Arnotte a écrit:
On "culpabilise" d'aimer tel ou tel film
C'est marrant de parler de "culpabilité", et c'est marrant de voir que ce sont ceux que le mot "decomplexer" genent qui en parlent...
Si le fait d'utiliser le terme de "cinema decomplexé" est revelateur de quelque chose, le fait de parler de "culpabilite" l'est tout autant et en dit long sur la façon dont on apréhende le cinéma.
Pour ma part je n'ai pas suivi tout débat, mais pour moi lorsque l'on parle de cinéma decompléxé signifie que l'on a pris plaisir à regarder un film tout en étant conscient des défauts du film et notamment - principalement même - la simplicite, voir la grossièreté de ce film.
Le meilleurs exemple pour moi étant Bad Boy 2, summum du n'importe quoi jouissif (aprés on aime ou pas....) ou plus récemment j'ai vu "Alien VS Predator" qui est selon une infamme bouse mais on pourrait pourtant parler de cinéma décomplexé tant le réalisateur se fiche de ces illustres prédecesseurs (et du coup ce n'est pas une qaulite, mais un gros défaut).
Je pense aussi que lorsque l'on parle de cinéma décomplexé, c'est ausis synonyme d'"assumer". Bay et Anderson dans les 2 films que j'ai cité sont conscients de ce qu'ils font et l'assument totalement, pour le meilleur avec Bay quand on aime, et pour le pire avec l'autre qui accumule ratages sur ratages et devrait penser sérieusement à changer de registre voir de métier... "6 pack" ne sera jamais un film décomplexé par exemple alors que "le boulet" en est un selon moi (et on est pourtant tous d'accord pour dire que "le boulet" ne vaut pas un bon Weber)...
Quand à la notion de culpabilité, c'est marrant mais ça m'est totalement étranger.... comme quoi hein..