Forum de FilmDeCulte

Le paradoxe c'est que l'abstention renforce le poids de la présidentielle, avec un président qui ne se sent plus redevable de rien à personne. Il est vrai que c'est déjà le cas, et que Macron réecrit l'histoire pour 2017 en parlant de la mort du barrage républicain dès cette date. Si les électeurs LFI veulent vraiment emmerder Macron qu'ils votent pour lui

On voit un peu cette logique avec Abyssin qui enfonce la présidente d'Université qui soutient Macron.

De toute manière dans 5 ans on a probalement un dipôle RN/LFI , on verra si la gauche peut se recomposer autour d'un parti qui a raison sur tout mais qui contrairement au RN n'a jamais cherché des municipalités ou des regions (sinon cela sera un monopole RN et en effet autant la jouer franc jeu maintenant)

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Macron est incroyablement détesté, à cause de sa politique de ces 5 années.
Je le comprends parfaitement, j'ai voté contre lui au premier tour.

Ce second tour, personne n'en voulait.
Je le comprends parfaitement, j'ai voté contre ça au premier tour.

Pourtant, Macron a bénéficié d'un surplus de votes par rapport à 2017, et le second tour qui n'enchantait personne a finalement eu lieu, assez largement, grâce au vote utile de part et d'autres.

Bon bah moi j'ai voté pour dégager les deux, et pour une VIème république... donc je m'abstiens !
Je me suis exprimé, ça y est, c'est fait.

Ca me rappelle quand j'étais juré d'assises sur une affaire de meurtre ; j'étais contre le fait de condamner l'accusé, parce qu'il n'y avait aucune preuve matérielle, et que le doute devait lui profiter. Tout le monde était pour le condamner. J'ai fait durer les débats, on a voté, et j'étais toujours le seul à le relaxer. Donc il a été condamné à la majorité. C'est la démocratie.

Mais il y a eu un second tour, il fallait revoter... Pour déterminer sa peine. Sauf que ce n'était plus à la majorité, mais à l'unanimité... J'étais obligé de voter. Obligé de décider de la peine de quelqu'un que je voulais relaxer...

15 ans de prison ? On a voté, pas d'accord. 20 ans ? On a voté, pas d'accord. 18 ans ? On a craqué, tous d'accord. Rien n'avait plus aucun sens, alors que c'était la vie de quelqu'un, comme une politique détermine la vie et la mort de dizaines de millions de gens (l'éducation, la sécurité, les conditions de travail, le logement, la fin de vie etc.).

Sauf qu'à la présidentielle, pas besoin d'unanimité, fort heureusement. La majorité suffit.
Donc elle peut se faire sans moi.

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I think we're gonna need a helmet.

Oui, mais je vois pas trop comment tu peux concilier ça avec la possibilité, certes faible, que Le Pen passe. Parce que ta comparaison avec ton jury d'assise ne tient pas : ici, tu décides de d'abstenir... en ayant un résultat que tu préfères, mais tu espères que les autres arriveront à ce résultat-là pour toi.
Je voterai blanc en ayant internalisé la possibilité qu'elle gagne, et ça me fera ni chaud ni froid. Mais toi, t'en es pas là, si ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Autant je peux te suivre sur le reste, autant la remarque du "ce second tour personne n'en voulait" c'est non. Tu as les électeurs de Le Pen et Macron qui voulait de leur candidat au second tour point barre. Cette remarque est du même niveau que les étudiants de la Sorbonne : c'est-à-dire que ça décrédibilise le résultat des urnes et que c'est par conséquent antidémocratique.

C'est évidemment infiniment plus compliqué que ça, avec cette tendance au vote utile dans cette 5ème république claudicante.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'avoue, je ne sais pas comment tu fais.

Pour moi, Le Pen, ça reste le mal absolu. C'est parce que le système est construit pour Macron que je m'y soustrais. Je prends le risque, mesuré, parce que d'autres vont lui faire barrage. Autrement, j'irais voter contre elle.

Même le vote blanc de Deudtens, je n'arrive pas à l'envisager comme option, parce que c'est encore une participation.

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I think we're gonna need a helmet.

https://www.marianne.net/politique/macron-le-pen-ce-duel-dont-les-francais-ne-veulent-pas-en-2022

Une large majorité (80%) n'en voulait pas. Les macronistes espéraient que Le Pen se plante, même si elle facilite l'élection de Macron. Et les lepénistes espéraient que Macron se fasse virer dès le premier tour, pour éviter un front républicain.

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I think we're gonna need a helmet.

Je l'ai déjà expliqué ici : je crois en la démocratie, en nos institutions, et je ne vois aucun signe au niveau de l'appareil du parti RN qui tende vers la création de milices et de l’éradication de la démocratie.
Son programme et son conservatisme de village gaulois ne détonneraient pas dans les années 50, mais il reste enraciné dans les institutions, et en ça, je suis persuadé que ce sera une parenthèse comme une autre.

Et au-delà de ça, je suis également convaincu que les errements technocratiques de Macron nous mènent à la catastrophe, donc...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non mais bon le référundum qu'elle promeut (avec l'intention qu'ils tournent au plébiscite) peut être aussi une manière de diluer les institutions. Il faut en faire un bon usage. On le voit avec la Nouvelle-Caledonie. A force d'être répétés les référundum censés se confirmer les uns les autres aggravent plutôt la crise. Si toutes les questions de société ou de politiques extérieures deviennent matière à campagne électorale ce n'est pas forcément sain ni une forme de démocratie directe...

En 25 ans on a eu un réferundum pour le quinquenat qui a contribué à avoir des présidents trop forts alors que c'était présenté comme une question quasi-technique, un autre sur l'UE dont la réponse n'a pas vraiment eu d'impact. Ce n'est pas la panacée.

En principe un parti a une ligne suffisamment claire pour que les électeurs se prononcent dessus. Il peut echouer ou reculer (comme les Verts sur le nucléaire suite à la guerre en Belgique, ou les premières années de Mitterrand sur les nationalisations ou la relance mais au moins il a essayé de l'appliquer).

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Jean-Paul Sartre

Tout ce qui a déjà existé sous Macron (pas seulement de son fait, aussi en contestation), alors je n'imagine même pas sous Le Pen. Le racisme décomplexé, encore décuplé... Il doit te manquer un nerf, c'est pas possible

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Je l'ai dit plus haut : sur certains points, le programme de Macron est bien pire que celui de Le Pen (et vice versa). C'est pour moi choisir entre deux trucs dont je ne veux pas, et c'est pas parce que Macron fait partie du camp du bien qu'il est plus respectable à mes yeux. En quoi son mépris de classe saillant (son traitement des Gilets jaunes reste indélébile dans son bilan de merde) vaut mieux que la détestation de tout ce qui n'a pas une carte d'identité française chez LP ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Le problème de Macron c'est qu'il n'a pas de programme. Le Pen aussi finalement qui la joue "soft ou dure, en tailleur ou en vinyle c'est vous qui voyez je n'exclus rien".
Aucun candidat à la présidentielle n'avait vraiment de programme d'ailleurs, tellement l'élection est théâtralisée et personnifiée. Au mieux c'était "la gauche a ouvert la fenêtre d'Overton" comme dit Usul. Super ..

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Jean-Paul Sartre

Sors de ta grotte.
Le Pen a un programme très détaillé. Mélenchon en avait un aussi.

Macron, c'est plus : regardez ce que j'ai fait de beau pendant 5 ans... et c'est ce que vous aurez pendant 5 ans de plus.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Super le programme de Mélenchon. Avec 500 propositions du type "on décide de quitter le Mali, et puis après on fait un consultation (de qui ? où ?) sur la question". Qui décide quoi et qui assume quoi à la fin ? Où est l'engagement à faire quelque-chose ? il esquive le moindre critère qui permettrait de se prononcer sur le succès ou l'échec de sa politique . Désolé je ne peux pas voter pour cela. C'est l'excès inverse du tournant managerial de Macron.

A la limite qu'il propose "on sort de l'impasse au Mali" ou bien "c'est trop complexe pour décider, je n'ai pas d'avis particulier sur la question'" et c'est suffisamment clair.

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Jean-Paul Sartre

Bon elle commence en étant toujours aussi nase hein... #débat

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