Forum de FilmDeCulte

Je trouve la presse vachement indulgente... J'espérais que ce soit le Woody de la réconciliation, mais non. Ca se laisse regarder, mais c'est quand même suuuuuper léger quoi... Y a des idées hein, mais des idées en pantoufles. Tout ça manque franchement d'intérêt. On est quand même loin de La Rose Pourpre du Caire, où là on s'attachait terriblement à l'héroïne quoi. Ici... BOAF. Il y a quelques incarnations sympa (Hemingway), mais ça reste super anecdotique. C'est plaisant, parfois amusant, mais sans plus.

Et puis c'est un peu pénible de voir ces acteurs jouer comme Woody.. (VCB était cool pour ça - je préfère encore une bonne vieille voix off)

On sortant de la salle j'étais à 3/6 et en rentrant chez moi j'étais déjà à 2,5...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

c'est la crise.

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C'est l'inflation

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vivement la recrudescence.

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Crise d'inspiration, oui.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Depuis 2005.

Sinon moi j'ai trouvé que le film se ramasse sacrement dans ses contradictions, entre sa morale paresseuse et totalement artificielle à base de "ne vivons pas dans le passé blablabla" et la manière dont il se complait dans une vision poussiereuse et rétrograde de Paris.

De plus je trouve sa vision de l'art absolument navrante : le perso de Wilson qui se plaint d'être scénariste à Hollywood (le pauvre) et qui veut écrire un "grand" roman, comme s'il ne pouvait pas y avoir de noblesse et de grandeur dans un scénario hollywoodien. Et le discours sur le tableau de Picasso, c'est vraiment le fond du trou. Et j'ai moyennement apprécié que Bunuel passe pour un con en ne le faisant pas comprendre l'histoire de son propre film (qu'Allen n'a pas l'air d'avoir compris non plus d'ailleurs).

Et puis toujours ces problèmes petit-bourgeois insignifiants, toujours cette pedanterie assommante, toujours ce même mépris pour tout ce qui n'est pas comme lui (le beau-père, l'amant...) ce qui est quand même le signe évident da sa médiocrité de cinéaste (Bunuel est bien plus acerbe mais il ne tombe jamais dans le mépris facile, au contraire, il essaie toujours de comprendre l'autre). Et tout ce foin autours de Carla Bruni pour ça, merci !

2/6 parce que j'aime bien Owen Wilson qui m'a aidé à faire passer le film et parce que Brody en Dali m'a fait rire.

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N'écoutez pas Film Freak

C'est assez vrai pour Bunuel. Sans être fan de la filmographie entière du bonheur, je trouve ça horrible de le résumer un pitch de fin de soirée.

Joli

Pff mais comment voir ça autrement que comme une blague parodique inoffensive.

Vous vous doutez bien qu'Allen comprends et apprécie sans doute Bunuel. Le ressort de jouer sur le fan qui viens inspirer son idole c'est marrant et la manière dont Allen détourne le truc en faisant d'un coup une caricature inversée du bonhomme (super rationnel, etc...) est marrante.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

+1

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Je trouve ça nase et attendu.

Peut-être mais ce n'est pas une réflexion sur Bunuel comme le croit Tetsuo. Juste un ressort comique.

Y a évidemment des exceptions (si on est un génie), mais franchement 90% des scénarios hollywoodiens n'ont aucune "grandeur". Je vois pas ce qui cloche. Tu t'acharnes vraiment sur Woody.

Et 99,99% des romans.

Oui. Mais là, c'est le perso de Wilson qui veut écrire un "grand" roman. Allen ne dit pas qu'il va forcément écrire un grand roman parce qu'il s'éloigne des scénarios.