Forum de FilmDeCulte

Non mais je comprends, de toutes façons je suis fan ni du 2 ni du 3, mais je trouve pas que ce soit une grosse bouse. On peut se pignoler sur le 3, c'est cool, avec le retour factice des décors du 1 et tout. J'avais trouvé ça sympa, mais la fin est juste ridicule, là on est d'accord.

Aujourd'hui grande promo sur les 3

Alice, Jan Svensmaker:
Version live d'Alice au pays des merveilles avec un lapin en forme de vieille peluche à l'air vorace et ambiance bricolo Sarajevo: Un certain charme, dommage que le récit soit plombé avec cette narration et ses gros plans répétés sur la bouche de la gosse qui agace très vite. Sinon j'ai vu la version porno seventies juste avant c'était bien fendard aussi.
3/6

Hercule à New York
Le nanar assumé et le film à voir pour saisir le fossé de la politique américaine... Puni pour se la ouej à l'Olympe, Hercule est envoyé sur terre par Zeus se faire worshipper les pecs toutes les dix minutes. Le premier rôle de Schwarzenegger, sur lequel s'est touché chaque adepte du bodybuilding.
3/6

Picpocket de Bresson
Voilà ça c'est fait. Les acteurs complètement ineptes me font constamment sortir de ce film finalement très immobile, très petitou *Bresson le petitou* Un film de chambre de bonne, très fataliste, qui vaut davantage pour être le précurseur de nombre de films dépressifs, secs, minimalistes.
3/6

tiens, tu la sors d'où cette orthographe de Svankmajer? J'ai lu souvent Swankmaker, mais jamais ça...

bref, je peux comprendre que ce soit étouffant, parce que saturé et sans une pause pour reprendre son souffle, mais pour ma part c'est un peu tout ce que j'aime chez JS (voilà, JS c'est plus simple ), cette puissance cauchemardesque de la mise en scène et de la narration, ces visions géniales, ces principes de montage par répétition des motifs, etc, etc.

Mais c'est sûr que c'est pas toujours aimable et qu'il faut entrer dans le truc.

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Nos instits nous l'avaient fait voir au cinéma en CM2. C'était insupportable mais j'en ai gardé des images et des sensations bien étranges. Très marquant comme film.

connerie profonde de l'idée de notation d'un film.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Silent Running
Déprimant de ringardise SF, en particulier avec ses drones ridicules auxquels on ne croit pas une seconde, on n'arrête pas de penser aux malheureux nains qui titubent à l'intérieur. Assez intéressant néanmoins de faire du héros une tafiole inétgriste psychorigide.
2/6

La Mouche
Depuis toujours je HAIS les mouches.
6/6

Blissfully yours
"Un film totalement obsédé par une écologie du plaisir."

...

Mais qu'est-ce que c'est que ces conneries ?
0/6

Pan dans la gueule !
Tu vas te faire des ennemis.

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Un barbu remplace un coeur pour me plaire...

C'est clair que là, on voit la limite du truc...

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N'écoutez pas Film Freak

C'est vous qui aposez la limite aussi là...

Les films ont un pseudo-échelle commune mais sont notés vis-à-vis d'eux-mêmes et non les uns par rapport aux autres, parce qu'il est impossible de relativiser à ce point.

Par exemple, si Citizen Kane c'est 6/6, alors 85% des films sont, quoi, en dessous de 4/6?

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Je sais, et puis DPSR a accompagné ses notes de commentaires, ce qui compte plus finalement. Je me doute bien qu'il ne met pas tout ça au même niveau, c'est juste qu'au premier abord, accolé comme ça, c'est un peu choquant.



J'aurais plutôt tendance à dire 3/6, mais bon...

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N'écoutez pas Film Freak

oeil-de-caca.

C'est pas que j'ai détesté, mais vu à quel point je me suis fait chier comme un rat mort pour ce truc abscons qui se veut radical. Avec ce genre de film, si c'est pas 6, c'est zéro, les deux seules notes qui rendent vraiment compte de l'expérience.

Un été 42 : Putain j'avais lu des avis dithyrambiques partout et c'est la méga décéption là. J'ai trouvé ça naiseux et ringard au possibe. Que ce soit la mise-en-scène de Mulligan d'une finesse toute éléphantesque avec ses zooms kitchissimes et sa platitude d'érotique du dimanche soir (quand il ne fait pas des tentatives pathétiques de poésie style je filme le mur avec les ombres des amants), que ce soit la tête de teubé de l'acteur principal, que ce soit la pourtant très belle musique de Michel Legrand qui devient elle aussi ringarde à cause de sa sur-utilisation, rien ne m'a vraiment touché dans ce film.
Reste quelques dialogues sympas, marrants. C'est un peu le Superbad vintage et ça a un certain charme. Jennifer O'Neill est sublime effectivement mais je ne comprends pas très bien les motivations de son personnage. Enfin bref, je garde en mémoire la passage de l'escabeau (où le personnage tout tremblant est chamboulé par la vision de cette belle femme) mais vraiment pas grand chose d'autre de ce film estampillé Harlequin.

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CroqAnimement votre

Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock

Je me sentais faux cinéphile d'aimer Disturbia sans avoir jamais vu le Hitchcock. C'était une fichue grosse lacune ! J'ai trouvé ça magistral. J'aime le décor, les acteurs, la mise en scène, et le final. J'aime tout. A l'instar de Psychose, on s'aperçoit que tout est déjà là, posé, et que les héritiers ne feront jamais aussi bien. Hitchcock, c'était l'homme du divertissement parfait. L'art au service du public. J'enfonce des portes ouvertes, mais voilà, j'aime beaucoup.

Coming soon : L'homme qui en savait trop.

C'est ça, et je me suis toujours amusé a poser une question dans les milieux universitaire intellos de mes couilles à ceux qui chient sur le divertissement: "tu aimes Hitchcock ?"... la réponse est forcément oui, et là un " Oui ? Hum..." suffit amplement.