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Gregg Araki
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Auteur:  Walt [ 03 Fév 2022, 10:01 ]
Sujet du message:  Gregg Araki

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Three Bewildered People in the Night (1987)
The Long Weekend/O'Despair (1989)
The Living End (1992)
Totally Fucked Up (1993)
The Doom Generation (1995)
Nowhere (1997)
Splendor/Splendeur (1999)
Mysterious Skin (2004)
Smiley Face (2007)
Kaboom (2010)
White Bird/White Bird in a Blizzard (2014)

Auteur:  Déjà-vu [ 03 Fév 2022, 10:07 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Merci de ne pas trigger Lohmann sur Mysterious Skin.

Auteur:  Film Freak [ 03 Fév 2022, 10:17 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Three Bewildered People in the Night (1987)
The Long Weekend/O'Despair (1989)
The Living End (1992)
Totally Fucked Up (1993)
Pas vus.

The Doom Generation (1995)
Ça m'avait pas plu mais je l'ai vu jeune.

Nowhere (1997)
Splendor/Splendeur (1999)
Mysterious Skin (2004)
Pas vus.

Smiley Face (2007)
50% de l'humour du film réside dans le fait de montrer Anna Faris la bouche ouverte. Perso, il me faut plus que des gags style "et là, Anna lit un magazine à l'envers dans la salle d'attente" pour me faire rire. J'avais l'impression de voir la scène "Darroussin a fumé un pétard" de Ah si j'étais riche étalé sur 1h30. Souffrance. Heureusement, quelques gags font mouche (grâce aux quelques rares idées de mise en scène et au communisme) mais y a pas grand chose à se mettre sous la dent.

Kaboom (2010)
Pas vu. Mais la teuf à Cannes était légendaire.

White Bird/White Bird in a Blizzard (2014)
Jamais réussi à adhérer à quoi que ce soit dans ce film situé quelque part entre le teen movie indé et le mystère d'une disparition (avec son twist vaguement gratos), la faute à un traitement artificiel et superficiel, avec sa voix off lourdingue ("Et voilà, comme ça, ma virginité disparut. Comme ma mère."), son ellipse-raccourci (l'impression qu'il manque tout un acte du coup), sa redondance (les scènes avec l'amie noire et l'ami gay). Ennuyant et pas cuit.

Auteur:  Abyssin [ 03 Fév 2022, 10:42 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Film Freak a écrit:

Kaboom (2010)
Pas vu. Mais la teuf à Cannes était légendaire.
Dans la lignée des Lois de l'attraction. Style la jeunesse qui drogue, baise et fait de la merde. Drôle et réussi et c'est sans doute celui qui est le plus facile pour rentrer chez Arraki. Tu devrais tenter à l'occasion, ça pourrait te plaire.

Auteur:  Billy Budd [ 03 Fév 2022, 10:57 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Three Bewildered People in the Night (1987)
The Long Weekend/O'Despair (1989)

Pas vus.


The Living End (1992)
Totally Fucked Up (1993)

Le brouillon de ses films à venir. Fauché, pas toujours bien joué, mais on sent une énergie débordante.


The Doom Generation (1995)

J'avais adoré à la sortie et j'ai été étonné de le trouver toujours aussi bon lorsque je l'ai récemment revu.


Nowhere (1997)

Son meilleur, une super DA, un détournement de Bret Easton Ellis, peut-être la seule façon de l'adapter correctement, Profit mis à part.


Splendor/Splendeur (1999)

Petit film inoffensif.


Mysterious Skin (2004)

Un film auquel je pense souvent, un peu moins fou que The Doom Generation ou Nowhere, mais sans doute plus audacieux. Il faudrait que je le revoie.


Smiley Face (2007)

Pas vu alors que je l'ai en dvd, mais vu que les gens ivres ou défoncés m'ennuient dans la vie, je ne suis pas certain que m'en farcir sur la durée d'un film puisse me plaire.


Kaboom (2010)

Araki en pantoufles.


White Bird/White Bird in a Blizzard (2014)

J'ai l'impression qu'il a voulu réaliser un second Mysterious Skin, mais tout me semble un peu forcé. Il y a cependant de belles séquences et de jolis rôles.

Auteur:  Film Freak [ 03 Fév 2022, 12:41 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Abyssin a écrit:
Film Freak a écrit:

Kaboom (2010)
Pas vu. Mais la teuf à Cannes était légendaire.
Dans la lignée des Lois de l'attraction. Style la jeunesse qui drogue, baise et fait de la merde. Drôle et réussi et c'est sans doute celui qui est le plus facile pour rentrer chez Arraki. Tu devrais tenter à l'occasion, ça pourrait te plaire.

C'est pas une priorité on va dire

Auteur:  Art Core [ 03 Fév 2022, 15:57 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

The Doom Generation (1995)
Génial, j'adore. Je me souviens des photos diffusées dans Impact qui m'avait donné énormément envie de le voir. Et pas déçu.

Nowhere (1997)
Son chef-d'œuvre, en effet la meilleure adaptation de Brett Easton Ellis qui n'en est pas une. Film assez unique.

Mysterious Skin (2004)
Son film le plus émouvant, je me souviendrai toujours de l'émotion à la fin de la projo et de cet ultime mot qui résonne longtemps "disappear" et la chanson de Sigur Ros qui se lance. Une merveille.

Smiley Face (2007)
Stoner comédie très moyenne et anecdotique. Très décevant d'enchaîner ça après Mysterious Skin.

Kaboom (2010)
Très peu de souvenir. Il essayait de retrouver un peu le mojo de ses films débridés sur la jeunesse mais ça marchait beaucoup moins. La fête du film a Cannes était en effet totalement folle.

White Bird/White Bird in a Blizzard (2014)
Peu de souvenirs aussi, ça m'avait laissé se marbre.

Il a fait une série aussi depuis, pas diffusée en France et qui était dans la veine de Kaboom il me semble.

Un réalisateur qui a connu une période dorée mais qui est rapidement retombé dans la médiocrité. Vraiment dommage.

Auteur:  Déjà-vu [ 03 Fév 2022, 16:03 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Je vais rabâcher en disant qu'Anna Faris est géniale dans Smiley Face.

Auteur:  Art Core [ 03 Fév 2022, 16:06 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Je suis bien d'accord mais ça fait pas un film. Vu à Cannes, c'était un peu l'embarras.

Auteur:  Azazello [ 03 Fév 2022, 16:12 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Vu Nowhere&Generation Doom y a moins de 1an, et quasi tout oublié déjà.

Auteur:  Mickey Willis [ 03 Fév 2022, 16:59 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Gregg Araki, le réalisateur shoegaze. Je suis un gros vendu.

Auteur:  Vieux-Gontrand [ 03 Fév 2022, 17:02 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Je n'ai vu que White Bird et j'avais bien aimé (et avait écrit un pavé à l'époque), et encore un souvenir précis de la relation entre la fille et ses parents, dont Eva Green assez bonne, même si le rôle (la morte) n'est pas très développé. Je le mettrais au-dessus de Gone Girl.

Truc vaguement borzagien dans ce film.

Auteur:  Billy Budd [ 03 Fév 2022, 17:44 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Film Freak a écrit:
Abyssin a écrit:
Film Freak a écrit:

Kaboom (2010)
Pas vu. Mais la teuf à Cannes était légendaire.
Dans la lignée des Lois de l'attraction. Style la jeunesse qui drogue, baise et fait de la merde. Drôle et réussi et c'est sans doute celui qui est le plus facile pour rentrer chez Arraki. Tu devrais tenter à l'occasion, ça pourrait te plaire.

C'est pas une priorité on va dire


Non mais surtout, ce n’est pas terrible et à des années lumières du Avary.


Vieux-Gontrand a écrit:
Je n'ai vu que White Bird et j'avais bien aimé (et avait écrit un pavé à l'époque), et encore un souvenir précis de la relation entre la fille et ses parents, dont Eva Green assez bonne, même si le rôle (la morte) n'est pas très développé. Je le mettrais au-dessus de Gone Girl.


Que tous ceux qui ont écrit que Vieux Gontrand est cinéphile éditent leur message.

Auteur:  Déjà-vu [ 03 Fév 2022, 17:50 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Tu sais bien que VG dit beaucoup de choses par provocation, ou en espérant provoquer, il est comme Ethan Hunt selon Hunley, "both arsonist and fireman".

Auteur:  Abyssin [ 03 Fév 2022, 21:10 ]
Sujet du message:  Re: Gregg Araki

Billy Budd a écrit:
Abyssin a écrit:
Dans la lignée des Lois de l'attraction. Style la jeunesse qui drogue, baise et fait de la merde. Drôle et réussi et c'est sans doute celui qui est le plus facile pour rentrer chez Arraki. Tu devrais tenter à l'occasion, ça pourrait te plaire.

C'est pas une priorité on va dire


Non mais surtout, ce n’est pas terrible et à des années lumières du Avary.[/quote] Billy je t'aime et j'ai toujours apprécié ton adoration de Bret easton Ellis que je partage aussi. Mais l'Avary c'est une adaptation ratée d'un de ses meilleurs romans et ça passe totalement à côté de son sujet. Comme pour le American psycho avec Christian Bale, il reste toutefois une scène géniale : le montage speedé en voix off de deux minutes au milieu du film qui retranscrit bien le côté superficiel de ces gens. Pour le reste, le film n'arrive que très peu à retranscrire la mélancolie du livre et le mal être de ses personnages. Bref toute la puissance du livre et le bouleversement qui prenait à la fin son lecteur sont évacuées.
Tu pourras me rétorquer que cela peut être une mauvaise adaptation mais un bon film. Je trouve que c'est raté sur les deux niveaux et pourtant j'aime le Roger Avary de Killing Zoé et Pulp fiction.

Billy Budd a écrit:
Vieux-Gontrand a écrit:
Je n'ai vu que White Bird et j'avais bien aimé (et avait écrit un pavé à l'époque), et encore un souvenir précis de la relation entre la fille et ses parents, dont Eva Green assez bonne, même si le rôle (la morte) n'est pas très développé. Je le mettrais au-dessus de Gone Girl.


Que tous ceux qui ont écrit que Vieux Gontrand est cinéphile éditent leur message.
Je préfère le Fincher mais la position de VG peut se défendre. Je comprends qu'on soit charmé par la mélancolie de White bird. C'est pas comme si il citait une daube non plus.

@Gontrand : A l'époque je me souvenais que tu avais beaucoup aimé ce White bird donc la veine triste d'Araki. Saute sur Mysterious Skin qui fait partie de cette dernière et est son meilleur film.

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