on en a envie.

On peut regretter un Ben Affleck miscast, ridiculement grimé et franchement moyen qui tire un peu le film vers le bas à chacune de ses apparitions vulgos (pourquoi pas avoir pris Russel Crowe ?). La BO est anonyme au possible. Et c'est en effet un peu long. Mais j'ai adoré ce côté grand roman médiéval qui au lieu de nous faire l'habituelle petite histoire dans la grande, se contente de cette histoire très précise, ce drame entre trois personnages qui a été d’ailleurs visiblement largement commenté par les historiens (https://fr.wikipedia.org/wiki/Duel_Carrouges-Legris). Et les quelques scènes de bataille sont bien violentes et trash. Comment ne pas être impressionné par ce film réalisé par un mec de 82 ans :shock: ? Aisément le meilleur Scott depuis très longtemps.

5/6

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MessagePosté: 18 Oct 2021, 09:28 
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Vous avez tout dit.

C'est intéressant de voir que Rashomon, déjà, racontait une histoire de viol et de duel à mort.

Au vu de la description faite plus haut, j'avais quand même peur de me taper trois fois les mêmes scènes "avec de subtiles variations". Or il y a finalement peu très peu de redite, épousant chaque fois un point de vue plutôt que deux versions inconciliables. Au point que le film pourrait presque être monté dans l'ordre chronologique sans trop de mal. Mais on y perdrait tout ce qui fait l'intérêt du film et le justifie très bien : chaque partie est un vrai tunnel qui donne sa chance à chaque perso et amène une réelle mise en perspective.
J'ai moi aussi trouvé qu'il n'y avait pas besoin d'insister autant à la fin entre ce fameux carton et le procès vu par la femme qui charge la barque à fond, pas aidé par ce personnage de roi déconnecté interprété de façon catastrophique par Alex Lawther.

4,5/6


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