Forum de FilmDeCulte

Mais grave!

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Ceci dit, c'est aussi culturel. Un pote qui a vécu aux Etats-Unis, beau gosse, intelligent, racontait dans une formule qu'il avait baisé là-bas les Nations unies mais pas le conseil de sécurité. Les Russes, faut de l'argent, les Anglaises sont trop bourrées, les Chinoises trop entre elles - il s'est marié avec une chinoise en fin de compte... et les New Yorkaises et les Françaises horriblement reloues. Et c'est un stéréotype que l'on retrouve beaucoup quand tu parles drague avec des étrangers. Tout le monde te dit que la Parisienne est LE CHALLENGE ULTIME.

Revu Frantic hier sur Arte.
La bonne impression que j'avais gardée il y a x années s'est confirmée. Un vrai plaisir à voir Harrison Ford se démener comme un beau diable pour récupérer sa femme. Ses difficultés à évoluer en situation de stress dans un pays étranger, ses déboires avec sa propre ambassade, sa rencontre avec Michelle (Emmanuelle Seigner) entretiennent une atmosphère qui oscille sans cesse entre la tension et la banalité. Un des bons moments est lorsqu'il campe le pur Américain de base pour protéger Michelle des 2 hommes venus l'interroger.
Evidemment, aujourd'hui, on en peut que faire le parallèle avec Taken même si la différence de traitement est flagrante. A la réflexion, je préfère Frantic, plus réaliste, moins bourrin. On a le temps de s'attacher aux personnages.
Et aussi rien que pour la scène où Emmanuelle Seigner danse, laissant voir l'attirance qu'elle éprouve pour Harrison Ford, qui, lui, joue à merveille le puritain débordé par sa féminité audacieuse (qui me semble un peu fantasmée par Polanski, non ?).

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Ouais, bon film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

ça a du être intense

lol.

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N'écoutez pas Film Freak

J'm'en suis pas encore remise !

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

C'est l'heure des daubes !




Victor Young Perez (Jacques Ouaniche, 2013)
Qu'est-ce qui est plus chiant qu'un biopic ? Un film mémoriel, peut-être ? Peu regardant à la dépense, Jacques Ouaniche nous offre généreusement un mix des deux, soit un prototype étincelant du produit d'époque reconstitué qui tombe des yeux, avançant fièrement, armé de ses acteurs qui jouent téléfilm et de sa photo jaunasse patinée, dans les tréfonds fascinants de sa propre inconscience (un match de boxe au milieu d'un camp d'extermination ? Allez ouais, carrément, on va en faire une scène ensemble-on-est-plus-fort et dans-la-noirceur-trouve-l'espoir, ça va être cool !). Pour être gentil, on notera que Brahim Asloum, parce qu'il n'est pas acteur peut-être, apporte une vague fraicheur naïve (bien qu'un peu laborieuse au jeu) à tout ce fatras.

Roooh Schumacher a toujours son topic ici

numero-joel-schumacher-2007-t6091.html?hilit=schumacher

Ooooh au temps pour moi, je transvase.

(normal qu'il soit pas sorti à la recherche, ça a été traduit par "le nombre 23")

Alors, c'est parti, premier message hors présentation.

Hier soir j'ai vu Revolutionary Road de Sam Mendes


Ce film marque les retrouvailles de Leonardo DiCaprio et de Kate Winslet pour la première fois au cinéma 9 ans après le célèbre Titanic. Il m'a beaucoup plu, à tel point que je m’apprête à regarder le reste de la filmographie de Sam Mendes (je ne connaissais que American Beauty et Skyfall). J'ai trouvé le film extrêmement juste sur bien des points. Cette volonté des personnages de sortir de leur "normalité" au risque de perdre le confort qu'elle leur garantie, mais leur difficulté à évaluer le réalisme d'un rêve qui pourrait pourtant être réalité (vivre à Paris). Il y a cette manière toute particulière qu'a le film de montrer avec brio comment ce qu'on essaie de construire dans la vie n'est qu'un château de carte instable.

Le film s'approche toujours dangereusement du drame de commérage type Desperate Housewives et pourtant il s'en sort comme un grand, principalement grâce à la performance de ses deux acteurs en très grande forme et grâce au détachement de Mendes face à ses personnages qui lui permet de les perdre sans pitié. Enfin ce point de vue terrible sur le couple, les deux personnages étant poussés jusque dans leurs derniers retranchements, jusqu'à s'avouer qu'ils se détestent. Point de vue contrebalancé par ces quelques scènes au cours desquels mari et femme discutent et rigolent dans une véritable complicité. Le film s'offrant ainsi un point de vue non manichéen sur le couple.

Mention spéciale à Michael Shannon en ancien mathématicien torturé par ses problèmes mentaux, seul personnage qui semble voir clair de tout le film et qui est persécuté pour. Petit bémol pour la composition de Thomas Newman, qui semble composer toujours la même musique, musique dont l'aspect ne se marie pas assez bien avec le registre de ce film à mon sens.

Prends la peine de faire une recherche pour voir si un topic consacré au film existe déjà dans la section Critiques avant de poster ici...

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Oui, le topic existe, tu peux recopier ta critique ici : les-noces-rebelles-sam-mendes-2008-t10813.html

Topic à éviter, si tu veux donner ton avis il est préférable de le poster dans le topic crée spécialement sur le film afin de rencenser tous les avis dans un endroit.

En l'occurence ici, le topic existait déjà (tu en trouveras toujours pour les films récents de cinéastes de la notoriété d'un Sam Mendes): http://forum.plan-sequence.com/les-noces-rebelles-sam-mendes-2008-t10813.html?hilit=sam%20mendes

S'il s'avère que le topic pour le film que tu souhaites commenter n'existe pas, on t'encourage aussi à le créer toi-même.