Forum de FilmDeCulte

sans oublier la photo surappuyée. tout est d'une lourdeur atroce dans ce film.
mais c'est pas parce que celui-ci médiocre qu'il faut t'arrêter dans ta découverte des Lang américains. Fury et Moonfleet, ça tue tout autant que Règlements de compte

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Vu Moonfleet, et j'avais pas supra accroché, même si sur le moment ça ne m'avait pas déplu. Mais j'ai pas l'intention de raccrocher, je te rassure. Mais bon, on m'a tellement vendu ce film que la chute est violente.

Moonfleet, ce n'est qu'à la deuxième vision que j'ai compris la beauté du truc.
Fury par contre, c'est un classique évident.

et puis tous ses petits polars, les Femme au gardenia, Femme au portrait, Le démon s'éveille la nuit, J'ai le droit de vivre, La rue rouge...ça paye pas de mine mais c'est souvent génial. bien plus percutant que nombre de ses fanfreluches allemandes genre Niebelungen ou Trois lumières.

éviter par contre ses westerns, à part L'ange des maudits

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

C'est clair, Les trois lumières c'est d'un chiant. Tellement que je croyais m'être trompé de salle.

J'ai bien aimé, moi, Les Trois lumières.
J'ai House by the river et Les Pionniers de la Western Union chez moi, faut que je me les fasse prochainement.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Le truc avec Lang c'est qu'après avoir vu les premiers Mabuse et M, quand tu découvres les films américains, tu le trouves quasi forcément moins à fond. On le sent tellement libre sur ses premiers films, que le carcan américain casse un peu la magie.

C'est le reproche assez conséquent qui fait que pendant longtemps les films de l'age d'or hollywoodien ne me passionnaient pas, parce qu'à chaque fois, j'avais l'impression de voir la note de service à côté. Le secret derrière la porte, c'est limite tout ce que je déteste, et même si tu sens le mec derrière par moment, dieu que c'est lourd.

Alors bon, après, tu vois l'intérêt et ce qui se dessine derrière, tu redécouvres des chefs d'œuvre et tout. Mais ados, par exemple, je vomissais tous ces vieux films.

d'où l'intérêt de grandir.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

De l'adolescence, oui. De l'enfance...

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Sa Majesté des Mouches, de Peter Brook


J'ai l'habitude d'être déçu des adaptations cinématographiques des livres que j'aime bien, mais je reste quand même assez curieux. Là je dois dire que c'est vraiment bien réussi. La transposition au cinéma laisse la force de l'oeuvre totalement intacte je trouve, et la mise en scène rend très bien, avec une musique qui reste dans la tête..

"Le secret derrière la porte" ça doit être un de ses films les plus faibles à Lang ceci dit, même "Spellbound" d'Hitchcock est moins pataud... On peut comparer les deux comme des premières approches assez lourdes de la psychanalyse. Mais sa période américaine recèle de vrais pépites quand même. Bon "Moonfleet" je ne peux pas m'empécher de mettre ça un peu à part, mais rien que "Furie", "La femme au portrait", "Blue Gardenia", "L'Ange des Maudits", "The Big Heat", "House by the River"... Il n'y a sans doute pas des vrais blocs comme ses films allemands, mais ça reste une filmographie très constante dans l'intérêt à part quelques titres. Ici il faut sans doute plus s'attacher aux détails et à la façon de retravailler des récits et genres à la base très codifiés. Ses films allemands posent quelque chose, ses films américains reprennent "à la manière de"... C'est vrai que ça peut toujours être un peu frustrant.

J'ai vu qu'ici on aimait bien Deville. Un pote m'a conseillé Le dossier 51 et c'était vraiment fascinant.
Franchement enthousiasmant dans ses niveaux d'interprétations (formidables vues subjectives) et souvent drôle, il y a une réflexion implacable autant sur le symbole et le pouvoir de l'image que sur les entités secrètes et le contrôle de nos sociétés contemporaines. Ces différentes et lourdes notions théoriques sont menées de manière habile, imbriquées pour former un tout limpide et totalement prenant, foisonnant de pistes autant cinématographiques que politiques (au sens large).
J'ai super hâte de découvrir ses autres films !

Oui, je connais pas bien Deville non plus mais ce Dossier 51 est excellent. Franchement passionnant à suivre, de par son enquête pure et son dispositif de mise en scène totalement adéquat. A voir!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La Maladie de Sachs c'est très bien aussi. Je trouve.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"