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Aka Once upon a time in America and China



Wong Fei-hung, se rend en Amérique avec Yee et "Pied bot" pour voir une succursale de sa clinique. Durant le trajet, ils sont attaqués par des indiens. Le docteur Wong est séparés de ses amis et devient amnésique (Wiki)

L'arrivée de Sammo Hung à la tête de la chorégraphie des combats et surtout de la mise en scène apporte un peu de sérénité à cette série devenue particulièrement hystérique dans l'épisode précédent... C'est ce qu'on observe d'emblée, un grand classicisme, qui rejoint assez bien l'espace "western" du film. A ce niveau là, c'est aussi un peu frustrant : on ressent un certain amour pour ce genre et une envie de premier degrès parfois, une utilisation de l'espace pas dégueulasse notamment, mais c'est souvent parasité par une dimension parodique de parc d'attraction plus proche d'un Retour vers le futur III que de Mort ou vif de Sam Raimi...

C'est essentiellement causé par la difficulté dans la direction d'acteurs US de seconde zones, qui rappelle la molesse des derniers Terence Hill, à commencer par le héros américain joué par un Jeff Wolfe catastrophique (dont le look est assez proche... d'Owen Wilson dans Shangaï Kid), mais l'incarnation des indiens pose aussi vraiment problème et gâche toute la partie pourtant intéressante où Wong Fei Hung évolue amnésique parmis une tribue. Le méchant principal est assez ridicule aussi, même s'il n'est pas sacrifié comme ceux de l'épisode précédent...

On sent que le film s'inscrit dans toutes cette vague précédent la rétrocession, comme les Jackie Chan type Rumble in the Bronx, testant le marché US, en prime de tout le beau monde devant et derrière la caméra qui s'apprète à essayer d'aller voir ailleurs : la thématique de l'exode est très présente, et la célébration de l'immigration chinoise est assez amusante, le film figurant finalement cette communauté comme cloisonnée, comme elle l'est chez elle par les magouilles politiques et les concessions internationales... Sauf qu' ici la dite communauté arrive finalement à mettre qui elle veut à la tête du pouvoir!

Wong Fei Hung est plus que jamais un reste de Chine ancienne dans un monde moderne, et l'aspect deconstruction du personnage via l'amnésie de la première partie joue encore plus ici, tout comme son impact assez désuet sur le groupe et l'éclatement de ses disciples (le personnage boufon de Sol, qui a ouvert sa propre clinique, est même nettement plus supportable dans cet épisode). Reste que Jet Li est définitivement plus à l'aise dans les divers aspects du rôle que Vincent Zhao, on retrouve le plaisir de combats longs sans surdécoupages, les passages sentimentaux avec Rosamund Kwan nous évitent aussi les petites danses poétiques devenues un peu éculées ... l' humour mieux canalisé aussi, et j'aime bien les remix du thème principal, même avec les chants indiens façon Deep Forest

Anecdote amusante, le film est réputé avoir déçu au box office de Hong Kong parce que sorti notamment la même semaine que... le film de Sammo Hung réalisé pour Jackie Chan (Mr Nice Guy)

Tu me donnes envie de le revoir. ( Purée il faut que je retrouve ma vhs et mon magnéto)

La VHS était en scope? Je relisais une vieille chronique des DVD HK vidéo, et j'avais lu que ça avait été les premiers dans le monde à le sortir en scope en DVD

Oui, scope. C'était vraiment les meilleures éditions VHS du monde les HK, je les ai toutes gardé.

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Pareil j'en ai une quinzaine et j'arrive pas à m'en séparer.

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CroqAnimement votre

Pareil

Moi je me suis carrément acheté un magnéto l'année dernière pour pouvoir me les revoir !


Bon sinon, Sammo Hung n'a pas réalisé de film depuis, et c'est bien triste.

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En tournage :
http://www.imdb.com/title/tt4076934/?ref_=nm_flmg_dr_1

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Oh !

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Il tient le coup...