Forum de FilmDeCulte

Peut-être qu'à l'époque les salles indépendantes pouvaient décider d'une interdiction s'ils la jugeaient nécessaire, mais moi je t'assure qu'à Cognac en avril 85, Terminator était interdit aux - de 13 ans, c'était en gros sur l'affiche, et j'avais dû me faire accompagner d'un grand cousin pour aller le voir, avec la flippe qu'on me refoule quand même.

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"Dans une France fictive, une nouvelle loi autorise un spectateur en état de détresse morale à attaquer un spectateur qui fait "Eeeeeeehng"..."
Qui-Gon Jinn, 16.10.2014

Ah mais je te crois, mais je puis t'assurer que je n'ai pas eu ce problème et que IMDB semble confirmer - les quelques photos de l'affiche que j'ai retrouvées sur le net ne mentionnent d'ailleurs pas l'interdiction.

Je précise l'avoir vu au Marignan Pathé sur les Champs Elysées, au moins les deux premières fois, donc pas vraiment des salles indépendantes.

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There is no such thing in life as normal

Obélix est tombé enfant dans la potion magique; pour moi c'est dans le cinéma que je suis tombée dès ma naissance. J'ai eu la chance de grandir dans un cinéma (c'était le travail de mon père), le nez levé vers les affiches des films à venir qui peuplaient le hall; il fait comme qui dirait partie de mon héritage génétique. J'ai été élevée au western spaghetti et au film de karaté.

Tous ces films je les ai vus pour la 1ère fois sur grand écran:
Au-delà d'Il était une fois dans l'Ouest que j'ai vraiment apprécié beaucoup plus tard, c'est Mon nom est Personne que je revois toujours avec le même plaisir. La chevauchée de la horde accompagnée de la musique de Léone, ça me donne toujours des frissons.
Le choc d'un nouveau genre, le film de karaté, avec La rage du tigre et l'impressionnant (pour moi et pour l'époque ) La main de fer. Jamais revus depuis. Ces films ont amorcé le phénomène Bruce Lee.
Jamais revu depuis non plus Deux enfants qui s'aiment qui a chaviré ma préadolescence et reste pour moi un film phare.
Dans la même catégorie, César et Rosalie, dont je n'ai jamais pu m'expliquer pourquoi cette histoire d'adultes a pu fasciner à ce point la gamine que j'étais alors. Je l'ai revu des dizaines de fois et le revois régulièrement sans arriver à m'en lasser.
La grande casse, dans mon souvenir, c'était le vrai film de ouf où lorsque l'action démarre, on en prend plein les yeux, pas une minute de répit, ça dépote dans tous les sens, bref un pied énorme aussi fort que la poursuite de Bullit. J'ai eu l'occasion de le revoir, il y a quelques années et, c'est sûr, on a fait mieux depuis et donc notre exigence et nos goûts ont évolués. Notre capacité d'émerveillement, comme le dit si bien Rotary, n'est plus la même. C'est avec ce film-là que j'ai vivement ressenti toute la connerie du temps qui passe et de nous qui devenons infidèles à ce que nous étions.

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Chlochette, née en avril 1987.

Mes parents n'ayant jamais eu la télé, je n'ai abordé le cinéma qu'assez lentement, et par petites touches.

Chez mes grands-parents au début, pendant les vacances avec mes cousines, c'était beaucoup de Disney (Robin des Bois en tête, je pense que je le connais encore par cœur...), et quelques autres films/téléfilms (dont un truc que je n'ai jamais retrouvé, l'histoire d'une gamine black qui voyage dans le temps et se retrouve à la cour du roi Arthur, je trouvais ça génial). C'est chez eux aussi que j'ai découvert ET, mon premier "vrai film", vu avec mes parents, un soir et pas un après-midi. C'était un peu la fête, quoi.
Chez une amie de mes parents qui avait un grenier aménagé en salle TV, je me suis maté les Goonies en boucle pendant des WE et des WE... Je pense que c'est le premier film qui m'a vraiment marqué, peut-être aussi parce que les conditions de visionnage étaient parfaites (gros canapé, grosse couette, dans une vieille maison en pleine campagne avec tous les bruits que ça suppose, c'était déjà une aventure rien que de le mater). Je l'ai revu une fois où il passait au MK2 Beaugrenelle, il y a qques années, ça m'a "déçue" (l'expérience ciné, pas le film, bien sûr).
Après, pendant mes années de primaire, le maire de mon arrondissement payait à tous les écoliers une séance au Grand Rex pour le Disney de l'année. J'ai donc vu Aladdin, Le Roi Lion, Toy Story, Le Bossu de Notre-Dame, Hercule. Plus que les films en eux-mêmes je me souviens de la Féérie des Eaux à laquelle on avait droit, et puis le Grand Rex quand tu as 6-7 ans c'est quand même sacrément impressionnant. Je n'avais toujours pas la télé à la maison, mais j'avais des cassettes audio du Roi Lion et d'Aladdin, usées jusqu'à la corde.
Et puis en Bretagne, où on allait souvent pour les Fêtes, c'était Ninja Kids. Une année, la douzaine de gamins qu'on était avions décidé de le mater en continu (visionnage, rembobinage, visionnage...), avec l'impression de faire un truc de dingue. Je crois qu'on l'a regardé 5 ou 6 fois d'affilée.

Je ne sais franchement pas quel est le premier film que j'ai été voir au cinéma. J'ai de vagues images du début de la séance du Cinquième Elément (au Grand Rex), j'ai le ticket des Anges Gardiens (vu au Gaumont Impérial, qui n'existe plus), je sais que pour Mr. Ripley j'avais eu peur que le film ait commencé, que pour Sixième Sens je n'avais pas ma carte d'identité et il a fallu retourner chez nous la récupérer, je me rappelle de la file d'attente pour Titanic (Max Linder).

Je crois qu'à partir de mes 11-12 ans j'ai beaucoup plus été au cinéma, mais mes parents n'étaient pas forcément branchés films "US grand public", du coup j'ai d'énormes lacunes à ce niveau, que je n'ai jamais rattrapées de peur de ne pas les apprécier à leur juste valeur...

J'ai découvert le cinéma avec une trentaine de films marquants et des centaines de daubes infâmes que je dévorais à la chaîne avec des copains. L'été, les après midi, on pouvait regarder 3 4 slashers d'affilée, ou des films d'arts martiaux HK, ou de la SF de série Z. On savait que c'était mauvais mais on adorait ça. J'ai grillé ma capacité à voir des mauvais films en un temps record.

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Tennis de Table Bordeaux

_Zazaza_, née en janvier 87.

Mes parents ne sont pas cinéphiles, mais j'avais des VHS à la maison et surtout on m'enregistrait des trucs. Je me souviens qu'à côté des Disney, j'avais une partie de la collection de film de Don Bluth que j'ai tout autant regardé (avec JULIE ET STEPHANE, ma première série !)
Chez moi, j'avais une cassette sur laquelle y'avait SOS FANTOMES 2, un épisode (ou le dessin animé entier ?) des TORTUES NINJA et BABAR le film, elle a souffert cette VHS tellement je l'ai maté.
Je me souviens aussi avoir beaucoup vu WAYNE'S WORLD, même sans rien comprendre, ça me faisait rire.
Les GREMLINS (le premier), ET, BIGFOOT ET LES HENDERSON, LES GOONIES (VHS enregistrée avec la pub du pousse-mousse au milieu !) et le magnifique téléfilm L'AVENTURE DES EWOKS sont des films que j'ai sûrement le plus vu chez moi et que je connais par coeur.

Parralèlement, j'avais un oncle qui copiait les cassettes que ses amis/voisins louaient chacun leur tour et du coup, il avait toutes les nouveautés et les prêtait à tout le quartier (il avait un petit carnet et tout). Bref, c'est comme ça qu'avec mes cousins, on a découvert pleiiiin de trucs. Je me souviens qu'avec celui qui a un an de plus que moi, on matait toujours TERMINATOR (1 et 2 après les avoir revu) Et c'est comme ça aussi que j'ai découvert RETOUR VERS LE FUTUR, DUMB AND DUMBER, CALIFORNIA MAN, MES DOUBLES MA FEMME ET MOI entre autres.
Avec un autre de mes cousins, on matait tout le temps UNE CREATURE DE REVE.

Je passais aussi énormément de temps avec ma grand mère qui elle était toujours devant sa télé. Avec elle, j'ai tout vu : le mercredi matin on matait les vieux films qui passait sur canal genre LES REVOLTES DU BOUNTY et autre JASON ET LES ARGONAUTES et ce que j'appelais "des films avec des longues robes" (c'était ma question ça ! "est ce que c'est un film avec des longues robes ?", si oui, ça m'intéressait): je connais SISSI par coeur et LES OISEAUX SE CACHENT POUR MOURIR ça défonce. Je connais quasi par coeur les films avec Luis Mariano et je kiffais JOSELITO (c'est un gamin qui chante, je sais pas s'il est connu en France), j'ai vu tous plein de western aussi, elle se vantait qu'ils aient été fait en Espagne. Mais ma grand mère, elle kiffait aussi les films d'action : ainsi tous les films avec "piège" dans le titre je les ai vu. Et je suis fan de Steven Seagal.

J'oublie sûrement plein de trucs, mais là comme ça, c'est ce qui me revient.

Né en 1981.

Ma famille m'amenait peu au ciné mais j'ai vu des ressorties de films Disney. Mon premier souvenir doit donc être entre Taram et le chaudron magique, Robin des bois et La belle et le clochard. Encore plus lointain une diffusion du Roi et l'oiseau, une peur devant la sorcière de Blanche-neige.

Ensuite comme beaucoup ici, avec l'arrivée d'un magnétoscope et les enregistrements, ça a été beaucoup d'Amblin mais aussi des Chaplin, des Leone, des Eastwood et des grosses productions hollywoodienne type Ben Hur, Spartacus, Les dix commandements (vu un grand nombre de fois), Lawrence d'arabie, la route des indes. Pas mal dépendant des diffusions télés donc. Des comédies françaises (le splendid, des De funes, des Fernandel/ pagnol que jai regardé pas mal de fois, des charlots). Je me souviens avoir attendu impatiemment une diffusion de Star wars.

J'ai un souvenir agréable du générique du dimanche soir sur TF1, de l'émission la dernière séance (où j'avait découvert Soleil vert, pas mal vu aussi), du générique du cinéma de minuit que je retrouvais dans mes enregistrements (mais là on touche à ma période adolescente).

Plus à la marge, je me repassais souvent en VHS Dersou Ouzala, Kes, Danton, Mad max 2 (c'est par Miller que j'ai pour la première fois remarqué une signature chez un réal).

Au cinéma j'ai du y aller pour la première fois pour Cliffhanger, un après-midi vers 11 - 12ans. Mais avant je me souviens d'une séance avec un ami pour 1492 Christophe Collomb. De l'envie d'aller voir Terminator 2 et Dracula (le teaser se trouvait sur la VHS du Cameron).

Voilà, j'ai parlé des films qui m'ont marqué et que je continue de regarder pour certains, quoique les Terrence Hill et Bud Spencer ... mais des niaiseries et des daubes, j'en ai consommées aussi.

Ah tiens, au fait, je dois être un des rares ici à avoir vu Le Père Noël est une ordure au cinéma, emmené par la fille d'une amie de ma mère qui avait quatre ou cinq ans de plus que moi, je n'avais pas compris grand chose, mais j'avais ri et je ne comprenais pas sa gêne en sortant - j'ai toujours souvenir d'une scène que je n'ai jamais revue depuis, Katia dînant avec des membres de sa famille, avant son arrivée chez Pierre et Thérèse.

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There is no such thing in life as normal

Né en 1980.

Il n'y a jamais eu la télé à la maison. Du coup c'était chez la nounou, papy et mamie, et à partir du collège les potes. Du coup je n'avais jamais sous la main chez moi des films que je pouvais mater en boucle. Par contre à partir d'Octopussy, j'ai vu tous les James Bond au cinéma, tous les Disney chaque année, et j'ai commencé à y aller à 10/11 ans tout seul.

La première claque au cinéma, dans une salle blindée de mecs, c'était Terminator 2. Film que j'attendais à mort. La grosse claque dans la gueule. Je n'avais pas douze ans, mais je crois que les proprios de la salle s'en fichaient ce jour là. Je me souviens être rentré chez moi et raconter à ma mère la scène où le T1000 grimpe dans l'hélicoptère chez Cyberdyne et explose la vitre pour s'écouler à l'intérieur. C'est la première fois que je me suis dit : "Putain les effets spéciaux c'est génial". Et la fierté de pouvoir mater un film violent.

LA découverte en K7 c'était Star Wars en 1990, dont en fait j'ai reconnu deux choses que j'avais dû voir plus petit quelques années avant : la tranchée de l'Etoile Noire, et la tête de Yoda. Je me souviens les avoir regardés un week-end avec ma sœur, les trois à la suite. Je ne savais rien du film, je me suis pris la révélation de L'Empire contre attaque dans la tronche, et la joie pure du Retour du Jedi aussi. Grosse claque, ce sont les films que j'ai le plus regardés depuis, ça fera 25 ans l'année prochaine, je vous dis pas la joie que je me fais d'aller voir l'Episode VII avec mes fils. Bref, toute ma passion des effets spéciaux et du cinéma a commencé autour de Star Wars et d'ILM. J'allais avant tout au cinéma pour ça, puis après j'ai découvert avec Blade Runner, qu'on pouvait faire des films de genre "autres". Gros choc avec la ressortie en 1992.

Puis, comme mon ancienne nounou habitait dans le même escalier, j'ai longtemps squatté pour regarder la télévision et les films enregistrés par son grand fils. Films que j'aurais jamais pu voir au cinéma : Terminator 1 (vu après le 2, et choqué par le côté cheapos du film), Robocop, Predator, L'arme fatale 1 & 2, et j'en passe. Que des films cultes pour moi aujourd'hui.

Je suis susceptible d'aimer n'importe quel film, mais j'irai toujours en priorité vers les gros films US, vu mon parcours ciné ce n'est pas étonnant

Allez, pour les curieux : http://www.youtube.com/watch?v=_SHFAWOdvPw

C'est assez bizarre en fait. Nous étions allés le voir avec mon père. Ma sœur et moi avions 5 et 10 ans et, de mémoire, il n'y avait pas d'interdiction. En revanche, dans d'autres cinémas à la même époque, des cousins avaient été bloqués à l'entrée en raison de l'interdiction aux moins de 13 ans.

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Arnotte, né en décembre 1980.

Jusqu'à mes 12 ans:

Au rayon des films qui ont énormément tourné en VHS à la maison, il y avait d'un côté les Disney (pratiquement TOUS mais les plus fréquents étaient Robin des Bois, Merlin l'Enchanteur, Fantasia, Mary Poppins...) que je regardais avec ma sœur (qui les collectionnait), de l'autre, les films que je revoyais et revoyais, mais tout seul.

Parmi ces films: des films musicaux que je kiffais à fond comme Amadeus, et Le Maître de Musique, des films interminables comme Lawrence d'Arabie et Les Dix Commandements (!!), des classiques français comme La Grande Vadrouillle, Jean de Florette & Manon des Sources, La Vie est un long fleuve tranquille, du Spielberg (E.T., Rencontres du Troisième Type, Les Aventuriers de l'Arche Perdue, Hook), des classiques des années 80 comme Top Gun, Roger Rabbit et Le Grand Bleu. J'en oublie sans doute..

Quant aux séances cinéma, je garde des souvenirs très marquants de E.T. qui m'avait traumatisé (c'était pas en 82 mais j'étais vraiment petit) Basile, Détective privé (Ratigan me faisait peur), Top Gun et L'Ours à leur sortie dans un cinéma de quartier à Châtel (oui, dans les montagnes), La Gloire de Mon Père et Home Alone en famille, Kindergarten Cop avec ma GRAND-MERE. Je noterai aussi Jurassic Park... J'avais 12 ans, et c'était le premier film que je suis allé voir deux fois en salles.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Né en 1975.

Découverte du cinéma très tôt (comme je l'ai déjà raconté, mon père m'emmenait au cinéma près d'une fois par semaine dès l'âge de trois ou quatre ans, voir aussi bien des dessins-animés, que des James Bond et cie). En revanche, nous n'avons eu un magnétoscope que très tard, en 1990 (pour mes quinze ans, donc). Donc j'ai peu revu les films. D'ailleurs, encore aujourd'hui, je revois peu les films.

Je me souviens juste avoir eu pour film préféré Conan le Barbare (vu en salle à 7 ans, puis revu lors de la ressortie quelques années plus tard). Il y eu également E.T, vu quatre ou cinq fois à sa sortie, ainsi que son pendant français (La Soupe aux choux) vu aussi un grand nombre de fois au cinéma. Certains James Bond sans doute, que le cinéma de quartier reprogrammait tous les étés (c'était l'époque où ses films ressortaient régulièrement, de même pour les Disney, E.T, etc.). J'allais seul ou avec mon père voir un peu de tout (Witness, Retour vers le futur, Star Wars, Dune, Les 10 commandements, les Pierre Richard, Ghostbusters, Les Goonies, Les Spécialistes, Dark Crystal, Terminator, etc).

Par contre, lorsque j'ai eu mon magnétoscope, ça a été la folie. Et mes films cultes sont devenus Faux semblants, Rusty James, 2001, Mort à Venise, etc. Mais j'avais déjà quinze ans, comme je le disais plus haut, et une approche bien plus cinéphile.

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Ton père était donc encore plus inconscient que moi à onze ans.

Ah, mais j'y pense, il y a autre pan très important que j'ai oublié : les films de Bruce Lee au Hollywood Boulevard, sur les Grands Boulevards. Tous vus plusieurs fois, y compris ce que je crois maintenant être le pilote du Frelon Vert, vendu à l'époque comme Le Retour du Dragon.

La première fois, pour Le Jeu de la Mort, ma mère m'avait emmené et elle avait adoré, du coup j'avais le droit de les voir tous. J'y suis allé essentiellement avec ma sœur, puis avec des copains - souvenir du logo René Château.

Je m'étais même fait offrir un plateau avec Bruce Lee dessus - La Fureur de Vaincre.

Ensuite, il y a eu une première vague Jackie Chan, Le Chinois et ses plus ou moins suites, mais cela m'avait nettement moins emballé.

Enfin, toujours à la même époque, il y avait eu Flash Gordon - j'étais sorti surexcité de la salle et mon père accablé. J'ai revu le film une dizaine d'années plus tard et j'ai compris pourquoi.

(en faisant une recherche rapide, je me rends compte que tout cela a dû arriver entre 1980 et 1982 environ)

Jusqu'au début de l'adolescence, je me souviens aussi de Temps X et à quelques d'années d'intervalles, des extraits de Shining et des Griffes de la Nuit qui m'avaient traumatisé.

Quelques années plus tard, adolescent donc, avec des copains, je me faisais des week-ends entiers de films d'horreur en VHS.

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There is no such thing in life as normal

Né en 1982,

Depuis Taram vue à sa sortie au Cinéma, je crois que les films m'ont toujours fascinés. Puis dés que j'ai su lire, je dévorais les programmes télé avec les descriptions des films et fiches techniques... invité quelque part en suivant mes parents je cherchais de même toujours la vidéothèque. Dés 8-9 ans, je commençais à aller au cinéma un peu tout seul (quand j'étais chez mes grands-parents, petite ville), intérêt alors pour tous les films à grand spectacle eighties, Dante-Spielberg-Zemeckis à fond, L'Histoire sans fin vu au ciné avec l'école gros souvenir, sinon déjà fasciné par certaines affiches (une ressortie ciné d'Orange Mécanique vers 89?) notamment via quelques enregistrements TV de mes parents, d'autant que mon père se faisait des jaquettes avec le télé K7. Il n'était pas spécialement cinéphile à part une vraie passion pour Hitchcock (et j'ai voulu voir Les Oiseaux très tôt, grosse flippe gamin), et ma mère les films italiens genre Risi/Scola, mais mon père aimait l'idée de se faire "la vidéothèque parfaite" avec programmation du cinéma de minuit et du ciné-club... Je ne crois pas qu'il ait vu tous les films qu'il ait enregistré . Je suis à fond dans les 007 rapidement.

Avec "Batman Returns" en 1992, je sens que tous les films à grands spectacles ne se jugent pas que par leur côté impressionnant, j'ai adoré mais je ne sais pas trop pourquoi, l'impression d'un film "différent" pour la première fois clairement par rapport à mes habitudes... Du coup déjà Jurassic Park à sa sortie m'avait déçu (film que je préfère maintenant) Cela coïncide bizarrement avec la mort de la 5 et la fin de l'émission "Babylone", où il y avait clairement de diffusé tout le cinéma que j'aimais (sauf les Goonies ), avec déjà la prog de la 3, vite repérée (j'adorais leurs bandes annonces des films qui seraient diffusés dans le mois, à trois bandeaux). Rapidement je bouffe beaucoup plus régulièrement plusieurs enregistrements de mes parents sans leur aval (ouais, enfin, Je t'aime moi non plus à 14 ans...). Outre le plaisir de continuer à regarder des 007 en boucle au collège, je découvre vraiment des tas de films (après quel intérêt de regarder Roma à 13 ans?) , souvent en plusieurs morceaux car le plus souvent dans le moment où je suis seul en rentrant de l'école avant retour des parents et petit frère... Clouzot est mon réal préféré à l'époque avec Hitchcock, je regarde en boucle les films de Pagnol qui passent à 20h50 sur la 3 et je ne sais pas pourquoi j'ai une affection particulière pour les trucs genre Duvivier et Carné (souvent les films du mercredi après-midi sur La Cinquième, Delon qui présente Pépé le Moko). Puis j' achète plein de Première d'occasions avec plaisir de mettre mes étoiles dans les tableaux dédiés (et fan de la rubrique où des réals parlent de films d'autres réals). Au lycée je commence à m'acheter des numéros des Cahiers chez les bouquinistes, et clairement ça influence / oriente pas mal ma cinéphilie pour un temps, je suradore Chabrol et prend le numéro spécial 50eme films en 1997... J'arrète là.