Forum de FilmDeCulte

Aïe, aïe, aïe !

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Je crois que je préfère encore Scarlett Johansson.

_________________
There is no such thing in life as normal

Hétéro.

_________________
UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Ouais, mais je consulte, hein.

_________________
There is no such thing in life as normal

C'est pas un procès d'intention, c'est clairement à l'écran. Après que Allen soit conscient du cliché et l'affirme ne change rien. Ça n'en fait pas des personnages intéressants ou des situations étonnantes, ni même de bon gags pour autant, et ça ne relève pas la sauce non plus. Juste on se dit que c'est con mais qu'au moins Woody à conscience que c'est con. Mais ça va nulle part, c'est un cliché qui ne se transcende pas, qui ne dévie pas, qui ne produit rien. Tu parles de pas le prendre au premier degrés mais c'est quoi le deuxième degrés, ça veut dire quoi ici puisque tout est littéral et de surface, que tout ce qui est dit est montré de la plus simple et plate des façons. Le deuxième degrés c'est "personne n'est dupe du cliché" ? Mais alors c'est pas la peine de faire le film, c'est du vent, c'est des gens qui bougent, qui disent un truc et font un clin d'œil en disant "bien sûr je n'adhère à rien de tout ça, c'est du pipeau". Ah la grosse rigolade.

En fait c'est exactement ce gag de Tout le monde dit I Love You, où le gosse de la famille n'est républicain que parce qu'il a un caillot dans le cerveau. C'est drôle dans un gag en passant, c'est grotesque et gratuit, mais étiré sur tout un film, on se demande où ça va.

_________________
Pré Carré

A la différence de BCLC.

Vas-y, dis nous ce que BCLC transcende, dévie et produit.

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Le fil n'est pas approprié.

Alors ferme ta gueule.

_________________
UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Si, justement dans ce film, car le propos est de dire que quoi que soit le mode par lequel on vit, que ce soit par le prisme d'un cliche ou non, l'important est ce que l'on ressent individuellement. Allen nous met des persos carricaturaux pour nous dire que oui, ce sont des cliches, non ils ne se reduisent pas forcement qu'a ca (chacun a des potentialites, a l'image du personnage de l'ingenue), mais qu'importe finalement, il faut prendre la vie comme elle vient, sans l'angoisse de la notion de destin, de reussite ou d'echec. Dit comme ca c'est con mais c'est epicurien, c'est simple, c'est beau. Une belle petite comedie avec un propos fort et apaise.

Ah que dire, que dire...Déjà d'un point de vue général, légère déception...Sinon, l'perso de Larry David m'rappelle assez souvent ce bon vieux Ignatius Reilly dans La Conjuration des imbéciles...Homme à la franche limite du misanthropisme, ayant un avis (décalé) sur tout, et se persuadant bon an mal an d'être un génie incompris au sein d'une société à remanier...Histoire un peu "bancale", trop de blablas futils par rapport à ses plus anciens films...
M'enfin un bon moment quand même, mais un film mineur dans la filmo de Woody...

3,5 / 6

Moi j'ai trouvé ça assez délicieux. L'alchimie entre les deux personnages principaux est assez évidente et plutôt jouissive tout au long du film (je trouve pas du tout qu'il y ait de ventre mou... y'a tout un moment ou Larry David disparait quasiment totalement mais c'est à ce moment que Evan Rachel Wood évolue et le retour de David fonctionne comme une baffe, pour elle et le spectateur... bref je trouve tout ça super bien écrit). Sur les clichés, évidemment qu'ils sont là mais Allen en joue vachement, dans un délire léger et épicurien. Les mecs du sud sont bêtes mais ils ont tous cette potentialité inexploitée à cause du carcan social justement. Et la liberté New Yorkaise leur permet de s'exprimer. Il s'en amuse d'ailleurs le Allen de sa ville et de sa liberté (le coup du gay, c'est quand même tartiné).

David est génial dans le petit jeu, je trouve. Dans les tics de son visage notamment. Dans tout le film, il a cette crispation qui va tellement bien à son personnage, crispation qui disparait totalement quand il se fait larguer par Evan Rachel Wood et qui le rend super touchant. Elle, elle déchire.

Pour moi c'est du très bon Allen.

Et j'adore le nom de son perso.

Oh la vache ! Quelle catastrophe ! Je ne m'attendais pas à ça malgrè la critique de jiko. C'est consternant. Les clichés crétins qu'égraine le film ne sont pas du tout pris avec recul comme pourrait le laisser croire leur apparente grossierté, mais ne sont que le résultat de la paresse intellectuelle de Allen qui devient de plus en plus un vieux crouton sénile, empêtré dans son élistime de bourgeois démocrate et de petit intellectuel new-yorkais de mes couilles. C'est navrant.

1/6

_________________
N'écoutez pas Film Freak