Forum de FilmDeCulte

"Va t'en! Get lost!" Un nanar rare, terrifiant de médiocrité.

Et la gène des journalistes à Deauville face à l'équipe du film, magnifique. Y a un mec qui finit par critiquer, genre "faut pas déconner", Castaldi commence direct à s'énerver, c'était énorme.

Bon Peter Hyams a tourné un remake de l'invraisemblable vérité de Lang...Faut pas Peter, faut pas...

Bon j'ai vu Rois et Reines, c'est très bien. La première demi-heure j'ai eu un peu peur car faut s'adapter au style Desplechin (personnages théorisant beaucoup, phrases dite sur un ton pas naturel, etc) mais après j'ai retrouvé le Desplechin que j'avais aimé dans Un conte de Noel.

Le Retour des Morts Vivants de Dan O'Bannon (1985)

Une potacherie de série Z méga cheap et d’une connerie abyssale (et volontaire, sans doute) mais dans l’ensemble on s’est bien marré. 1/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est le film avec des Singe/Lions très méchants qui chassent en bande et une scène sous l'eau dans un bus ou un metro ?

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Un barbu remplace un coeur pour me plaire...

Comme je pars en vacances ce soir, je n'aurai pas le temps de faire des compte-rendus complets des films que j'ai vu dernièrement, mais j'essayerai de le faire de retour de vacances parce que c'est des films qui le méritent certainement :

-The Usual Suspects : je dirais 5/6. J'ai pu lire quelque part que le scenario est faussement complexe. D'accord, mais tant qu'il fait illusion ou est le problème? Surtout quand on a un film aussi réussi. Je trouve que pour un thriller, la musique est vraiment bien choisie, la distribution est bien belle, emmenée par un Kevin Spacey en pleine forme. Et le coup de Keyser Söze, espèce de mythe urbain qui hante les cauchemards des flics comme des truands, ça m'a plu. Je me suis laissé piéger, et ça m'a plu. Si je devais représenter les années 90 en quelques films, The Usual Suspects se trouverait dans la liste je pense.

-I.A : 3.5/6. En gros la première heure c'est 5/6, la deuxième 3.5/6 et les 20 dernières minutes 2/6. Le coup des rapports difficiles avec la famille ça m'a paru vraiment pertinent, comme si on y était, avec de vrais robots intelligents. La seconde partie me semble plus légère, plus surréaliste, mais Spielberg en profite pour nous montrer une aventure dans un futur édulcoré. Puis la fin c'est Rencontre du Troisième Type vs Pinocchio vs 2001 Odyssée de l'Espace - fieffé bordel.

Triste sire

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Profils Paysan I & II

Le premier comporte son lot de scènes terribles, une mise en scène où Depardon laisse la caméra, ne parle pas. D'ailleurs, la force entre les deux films se situe dans ses interventions.

Du premier, il ne garde qu'une voix off qui fait les transitions et commente un peu. Depardon n'est pas encore "installé" chez les gens, il n'ose pas.

Plus tard, dans le second, s'instaure le dialogue, et le cinéaste après avoir établi un constat, dresse un bilan, adapte son discours et s'efforce de dresser l'état de ces gens qui disparaissent, de ceux qui restent, avec une pudeur que le premier film n'avait pas, peut-être parce que Depardon ne pouvait se le permettre, peut-être aussi parce que les gens n'avaient pas l'habitude d'être filmés.

Le moment le plus génial, c'est la bonne femme qui demande "il me filme là?, mais pourquoi?" et la vieille de lui répondre "parce que vous êtes là". La scène résume non seulement le caractère incongru, ironique presque, de la séquence, mais aussi servirait de note d'intention de Depardon, "être là".

Très très fort!

Oui oui et oui.

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Why there is so much trouble in this world?

Je suis en train de me faire un cycle Jean Renoir.

Je commence par les muets, et "La Fille de l'Eau", c'est superbe !

Le Géant de fer
C'aurait été chouette de le voir à 10 ans. Enfin en l'état, c'est déjà très bath.
4.5/6

Les voitures qui ont mangé Paris
Le chiantatibulesque premier film de Peter Weir. L'acteur principal est une insupportable endive pas fraîche. Par moment c'est drôle et inquiétant, mais c'est chiant pfioulala.
2/6

La chair et le sang
Comment c'est trop bonnard de chez bonnard. Amoral et cynique, mais en même temps un vrai film épique qui ne se contente pas de choquer, y'a des déclarations d'amour à l'ombre de cadavres putréfiés, des familles violées et massacrées, mais aussi de la sensualité et de la bravoure, puis parfois ça vire au délire à la Evil Dead 3. Enfin c'est mortel, faut vraiment que je me penche sur Verhoeven.
5/6

Mon trip du soir.

Je démarre l'homme à la caméra de Vertov, et je trouve les deux pistes sons à chier, molle par rapport à la géniale frénésie à l'écran. Du coup, j'essaye différents morceaux, du Eno, du Nina Simone (sur les athlètes, c'est énorme), du Jazz, même le thème de Jaws (ça le fait, ça, sur la plage)...

Et puis sur la fin, je met Burning de Daft Punk sur les exercices de gym et le match de foot. Et ça tue TOUT!

Et je réalise que L'homme à la caméra est le film "hallucinant" absolu, de base, un truc sur lequel tout s'adapte parce que ce qui est à l'écran, cette mise en scène du ciné-oeil où le mouvement du film, du filmage à la projection en passant par le montage, devient le mouvement de la ville, le mouvement de la vie, le cycle du travailleur, une hymne étonnante au mouvement humain, bourré d'hommages au cinéma...

6/6 obligé, tu peux pas mettre moins, même si de base tu te le rematteras pas tous les trois jours pour le fun.

Rassure-moi, même sans son tu l'adores ce film. je veux dire, t'as pas besoin de Daft Punk pour l'aimer, hein ?

Pourtant une des bandes son n'est pas de cinématic orchestra? Je vais me le charger ce soir tiens.

C'est de la valeur ajoutée!



Ah? Ben je sais de qui était celle sur la version Arte, mais c'était affreux.

Ah bah ça doit être eux alors. Bon au pire moi aussi j'ai une anthologie Nina Simone...