Forum de FilmDeCulte

C'est ça, et je me suis toujours amusé a poser une question dans les milieux universitaire intellos de mes couilles à ceux qui chient sur le divertissement: "tu aimes Hitchcock ?"... la réponse est forcément oui, et là un " Oui ? Hum..." suffit amplement.

Lynche c'est le pire.
C'est le roi, "je dois aimer sinon on va dire que j'ai mauvais goût".

Mais combien prennent leur pied à regarder Hitchcock, à rire pendant ses films (parce qu'il y a beaucoup d'humour aussi), à admirer la classe du truc ? Je sais qu'on peut parler des heures des femmes, des essais de mise en scène (comme ici, dans Fenêtre..., des effets rouges du flash à la fin), mais c'est avant tout du divertissement. De qualité supérieure, certes. Combien sont vraiment spectateurs enthousiastes de ses films ?

Regardons une nouvelle fois son dernier film et admirons la merde que c'est.

Oh, n'exagère pas non plus !

Lol je savais qu'un vendu allait réagir.

Un été 42 : Putain j'avais lu des avis dithyrambiques partout et c'est la méga décéption là. J'ai trouvé ça naiseux et ringard au possibe. Que ce soit la mise-en-scène de Mulligan d'une finesse toute éléphantesque avec ses zooms kitchissimes et sa platitude d'érotique du dimanche soir (quand il ne fait pas des tentatives pathétiques de poésie style je filme le mur avec les ombres des amants), que ce soit la tête de teubé de l'acteur principal, que ce soit la pourtant très belle musique de Michel Legrand qui devient elle aussi ringarde à cause de sa sur-utilisation, rien ne m'a vraiment touché dans ce film.
Reste quelques dialogues sympas, marrants. C'est un peu le Superbad vintage et ça a un certain charme. Jennifer O'Neill est sublime effectivement mais je ne comprends pas très bien les motivations de son personnage. Enfin bref, je garde en mémoire la passage de l'escabeau (où le personnage tout tremblant est chamboulé par la vision de cette belle femme) mais vraiment pas grand chose d'autre de ce film estampillé Harlequin.

Bon, pas envie d'ouvrir un topic pour parler du secret derrière la porte de Fritz Lang, qui est pleins de références de plans magnifiques de petites choses et tout et tout.

Mais putain, la Voix Off affreuse, le surjeu permanent et agaçant (le gamin interdit, Michael Redgrave affreux), et la thématique de la psychanalyse amené avec des bottes de sept lieues. Et ne me lancez pas sur la musique qui ferait passer Hermann pour un compositeur d'ambiant.

Déception totale et absolu.

Lang période US, ça reste pour moi l'excellent The Big Heat!

3/6

sans oublier la photo surappuyée. tout est d'une lourdeur atroce dans ce film.
mais c'est pas parce que celui-ci médiocre qu'il faut t'arrêter dans ta découverte des Lang américains. Fury, Moonfleet...ça tue

Vu Moonfleet, et j'avais pas supra accroché, même si sur le moment ça ne m'avait pas déplu. Mais j'ai pas l'intention de raccrocher, je te rassure. Mais bon, on m'a tellement vendu ce film que la chute est violente.

et puis tous ses petits polars, les Femme au gardenia, Femme au portrait, Le démon s'éveille la nuit, J'ai le droit de vivre, La rue rouge...ça paye pas de mine mais c'est souvent génial. bien plus percutant que nombre de ses fanfreluches allemandes genre Niebelungen ou Trois lumières.