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MessagePosté: 01 Mai 2009, 23:04 
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Tourmentée par une mère névrosée et tyrannique, la vie n'est pas rose pour Carrie. D'autant plus qu'elle est la tête de turc des filles du collège. Elle ne fait que subir et ne peut rendre les coups, jusqu'à ce qu'elle ne se découvre un étrange pouvoir surnaturel.


"Carrie" est le 16ème film de Brian de Palma, 36 ans à l'époque des faits. Nous n'avons donc pas affaire à un film "de débutant". Adaptation fidèle d'un roman de Stephen King, c'est en tout cas le premier grand succès du cinéaste, un film (certains diront son meilleur?) devenu un classique du cinéma de genre.


Mais justement, de quel genre est-il question?

Moi qui, pour ma part, m'attendais un "basique" film d'épouvante-fantastique, c'est en fait une œuvre mêlant à la fois -dans un ordre croissant- le gore, le surnaturel (voire même le mysticisme), et aussi et surtout le drame, que j'ai découverte.
D'abord, si l'aspect "sanguinolent" est en effet présent, il est limité à la fois dans l'espace et dans le temps (nous sommes bien loin du "slasher"):
la majeure partie du sang qu'on voit dans le film se concentre d'ailleurs au moment où Carrie se prend le seau de sang sur la tête: ruisselante de la tête aux pieds, son aspect pathétique et effrayant semble symboliser son état psychologique du moment, et est véritablement le "climax" du film


Ensuite, le surnaturel tient une place non négligeable dans le récit
(Carrie est télékinésique:elle a le pouvoir de faire bouger les choses en se concentrant, un peu comme Pwo Halliwel dans la série "Charmed")
: il prend place, petit à petit. De Palma sème les indices dans la première moitié du film, d'abord sans que le spectateur non attentif s'en doute vraiment, puis certaines scènes montrent que c'est bien le surnaturel qui sera le "dénoueur" de situation, dans la seconde partie du film.

Mais le surnaturel peut n'apparaître que comme un prétexte, dans le sens où ce n'est pas vraiment le moteur du film, mais plutôt le moyen donné (cadeau empoisonné?) à Carrie pour se sortir et se venger de sa situation d'exclue et d'"humiliée". Et c'est cette situation, ce drame, qui fait véritablement "avancer" le film, lui donne tout son sens.
Carrie n'est pas seulement exclue et humiliée par ses camarades filles, mais aussi par sa mère ,bigote absolue, qui lui refuse son amour et qui la considère même comme une "erreur" voire à la fin comme une "incarnation de satan". Carrie se venge (inconsciemment?) en tuant ses camarades et sa mère. Pour ce crime, elle sera ensevelie.

La toute fin du film est par ailleurs matière à interprétation: l'une "rationnelle" et l'autre faisant plonger l'histoire encore plus dans un certain mysticisme (mysticisme que le personnage de la mère incarnait déjà)
(rationnelle: la maison s'effondre involontairement à cause des pouvoirs de Carrie; mystique: Carrie est maudite, "brûle en enfer" comme l'indique le panneau de la maison dans dernière séquence de fin, et l'étrange vision d'un Jésus aux yeux flamboyants lors de l'affaissement de la maison semble accréditer cette hypothèse)

La dernière séquence du film m'a fait penser à la dernière séquence des "griffes de la nuit" de Wes Craven: même atmosphère vaporeuse, même ambiance feutrée et apaisée qui brutalement tend vers la peur panique.
Dans cette scène, l'unique survivante du bal rêve qu'elle est devant la maison ensevelie de Carrie.


Enfin, ce film m'a plu car il prend bien son temps (première partie du film surtout) pour installer une ambiance, et présenter les personnages. C'est que la personnalité des protagonistes a une importance tout particulière dans ce ballet macabre, ce huis-clos (l'action prend place dans quelques lieux seulement) pessimiste où personne, ni les coupables comme les innocents, n'en sort indemne
(mort, damnation ou folie)


5/6


Dernière édition par Nijal le 18 Aoû 2009, 21:36, édité 1 fois.

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MessagePosté: 02 Mai 2009, 11:06 
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Eh beh, je sais pas ce que tu as fait pendant ton absence, mais t'as pris du galon !
Une piste de lecture importante pour bien apprécier ce film c'est aussi de le voir comme une métaphore de la condition féminine.

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MessagePosté: 02 Mai 2009, 15:37 
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Ah oui? C'est-à-dire?


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MessagePosté: 02 Mai 2009, 15:59 
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Schtroumpf sodomite
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Nijal a écrit:
Ah oui? C'est-à-dire?


J'ai vu le film y'a une dizaine d'années, donc c'est pas super frais dans mon esprit. Mais y'a un indice assez explicit au début du film, quand elle prend sa douche et qu'elle découvre qu'elle a ses règles pour la première fois. Ce n'est pas un hasard si à la fin du film elle se retrouve aspergée de sang.

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MessagePosté: 02 Mai 2009, 16:15 
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Bah que dire, c'est le meilleur film de "vilain petit canard" du monde, C'est le Elle est trop bien du film de porc saigné. On a peur, on est touché, et on finit par être logiquement aquis à la cause vengeresque d'une Carrie hors de tout contrôle. On a beau l'avoir vu et revu, on s'indigne toujours aussi viollement de la sale blague qui lui est reservé et on est toujours autant bluffé par la manière dont elle est orchestré par un De Palma en pleine possession de ses moyens. ça s'appelle un classique !

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MessagePosté: 02 Mai 2009, 16:58 
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Tetsuo a écrit:
Nijal a écrit:
Ah oui? C'est-à-dire?


J'ai vu le film y'a une dizaine d'années, donc c'est pas super frais dans mon esprit. Mais y'a un indice assez explicit au début du film, quand elle prend sa douche et qu'elle découvre qu'elle a ses règles pour la première fois. Ce n'est pas un hasard si à la fin du film elle se retrouve aspergée de sang.


Ah d'accord.

Et j'avais oublié de dire que comme, le souligne F des Bois, les émotions qui viennent sont plutôt celles du registre de l'indignation, sentiment auquel s'ajoute la peur, une peur qui peut s'installer du fait du surgissement programmé du surnaturel (ainsi que par l'ambiance globalement inquiétante du film, dont les plans avec la mère sont pour beaucoup).

Je rajouterais que même si les effets purement "gores" et "épouvante" (au sens premier du terme) ont été dépassés depuis longtemps par de nombreux films, il y a quand même quelques scènes qui font froid dans le dos: l'actrice principale -avec son regard de folle- n'y est pas pour rien, et De Palma utilise habilement l'écran divisé ("split screen") et la couleur (images rouges).


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MessagePosté: 02 Mai 2009, 17:37 
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Tetsuo a écrit:
Eh beh, je sais pas ce que tu as fait pendant ton absence, mais t'as pris du galon !


Il revient avec Dider Super et ça... Il a juste arrêté de déconner.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

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MessagePosté: 02 Mai 2009, 19:38 
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Nijal a écrit:
"Carrie" est le 16ème film de Brian de Palma, 36 ans à l'époque des faits

Mmmhh... premier long en 1968, Carrie c'est 1976, ça lui aurait donc fait un rythme de 2 films par an ??? Doit y avoir gourrance dans les chiffres, là.

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MessagePosté: 02 Mai 2009, 19:54 
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Pandi a écrit:
Nijal a écrit:
"Carrie" est le 16ème film de Brian de Palma, 36 ans à l'époque des faits

Mmmhh... premier long en 1968, Carrie c'est 1976, ça lui aurait donc fait un rythme de 2 films par an ??? Doit y avoir gourrance dans les chiffres, là.


En fait, je me suis renseigné sur allociné, et son premier film date de 1960. Mais peut-être n'a-t'il fait que des courts-métrages avant 1968? Je ne sais pas.


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MessagePosté: 02 Mai 2009, 21:20 
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Pour les longs métrages

1968 : Murder à la mod
1968 : Greetings
1968 : The Wedding Party, coréalisation avec Wilford Leach
1970 : Dionysus in '69, coréalisation avec Richard Schechner
1970 : Hi, Mom!
1972 : Attention au lapin (Get to know your rabbit)
1973 : Sœurs de sang (Sisters)
1974 : Phantom of the Paradise
1976 : Obsession
1976 : Carrie au bal du diable (Carrie)

Les courts :

1960 : Icarus
1961 : 660124 : the story of an IBM card
1962 : Wotan's wake
1964 : Jennifer
1965 : Bridge that gap
1966 : The Responsive Eye
1966 : Show me a strong town and I'll show you a strong bank

Cela fait donc 16 films (longs et courts) avant Carrie (qui est le 17ème).

Salut Nijal ; sympa que tu reviennes sur le forum.


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MessagePosté: 02 Mai 2009, 21:40 
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Kinky Kelly
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Ohlala, mais y a encore de grands malades, par ici, à ce que je vois.

Quand on parle de films d'un réalisateur, on inclut rarement (jamais ?) les courts métrages, non ? A moins de les mentionner spécifiquement.

Enfin bon, c'est de l'enculage de mouches.

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MessagePosté: 03 Mai 2009, 00:55 
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Oui, comme tu dis.


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MessagePosté: 19 Mai 2010, 00:01 
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Spoilers de la mort.

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De l'époque, chez De Palma, j'ai seulement vu Phantom of The Paradise, qui est impressionnant mais qui finalement m'avait laissé un peu froid. Ça me semblait un travail nerveux et sur-calculé qu'il était facile d'admirer, mais dans lequel il était quasiment impossible d'entrer (par rapport à des films plus tardifs, comme L'impasse, où la virtuosité ne gêne en rien l'immersion dans le film, bien au contraire).


Gros plaisir du coup de retrouver ce DePalma un peu plus brut, plus jeune (moins fluide aussi), mais également de pouvoir se laisser embarquer. Il y a évidemment un côté jouissif et cynique (l'aspect jeu de massacre et plaisir de la vengeance) qui donne autant de force au film qu'il en limite un peu l'ampleur. Mais en n'utilisant pas Sissy Spacek dans ce trip-là (elle a un jeu outré mais c'est jamais grossier, elle reste vraiment un personnage touchant), et en ménageant régulièrement de vraies belles scènes (le plan-séquence tournant de la danse, magnifique), DePalma arrive finalement à faire de son apocalypse une séquence habitée, magnifique, émouvante. Je m'attendais vraiment juste a un défouloir, alors que ça repose finalement sur une simple explosion d'énergie qui se répand avec douleur. Superbe scène.

Pour le reste, et c'est frappant dès le plan-séquence d'ouverture, DePalma a toujours autant d'or dans les doigts (vraiment, il a "le" truc, il y a pas un plan où le choix d'angle est pas d'emblée passionnant, motivant), et c'est finalement d'autant plus frappant dans les effets.
Le split-screen, à ce titre, est l'un des rares vraiment réussis que j'ai pu voir au ciné, probablement parce qu'il repose moins sur deux espace mis en parallèles que sur une série d'actions/conséquences. De manière générale, à partir de ce principe, je trouve remarquable que toute la magie de Carrie passe uniquement par des effets non pas dans le plan (des effets spéciaux quoi), mais par des effets de montage (jusqu'à l'extrême du passage carambolage). Ils sont certes appuyés, visibles, mais il y a derrière ça la jolie idée que le pouvoir de Carrie est purement cinématographique.
Et puis plus simplement, la capacité à filmer comme un Dieu se ressent dans les plans les plus simples : Carrie qui remonte l'escalier, rouge de sang contre les murs dorés, c'est d'une de ces douceurs... De la mise en scène dans le feutre.

Bref, même si je regrette un peu que les 10 dernière minutes choisissent plutôt la part cynique / jeu de massacre (après c'est réjouissant et efficace, je dis pas) que le potentiel plus ambigu et lyrique de l'apocalypse que le film a mis en scène, le tout m'a dans l'ensemble foutu une bonne claque.

J'ai pas assez de recul pour en parler mieux, j'en sors tout juste. Je serais curieux de connaître vos avis, je m'en vais lire celui de Nijal (qui a l'air particulièrement inspiré, diantre !)


5/6


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MessagePosté: 19 Mai 2010, 00:16 
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Tom a écrit:
Je serais curieux de connaître vos avis, je m'en vais lire celui de Nijal (qui a l'air particulièrement inspiré, diantre !)

J'avais été assez déçu quand je l'avais découvert, tardivement, il y a quelques années...l'impression que le film s'arrête juste quand il commence enfin...faudrait que je le revoie maintenant que je suis averti, surtout qu'après cette vision, j'avais analysé le split-screen au bal en cours à la fac et ça m'avait interpellé, comme si je redécouvrais le film...

Cela dit, je suis pas vraiment fan de ce que j'ai vu du De Palma d'avant Blow Out, je préfère ses films des années 80 et 90 (et à partir de 2000, ça se délite à nouveau à mes yeux).
Mais j'ai des lacunes cela dit.

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MessagePosté: 19 Mai 2010, 00:22 
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Film Freak a écrit:
Cela dit, je suis pas vraiment fan de ce que j'ai vu du De Palma d'avant Blow Out, je préfère ses films des années 80 et 90 (et à partir de 2000, ça se délite à nouveau à mes yeux).

Du très très peu que j'ai vu, je ressens aussi ça (et idem, Dalhia et Redacted c'est non). Je sais que c'est très flou comme terme, mais dans les années 90 ca me semble vraiment plus fluide, on ne voit plus l'effort en quelque sortes. Et puis tout ce qui tient au cinéaste jeune (la provoc, l'obsession de faire ses preuves et d'en mettre plein la vue) est parti.

Mais comme tu dis, le fait d'être averti (j'avais déjà vu des photos de la scène de bal) doit beaucoup jouer, car on en surveille du coup des signes durant tout le film (dès la scène des règles du début, avec l'image de fin dans la tête, c'était tout de suite plus fort). Je suis pas sûr que j'aurais autant apprécié le truc sans ça.


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