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Meilleur Foruméen |
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46 Messages: 86862 Localisation: Fortress of Précarité
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Le vrai Flop vérace de la vérité véridique. Chaque film est accompagné d'un petit commentaire et d'un extrait de mon texte de l'épque (parce que faut pas déconner, j'ai quand même oublié pas mal de ces merdes). 10. Même sans être un inconditionnel de Burton, même en étant prévenu de la catastrophe, c'est quelque chose. Le joli design fait illusion trois secondes mais Tim "Plat-Man" Burton transforme Lewis Caroll en Narnia. " Le film n'a rien à raconter et limite l'imaginaire de Carroll à un simple bestiaire, quand il n'embrasse pas une fange nanardesque : le Chapelier qui nous sort le moonwalk des merveilles avec la même musique que quand Leeloo se bat dans Le 5e élément, c'est la goutte d'eau". 9. A l'instar de Machete (qui est tout de même moins raté), l'ambition de faire décomplexé, ça fait pas un film, et si tu te rates, bah ça donne un DTV. "Il y a peu de choses qui séparent le film d'un vulgaire Steven Seagal. Ca commence avec une intro (sans doute volontairement) cartoonesque qui annonce la couleur (et cette couleur est "rouge numérique super faux") et ancre vite fait le film dans du délire de gaminou ("des membres qui sont coupés et volent dans tous les sens avec du sang, waouh trop violent! trop fun! trop ninja!") comme savent parfois le faire les Wachowski (en bien quand c'est de l'expérimentation vroum vroum, en mal quand c'est des explosions de foufoune matricielles) qui produisent cette série Z". 8. Quelques infimes efforts autour du background du personnage sont les seules choses que je sauve de ce remake complètement inutile mais surtout totalement dénué d'imagination. Même les pires suites étaient plus inspirées. " Dès le départ, j'avais l'impression d'être devant une parodie. On leur reconnaîtra l'ambition de rendre le bonhomme plus flippant et moins gimmick qu'il ne l'était devenu sous Englund. Sa gueule de grand brûlé est plus réaliste mais Bayer ne sait pas comment le filmer et sans dire que ça paraît ridicule par moments, bah des fois ça fait juste pas flipper. Ca fait juste mec handicapé. Mais c'est aussi ce qu'ils font de lui qui n'est pas très flippant. Il semble se limiter à faire des zolies nétincelles sur les murs avec ses griffes. Super." 7. Ca vous étonne Richard Berry qui fait un film de merde? "Berry signe un film qui voudrait viser haut mais se retrouve au final au fond des poubelles du polar français, côtoyant des titres comme La Mentale, Truands ou encore MR 73. A l'instar de ses tristes exemples, L'Immortel se vautre systématiquement dans une vulgarité de tous les instants. La mise en scène regorge d'effets de style qui n'ont pour seul conséquence que d'aggraver l'hystérie générale instaurée par un montage semblablement aléatoire par moments. Parfois, l'on parie sur un acteur comique pour interpréter un rôle à contre-emploi et on fait mouche (cf. Le Cousin d'Alain Corneau, un vrai polar français réussi). Parfois, l'on caste Kad Merad en mafieux du sud hypocondriaque qui bégaie et on se tire une balle dans le pied. "6. Pitch ultra-geek pour cette série B au casting sympa mais c'est du gros caca pillant allègrement Terminator avec 3-4 plans classes. "Si la bande-annonce laissait entrevoir un délire décomplexé mais casse-gueule, le film se prend bien trop au sérieux (y a pourtant un héros baptisé Jeep!). Ca fait que de blablater des trucs inintéressants tout le long... Pourquoi? Parce qu'il y a pas de thunes. Résultat? Film tout cheap. Je me demande s'il y a déjà un superviseur des SFX qui soit passé à la mise en scène avec un bon film."5. Besson, le mec qui arrivait à transformer même ses rares fans en détracteurs. Sa dernière partie de carrière est sans aucun doute la pire. Entre Angel-A et Arthur, Adèle. A comme Arrête. " Mais le pire, c'est sans aucun doute la disparition pure et simple du talent de Besson à la réa...quand tu regardes même un film comme Le 5e élément, qui est quand même une grosse farce SF ado second degré, y a plus de gravitas, de poids, dans le moindre plan (l'arrivée du vaisseau au début, les courses-poursuites dans la ville futuriste) que dans tout Adèle, qui semble avoir été filmé par Jean-Paul Salomé." 4. Les nouvelles (et dernières, j'espère) aventures de Carrie la pleurnicharde paumée qui mérite des baffes. " L'intégralité du film pourrait presque être une parodie tant c'est vulgos (le mariage gay au début annonce la couleur) avec son Abu Dhabi de conte de fées en pleine Crise qui se finit en sorte de Bienvenue chez les ch'tis version Ménopausées bling-bling chez les voilées, c'en est indécent. Le climax "capotes dans la rue/on se déguise en arabes", j'en parle même pas." 3. Je sais pas si je peux parler de déception vu que je savais dès l'annonce du projet que ce serait faible, mais c'est pour moi la plus grosse chute de talent de l'année (plus encore que pour Burton, Jackson ou Shyamalan). J'adore ce mec et j'ai l'impression de voir le film qu'il ferait à 98 ans, quand il pourrait plus faire quoi que ce soit d'autre. "Smith a pourtant l'habitude de laisser une dynamique de duo habiter ses films mais ici, entre un Tracy Morgan dont je comprendrais JAMAIS le succès et un Bruce Willis qui cachetonne comme JAMAIS un acteur a cachetonné dans sa carrière, il n'y a AUCUNE alchimie. Mec, t'as John McClane entre les mains, t'en fais Navarro."2. Soudain le vide. Ecrit par les scénaristes d'Astérix aux Jeux Olympiques, Babel de Pulliccino, et Plus belle la vie. Réalisé par un mec de Un gars, une fille. Tout est dit. " Et ouais parce qu'il faut s'y mettre à 4 pour nous ressortir un pitch et un scénario qui semblent tout droit sortis d'un Terrence Hill/Bud Spencer, pas leurs westerns marrants, mais leurs comédies à gangsters caricaturaux à base de jumeaux et autres quiproquos de haute tenue genre "dans cette scène, le faux Mac doit récupérer de l'argent dans un resto jap, MAIS IL SE TROMPE DE RESTO ET VA DANS UN CHINOIS OU IL CASSE TOUT WAHLALA" ou genre "dans cette scène, le faux Mac doit tuer un indic qui est gros MAIS IL SE TROMPE DE GROS ET MANQUE DE TUER LA MAUVAISE PERSONNE FOUYOUYOU"." 1. Soudain le bide. " Je veux bien louer l'intention, l'ambition générale d'illustrer les préceptes du livre des morts par un trip filmique mais pour moi, ce film est un gigantesque constat d'échec. Pour chaque RARE idée formelle qui "marche", t'en a 135 000 qui font "plouf". Et le pire dans tout ça, c'est que ces rares trouvailles sont souvent exploitées à outrance, répétées inlassablement sur DEUX. HEURES. TRENTE jusqu'à te dégoûter, jusqu'à annihiler le peu de mérite que tu trouvais au film. C'était sans doute l'une des séances les plus pénibles de ma vie. Interminable. Interminable fiasco démonstratif à l'esthétique (faussement) chic et choc. Et dans l'écriture, c'est globalement aussi infantile que dans la mise en scène. Je passe sur le fond tantôt ridicule (la réincarnation du mec sous forme de son propre neveu, or as I like to call it "Le Périple Incroyable d'un Mec qui Voulait Sucer les Seins de sa Soeur"), tantôt douteux (Victor, pour avoir balancé Oscar aux flics, tu es condamné à sucer des bites dans des ascenseurs). Je ne doute pas de la sincérité de Noé, même quand il "ose" une scène d'avortement montrée cash (ça pour le coup, ça marche, il a le droit de le montrer et il le montre bien), mais cette sincérité s'apparente la plupart du temps à une relative naïveté (les scènes de serment entre mômes et de nounours trimballés partout, pitié). Du coup, entre la naïveté et la volonté (du moins, la conscience) de choquer par moments, on a un film assez puéril. Aux émotions faciles, bas de gamme. Et justement, ça manque d'un véritable tissu émotionnel. Le grand atout d'Irréversible, la raison pour laquelle on est impliquée, ce sont ses personnages, et leur vie, écrite, jouée et filmée avec naturel, que l'on découvre à rebours. Ici, y a pas UN personnage qui ne soit pas antipathique. Donc zéro identification. Donc zéro implication. Et il ne suffit pas de se dire "ok, maintenant tout est filmé de derrière le dos du protagoniste" pour que l'identification prenne. En fait, je suis assez déçu, je m'attendais à un film un peu plus ouf, surtout dans la forme. Et c'est pas le récit, somme toute assez banal, qui y change quoi que ce soit. L'un comme l'autre sont d'une redondance fatigante, étirant le film jusqu'à atteindre une auto-indulgence indécente, répétant les mêmes effets ad nauseam (à la fin, avec tous ces survols/passages à travers les murs qui se succèdent inlassablement, tous ces plans de caméras qui rentre dans la lumière avec à chaque fois l'effet stroboscopique, ça en devient impuissant, dénué de la force que ça pouvait avoir). Et les fautes de goût style "lueur d'énergie autour des organes génitaux" sur la fin, c'est le pompon. La bonne volonté, déjà anémique, du film est réduite à néant par une absence de maîtrise. C'est amateur."
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