Forum de FilmDeCulte

Dans les années 20 au sud de la France, un Anglais suit la trace d'une potentielle escroquerie.

Pas foncièrement un mauvais film mais pire, un film qui laisse totalement indifférant. Un film dans lequel je ne suis pas rentré et c'est dommage. Si les dialogues sont intéressants et le jeu d'acteur convainquant, le contenu du film est assez déplaisant et les personnages caricaturaux. Le plus gros problème du film est qu'il est une comédie romantique, dont le couple est aussi crédible qu'un faux couple de secret story. Paradoxale alors que je viens de dire que les acteurs sont bons et les dialogues bien écrits. Mais malgré tout ça inexplicablement, on ne peut pas croire à cet amour, à cet histoire ce qui nous empêche de nous y intéresser tant on semble être exclus du film.

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C'est moi ou l'affiche est super moche/mal faite?

Ah non, c'est pas toi. C'est une horreur

C'est drôle, je la trouve super cette affiche.

Film étrange. Je trouve la mise en situation excellente. La photo de Khondji, le ton, Colin Firth, les dialogues fusent, c'est "délicieux"... et puis le désenchantement gagne, les gags se répètent et surtout on a l'impression d'être le psychanalyse qui met Woody sur le divan. Le film est très transparent sur ce plan-là, woody parle de lui, de ses angoisses, de son amour pour une jeune femme qui l'a dupé par ses charmes.

3-4/6

C'est prévisible et longuet mais relativement amusant dans son cynisme et mignon dans son propos sur le besoin de l'illusion en amour (c'est Gone Girl en fait).

Pas grand chose à dire de plus. Firth et Stone y sont pour beaucoup dans le charme du film aussi.

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La mise en scène est super élégante, si on y prête attention.

Moi j'ai trouvé que c'était un de ses moins forts depuis The Curse of Jade Scorpion. C'est mou et un peu répétitif, pas très habité. Et pour la première fois, je trouve que Allen manque de subtilité. Son propos est trop évident, pas assez dilué. Il manque de contre-poids. On est loin de Blue Jasmine.

Après, je trouve la photographie de Khonji hallucinante, et les acteurs tous excellents.

3/6

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"marre du retour infini de ce topic"

C'est comme ça depuis 30 ans.... Génériques de début y compris.

Lol, Léo qui débarque..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Tiens une fois n'est pas coutume totalement d'accord avec Swinton.
J'ai trouvé ça globalement assez pauvre. Le film pétille pas assez, est engoncé dans un discours un peu didactique mou et trop littéral. Le film que j'aurais totalement oublié dans deux jours. Reste la belle photo de Khondji en effet qui parvient à à ne pas tomber dans le chromo sépia tout en donnant sans cesse dans le jaune solaire et chaleureux.

2/6

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CroqAnimement votre

J'étais parti pour me laisser porter par une comédie romantique solaire et spirituelle mais comme dit Art Core, "ça pétille pas assez". C'est vraiment du Woody Allen en petite forme; même si on laisse le propos de côté pour se concentrer sur la construction du scénario, le rythme, les dialogues et les personnages, on se retrouve avec un film peu inspiré, sans magie, un comble pour un film qui en fait un manifeste.

Les thèmes me concernent néanmoins d'assez près donc je ne peux pas décemment dire que je n'ai rien retiré du film, et puis voir Colin Firth dans ce genre est toujours un plaisir, surtout accompagné de la délicieuse Emma Stone (c'est vraiment la même actrice que dans Spiderman? Elle est ici à croquer, bien moins insignifiante que dans le blockbuster).

Toi aussi tu veux te taper des filles dont tu pourrais être le père?

#BigWoodyStyle

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C'est toujours pareil avec Woody Allen: je lui pardonne des trucs parce qu'il a un tel débit de films (y en a toujours un pour rattraper l'autre), alors que si MAGIC IN THE MOONLIGHT avait été le premier film de n'importe qui d'autre, j'aurais dit "C'est quoi ce foutage de gueule ?"

C'est donc plein de facilités scénaristiques et de thèmes énoncés à voix haute par les personnages, mais il y a néanmoins du charme, une certaine douceur, et - wait for it - de la magie. Mais bon, on a quand même la sensation qu'on aurait pu faire largement plus fort sur le même sujet.

Une pensée au passage pour Catherine McCormack et son unique plan, et Abelanski en silhouette surcastée.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

L'impression que Woody Allen ne se contente plus que d'une démonstration sur pas plus de deux petites idées, c'est totalement rigide dans l'écriture, sans même un art de l'économie ou du minimalisme vis à vis de ça, pusque tout tend vers l'éternel récit à piège, qu'on peut facilement trouver éventé dés l'installation... Reste que la photo de Khondji est superbe, sans doute sa plus réussie chez Woody, j'ai souvent eu l'illusion de regarder une projo pellicule, ça donne un peu de coffre à des scènes comme la séance de spiritisme. Comme le film raconte tellement peu, la mécanique du récit est assez lâche mais permet aussi au film d'être plus pictural dans son zest d'émotion (voir la scène de l'observatoire). Colin Firth est assez moyen je trouve dans l'éternel double allenien, et Emma Stone est quand même dans un numéro bien calibrée maintenant