Forum de FilmDeCulte

1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce.
Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose.
Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Au château de la Bête, ce n’est pas la mort qui attend Belle, mais une vie étrange, où se mêlent les instants de féerie, d’allégresse et de mélancolie.
Chaque soir, à l’heure du dîner, Belle et la Bête se retrouvent. Ils apprennent à se découvrir, à se dompter comme deux étrangers que tout oppose. Alors qu’elle doit repousser ses élans amoureux, Belle tente de percer les mystères de la Bête et de son domaine.
Une fois la nuit tombée, des rêves lui révèlent par bribes le passé de la Bête. Une histoire tragique, qui lui apprend que cet être solitaire et féroce fut un jour un Prince majestueux.
Armée de son courage, luttant contre tous les dangers, ouvrant son coeur, Belle va parvenir à libérer la Bête de sa malédiction. Et se faisant, découvrir le véritable amour.

J'ai vu le Disney y a longtemps, j'ai vu des passages du Cocteau - mais pas tout le film. Je comprends mal le projet complètement bancal au niveau de l'écriture avec des persos "Disney" et des choses plus fantastiques. Le début est très mauvais - les acteurs sont nuls, la caractérisation est grossière.
Puis ça s'améliore au fil du film. Les flash-backs sont réussis, Cassel est bien, c'est un fantastique un peu à La Labyrinthe de Pan, assez intéressant. Il y a une scène très forte à la fin.

Reste que le romantisme est absent, que ça m'a rappelé que Cassel jouait dans Sa majesté minor. Que je ne vois pas comment cela peut marcher.

2-3/6

Karloff, le tueur.

J'ai beaucoup d'affection pour Christophe Gans. J'ai pas grandi avec Starfix mais j'apprécie son ambition, même si elle n'est pas toujours transformée. J'aime bien ses films, que je trouve tous imparfaits, pour leur sincérité et générosité. Crying Freeman fait un peu DTV mais c'est un bon essai, Le Pacte des Loups est jubilatoire dans ses passages nanardesques comme dans ses passages badass, et Silent Hill, bien qu'un peu mou et basique, est classe et loin d'être creux. Il propose chaque fois une imagerie assez forte et je trouve qu'il s'améliorait de film en film.

Arrive donc La Belle et la Bête.

J'aimerai ne pas spéculer sur un hypothétique manque d'implication de la part du cinéaste sur ce projet, après tous ses projets avortés (Nemo, Bob Morane, Rahan, Tarzan, Onimusha, Fantomâs), presque tous plus excitants qu'une nouvelle version d'une histoire qui compte déjà deux films "définitifs".

Le principal souci du film, c'est qu'il n'a strictement rien à propos d'un tant soit peu original dans le traitement. Loin de moi l'idée de défendre les récentes resucées US de contes de fées, tel que Blanche-Neige & le Chasseur par exemple, mais toutes présentaient au moins un soupçon d'idée dans la réinterprétation de récits mille fois adaptés.

Ici, j'ai l'impression que Gans se contente d'illustrer, ne sachant pas particulièrement quoi raconter, ni vraiment à qui s'adresser. Tout est assez grossier, qu'il s'agisse du sempiternel artifice narratif où un personnage raconte l'histoire en lisant un livre dont on voit les pages se tourner et les dessins devenir des plans, ou de la caractérisation qui fait des frères mais surtout des soeurs de Belle des archétypes horripilants. La cible principale semble être les enfants, comme en témoignent ces créatures inexploitées et donc complètement inutiles de chiens mutants (forme qui n'a d'ailleurs pas grand sens dans l'univers que s'invente le film), et "l'humour" des soeurs donc, mais je doute qu'ils soient réellement divertis par un film dont la magie ne prend jamais.

Les rares moments qui paraissent incarnés sont ces quelques scènes, dans le dernier acte principalement, où l'on sent que Gans y trouve enfin son compte, embrassant la fantasy pure. Ainsi, par bribes très fugaces, on retrouve un aspect "livre d'images" qui a pu intéresser le metteur en scène.
Mais le reste du temps, c'est franchement ennuyant.

Ça sent la naphtaline. Des costumes aux décors, ce n'est pas très inspiré. Beaucarne signe une de ses photos les plus chiquées. La musique omniprésente, surtout au début, surligne l'humour et désamorce toute tentative de premier degré. Et la performance capture pour le visage de la Bête laisse à désirer. Je veux bien qu'en France on ait pas le temps, l'argent (et le talent) des blockbusters US mais quand même, Gollum c'était il y a 12 ans. Ici, on dirait que le visage est un masque et que l'on a animé la bouche. Elle est inexpresisve, cette Bête. Son visage est figée. C'est plus proche des animaux Babe que de Davy Jones dans Pirates des Caraïbes.

Cassel cachetonne. Seydoux détonne. Et le casting, dans son ensemble, témoigne une fois de plus de l'incompétence de Gans en tant que directeur d'acteurs. Je comprends qu'il faille embaucher des acteurs étrangers pour assurer la corpoduction interationale, mais il est inutile d'embaucher une meuf avec un accent à couper au couteau ou un acteur qui ne parle pas français et que l'on double alors avec une voix qui ne lui va pas du tout (Eduardo Noriega donc, avec une voix style Thierry Desroses/Benton dans Urgences). On retrouve d'ailleurs nombre de défauts du Pacte des Loups que le réalisateur avait gommé sur Silent Hill, comme cette overdose de ralentis placés n'importe comment.

Non, vraiment, c'est du gâchis. Et ça va probablement se planter et une fois de plus flinguer tous les autres projets français ambitieux.

À dans six ans, Christophe.

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Teeeeeeeeellement pas surpris... J'ai failli être avec vous, puis je me suis dit que je n'avais pas envie de tirer sur l'ambulance.

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N'écoutez pas Film Freak

la bande-annonce donne tellement pas envie

Ben disons qu'elle annonce... les deux avis qu'on vient de lire.

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Netflix les gars, Netflix.

C'est moins moche

Ca dépend.

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Plus de notes à ce que je vois. La révolution est en marche (ou pas).

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CroqAnimement votre

Oui c'est fini...ici, au moins (je note toujours sur le site, sur FDC, sur IMDb).

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. Bon là à vue de nez c'est un 2.

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CroqAnimement votre

Bingo.

vous voyez que ça sert à rien?

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Ca va être le nouveau jeu, deviner tes notes.

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N'écoutez pas Film Freak

Pour un blockbuster US, c'est 4,5/6

Le mec qui veut qu'on le lise.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."