Forum de FilmDeCulte

Incroyable c'est le mot, oui. Vertigineux, aussi... sacré numéro de montage !
Sinon, je citerais bien l'un de mes chouchous de ces quinze dernières années : The Virgin Suicides . Tout dans le regard porté sur cette histoire m'évoque un passé déjà loin, la nostalgie, le mystère irrésolu ravivé chez ces gamins devenus adultes. Je m'étais beaucoup identifié à eux, à l'époque.

Oui, Mulholland Dr. ça me va.
Je ne suis pas très clair, mais c'est vraiment l'idée de ressasser un passé, un évènement traumatique (à la Paranoid Park), d'avoir un personnage qui revoit ou revit les images de son passé, qui se perd dedans, qui le modifie aussi. Donc le Lynch, oui. Le Avary ou le Boyle ou le Hazanavicius, bof... mais merci quand même !

Oui, mais il peut y avoir des flash-backs, pas de souci. (d'où mon allusion à Paranoid Park)



Ah oui, y a de ça dans le second. Faudrait que je revois le premier, pas souvenir de ça (souvenir simplement de m'être fait royalement chier).

Souvenirs goutte à goutte de Takahata est bien pour ça aussi.[/quote]

Ok, je vais essayer de choper ça !



Je vais me passer du Jeunet, mais Bachir, oui, ça me va carrément.



Faut que je le revois... En quoi ça correspondrait ?

Oui, merci, j'avais oublié !

Pas faux. Noté!

Les flash-backs de 8 et demi sont surtout intéressants pour la façon dont ils se focalisent sur un truc précis (un bout du souvenir) qu'ils grossissent jusqu'à l’invraisemblable - un truc comme la Saraghina, fantasme de gamin, qu'on déclenche comme un jukebox. Je pense que ça peut être intéressant dans ton optique, après c'est très local dans le film.

Pour Souvenirs et Syndromes, si c'est le côté ressassé que tu cherches, ça va peut-être pas le faire. Le premier, il y a un traitement particulier (épuré, plus simple, doux dans le rythme, laiteux) appliqué au passé, et la contamination du présent par celui-ci, mais c'est pas exactement ce que tu décris. Le second, c'est la première partie, qui est un peu le "souvenir" de ce qu'a pu être la jeunesse et la rencontre de ses parents, un passé un peu rêveur et idéalisé... A voir quoi.


Petit joueur.

Sinon Enter the void :D

Oui, j'y pensais aussi... sinon, concernant le ressassement et la spirale façon Paranoid Park, c'est un peu la mécanique de récit qui a donné les plus grands films d'Atom Egoyan, je pense en particuliers à The Adjuster, Exotica ou encore De Beaux Lendemains. Enfin, on est plus dans les allers-retours temporels que dans la subjectivité d'un regard sur le passé...