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It's all coming back like a déjà vouuuuu



Nouveau venu à Orlando, Jake, jeune garçon au passé trouble, est humilié aux poings par Ryan, gros dur du campus qui appartient à une ligue de combats illégaux. Un ami le présente alors à un coach charismatique qui va lui enseigner une discipline mélangeant divers arts martiaux...

A vrai dire je m'attendais à un 2 amusé et easy-watching, finalement c'est assez solide (même si assez modeste aussi, n'y va pas pêcher une révolution).

Bon psychologiquement ça reste très sommaire, et le cahier des charges classique est bien là.

- Le héros à trauma, humilié, et qui veut tenir sa vengeance (mais bon esprit hein)
- Le méchant énervant, qui comme plein de méchants a de gros problèmes de virilité (d'ailleurs, quand des meufs en bikini s'emballent dans sa piscine, il préfère se bastonner avec ses potes)
- La copine évidemment bonne-conne, conne-bonne, les deux marchent. Bonne-conne et facile aussi. La copine rêvée.
- Pat Morita. Ici il a poussé, et il s'appelle Djimon Hounsou. Du coup il pousse des beuah et fait des gros yeux hounsouesques.
- Le sidekick, moche et drôle. Devant l'éternel.
- Temps modernes obligent: le pédé ridicule identifié dès la première seconde. Bon, comme tout pédé contractuel, il disparaît corps et âme TRES rapidement (mais on en a un, sinon c'est trop fragmentant).

Etc. Mais le tout est assez solidement ficelé, le filmage bien que parfaitement impersonnel s'avère assez dynamique sans bouillisation, on a troqué Blink 182 contre Kanye West et The Bravery, le cast de poupées est plutôt convaincant et on t'offre un chapelet de gentilles valeurs d'esprit sportif. Le petit neuf, c'est la technique de combat, mixant notamment boxe old school et arts martiaux, et l'irruption moderne des filmage portables et de youtube dans l'héroïsation des loulous mais tout ça reste du joli gadget sur le fond classique qui passera en boucle sur NRJ12 dans 5 ans.

Le corps de Sean Faris rend laid environ 97.2% des autres corps du monde.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

la b-a fait méchamment envie... d'ailleurs, pour dire la vérité, ça donne envie d'enchaîner ça et sexy dance, je vais sans doute tenter le coup (je suis sérieux)

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Bon courage. Je dois dire que le premier me tente beaucoup plus que le second. De mon côté je vais tenter Maxi papa je pense.

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Ris donc, Maxi Mama avec Mia Kirschner tu serais le premier à poster.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ca c'est sur, je mettrais un point d'honneur à ouvrir le topic. mais j'étais sérieux, j'ai vraiment envie d'aller voir Maxi Papa. Ne me demande pas pourquoi par contre.

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Pourtant, c'est tentant...

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Pas toi stp, pas avec les daubes que tu te tapes à cause de ta nana.Interdiction de me juger.

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Je sais pourquoi. C'est parce que Dwayne Johnson est tellement bon dans Southland Tales.

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je confirme : c'est très bon et d'autant plus un samedi soir à l'orient express et son public toujours aussi chaud.

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1,5 / 6



Le récit est extrait du topic Poncifs Cinématographiques. Je vous résume : un lycéen de 25 ans arrive dans un pays merveilleux où il y a 4 filles pour un mec. Dans ce pays, toutes les filles sont des bombes. Le héros veut sortir avec une fille de sa classe. Aïe, c'est la petite amie du roi du lycée, un autre lycéen de 25 ans mais psychopathe.
Heureusement, on trouve beaucoup de combats clandestins à Orlando. Donc le héros s'entraîne avec un Maître. Porté de roue de tracteur, lancé de brique etc. Mais le Maître lui enseigne aussi des vérités stupéfiantes : "Demain est un autre jour", "Souffle en frappant" et bien sûr "La sortie est en toi". Le héros assimile en un temps record un mélange suicidaire de boxe anglaise et de judo. Dans son temps libre, il se réconcilie avec sa mère (perso qui sert à rien dans le film), encourage son petit frère (perso qui sert à rien non plus), et résoud en deux répliques le trauma de son Maître.
Les combats sont chorégraphiés par Tex Avery. Le héros et le méchant s'assènent mutuellement des coups mortels, à la suite desquels ils sont un peu groggy. Ils ont même un petit hématome le lendemain. Mais finalement ils éprouvent du respect l'un pour l'autre.

Bien sûr, le film est un chef d'oeuvre par rapport à la série Z standart de free fight. L'intrigue est minable, mais il y en a une. Pas déplaisant visuellement, correctement interprêté, du rythme et Sean Faris fait un Tom Cruise grand modèle assez sympathique. Mais dans le genre, regardez plutôt Gladiateurs où il y a un minimum d'idées, disons le minimum décent.

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Tennis de Table Bordeaux

J'ai déjà lu cette étrange comparaison mais à part le sourire stressant, y'a aucun rapport.

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'en reviens pas qu'un film pareil fasse quand même 24 millions $
http://www.imdb.com/title/tt1023111/business
Peut être, le faux air de The Fast & the furious. S'il y a autant de gens pour voir un film de ce niveau, c'est que le cinéma en salles ne se porte pas si mal.


Ils ne se ressemblent pas du tout. Mais ce n'est pas surprenant qu'on rapproche facilement les deux seuls bruns, cheveux courts avec ce genre de sourire.

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Tennis de Table Bordeaux

je suis pas tout à fait d'accord avec rotary : si le canevas général est certes complètement balisé, je ne trouve pas qu'on se vautre pour autant dans le cliché, je trouve qu'il y a quelque chose, une sincérité de plain pied, une subtilité de détail, qui fait que ça va chercher plus loin que ça. Pour preuve, la très belle scène, très brève mais très forte, où Ryan McCarthy se fait envoyer paître par son vieux (qu'on ne reverra jamais d'ailleurs). Il me semble qu'il y a quelque chose dans l'écriture qui fait que ce n'est pas lourd, pas indigeste, même dans les effets les plus grossiers (ce plan putain fallait oser du père et du fils à la pêche, par ex, bizarrement je le trouve très beau dans son côté 1er degré, qui n'est finalement pas sans rappeler un certain cinéma classique).

le film ne prend il me semble jamais ses spectateurs pour des cons, l'humour n'est pas gras, on n'est pas dans l'ironie facile ou dans le post-modernisme, on n'est pas dans le commentaire sur, on est dedans, pleinement, 1er degré, je me répète.

je repense à certains trucs finalement assez subtils, par ex tout ce qui tourne autour de Max Cooperman, personnage pathétique et triste, mais très beau ; par exemple ce très beau plan d'ensemble sur lui et Jake minuscules dans sa grande maison, voilà ce genre de choses dites très simplement, il y a une grande tristesse de fond, je trouve, dans ce film (cf. le petit frère, par ex, c'est assez dramatique, difficile de ne pas penser qu'il n'ira sûrement pas loin et qu'il est seul et qu'il en souffre) (ou encore la mère, personnage sublime) (un peu comme pour material girls, il me semble qu'on a là un film en somme très politique).

et puis la mise en scène est passionnante, je trouve, le film est très visuel, ne se perd pas dans des gros plans bougés illisibles, iconise sans pour autant négliger la douleur, est finalement assez pertinent, assez clairvoyant sur l'ambivalence iconicité/violence, etc.

et ce mouvement de grue improbable lors du fameux retournement prophétisé par Honsou, je trouve ça très beau qu'il y ait eu un tel travail de mise en scène sur ce genre de correspondances visuelles (j'étais comme fou quand j'ai vu l'effet de transparence sur les côtes/talon d'achille, le film qu'a peur de rien visuellement, i like it).

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Scenette lourdingue. Paternel au look de taulard, dialogue limpide pour que même les spectateurs neuneus puissent capter et punchline prisunic 'si tu veux être le meilleur, affronte le meilleur'. Le ton aurait été plus juste si Ryan avait raconté la scène à quelqu'un façon Breakfast Club. Pbs : a) - à qui ? b) - le héros et le maître ont déjà un trauma paternel.


Je suis d'accord, un plan éloquent, mais qui constitue 4 secondes du film.


Le 1,5 / 6 que je mets au film vient des quelques idées visuelles. Une cinquantaine de jolis plans qui doivent représenter ensemble 5 minutes du film.


c'est sûr, un vrai manifeste.

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Tennis de Table Bordeaux