Forum de FilmDeCulte

Bring me the head of Alfredo Garcia en VO.



Suite de ma rétro Sam après l'excellent Chiens de paille, là je suis plus réservé. Ca met une trentaine de minutes avant de démarrer, ça s'étire un peu sur la fin, par contre j'aime bien les scènes du couple Warren Oates / Isela Vega. Là où le recours à la violence m'intéressait plutôt autour du personnage ambigu de Dustin Hoffman, ici l'escalade me laisse finalement assez froid. Oates a une bonne gueule.

3-4/6

D'autres l'ont vu?

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Doll, it's a heartbreaking affair

5/6 mais j'en garde presque aucun souvenir (si ce n'est celui de ma note, donc)

Un de mes Peckinpah préférés pour sa sauvagerie inouie, son Warren Oates inoubliable, son ambiance mexicaine, et la folie furieuse de l'ensemble... Je surkiffe à mort. 6/6


Why? ... Because it tastes so fucking good !

Découvert tout récemment, j'ai adoré! L'espoir de commencer une nouvelle vie loin de toute violence, tué dand l'œuf car le moyen d'atteindre ce but est justement un produit de cette violence, et sa quête en génèrera encore plus... Le désir d'Isela Vega de mener enfin une vie respectable et paisible, son désespoir lorsqu'elle se rend compte que Oates marche à sa perte (à leur perte à tous les deux), à force de chercher une porte de sortie rapide...

L'enchaînement impitoyable des évènements, que ne vient rompre que la scène, incroyablement douce et tendre (un des plus beaux portraits de couples que j'aie jamais vus!), de la sieste sous l'arbre...

J'en raffole, rien que d'en parler j'ai envie de le revoir. 6/6

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Ladyhawke.

C'est clair, cette scène est vraiment extraordinaire. Comme tout le film, quoi.

J'ai découvert "Apportez-moi la tête..." très récemment (dieu merci, sur grand écran) et c'est le premier film de Peckinpah que je vois (il faut un temps pour tout ).

Une bonne petite claque... Je me souviens d'avoir bien transpiré. C'est du moinds l'impression que j'ai eu. Un nihilisme affolant, flippant...

Très bon souvenir.

Où je m'aperçois qu'il faudrait que je connaisse mieux Peckipah... Bon, forcément, comme je ne connais mal, je peux pas m'empêcher de le rapprocher de Chiens de paille, et c'est pas inintéressant à faire, tant il y a des réminiscences dans Alfredo Garcia. Réminiscences esthétiques, bien sûr, les montages alternés sont toujours aussi cinglés, sans pareille, je n'ai jamais vu de montages alternés aussi brutaux et aussi brillants que chez Peckinpah. Réminiscences thématiques, ensuite, impossible de voir la séquence de menace de viol sans penser au viol de Chiens de paille.

C'est marrant parce que je sens bien que le film est plus mineur que Chiens de paille, en ce qu'il est moins rigoureux, moins parfait. Bizarrement, cette imperfection, ce côté parfois un peu "bâclé" (le mot n'est pas bon) de la narration, qui va un peu ans tous les sens, m'accroche pas mal, donne une étrangeté générale, un aspect presque erratique, en tout cas imprévisible, notamment du point de vue caractérisation des personnages. Rarement vu personnages si "comportementalement" instables, incernables, et du coup fascinants. Rarement vu un film courir si simplement vers la folie, comme si les choses, pourtant improbables, allaient d'elles-mêmes pourtant...

Je m'arrête là, je dois y aller, j'en reparlerai p-ê.

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Découvert il y a deux semaines. Bouaif... Ca doit faire partie des films tellement copiés qu'ils en ont perdu leur force.

Il est réussi dans le sens où, pour rejoindre un peu Zad, l'ambiguîté morale y est bien retranscrite. La première partie navigue entre deux eaux avec à la fois cette mise en place d'un carnage annoncé et l'histoire d'amour imparfaite du héros et sa meuf. Une fois que la boucherie est consommée, le film est un peu mort par contre avec sa suite de tueries toutes identiques.

Et les lunettes de soleil, du mec, c'est vraiment pas possible.

4/6

Je pourrais parler de cet immense film pendant des heures... mais moi non plus, je sais pas trop par où commencer.
Road-movie morbide, tragique et bien sûr, comme souvent chez Peckinpah, profondément désespéré et violent, il culmine lors d'une séquence mythique, dans le cimetière, durant laquelle le film flirte alors avec le fantastique. Mais l'œuvre me paraît bien plus profonde et complexe que ce qu'elle laisse entrevoir lors d'une première vision. Les thèmes abordés sont nombreux et, même si certains sont familiers, ça tombe jamais dans la "redite" (on a notamment droit, après « Cable Hogue », « Les chiens de paille » et « Guet-apens », à un nouveau regard très pertinent sur le couple). 100% zobculte. ©

Tu verras, Zad, c'est encore mieux la 2e fois.

D'accord avec tout ça, je trouve pas le film forcément plus mineur, disons qu'il s'attaque à un moins "gros" sujet pour pouvoir se libérer esthétiquement. Tant mieux.

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Bizarrement jamais trop accroché à ce film (alors que je suradore beaucoup d'autres du cinéaste)... Je ne me souviens même pas avoir vu la fin. Ca reste néanmoins bien filmé, et je retiens une atmosphère bien putride.
3/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ce film m'avait laissé une marque très forte à l'époque, pas revu depuis.

Ca pue le désespoir, la mort et la solitude. C'est visuellement aggressif et aggressé (bon, je sais pas si mes mots sont justes)

6/6 en son temps, à revoir.

Un film magnifique. Probablement un des plus achevés de l'auteur- qui avait des difficultés chroniques à achever ses films mais avait fait de l'inachevement un art, ce qui est grand.

L'itinéraire symbolique, la tête coupée, le morbide expressionniste auront surement inspiré les frères Cohen. Geste Grotesque et vaine, parfaitement desespérée.

Et la BO de Fielding est magistrale, comme tout ce que Fielding a écrit.

J'aime beaucoup ce film.

Peut-etre mon Peckinpah préféré.

6/6

Comme Cosmo, je n'ai jamais vraiment accroché au film, contrairement à d'autres du réalisateur. Comme pour Le convoi, je trouve le film mineur, sympathique mais pas transcendant. Je suis un vendu aux ralentis de Peckinpah, donc je prends bien mon pied, mais le reste est trop mou.
Je préfère largement Le guet-apens notamment.
3/6