Forum de FilmDeCulte

Oscar et sa soeur Linda habitent depuis peu à Tokyo. Oscar survit de petits deals de drogue alors que Linda est stripteaseuse dans une boite de nuit.

Rapidement parce que ça demande un peu de digestion (d'où avis rapide)... à un moment du film je me suis dit que ça pouvait bien durer 2h30 ou être une installation de 12h que ça serait la même chose. L'argument est simple, d'ailleurs traité avec naïveté, quelque chose de frontal, premier degré, vraiment au pied de la lettre. Expérience psychotrope comme jamais vue à l'écran, Enter the Void est un trip en lymbes disco-tokyoïtes, extase psyché et voyage parmi les morts, qui pourrait être un pur objet sensitif à mise en scène d'incantation, mais certaines séquences, comme celles, saisisssantes, des gamins, apportent de la chair aux stroboscopes hallucinés. C'est du passe/casse mais j'ai passé les 150 minutes les yeux plus grands ouverts que d'habitude, et ma foi c'est un peu, beaucoup, pour ça que je vais au cinéma.

5-6/6

Maintenant, je compte sur Asia Argento. Et sur Shu Qi.

allez les meufs baillonnez Sharmila Tagore

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Doll, it's a heartbreaking affair

Expérience totalement unique... Le passage avec les enfants sur du Silver Mount Zion m'a fait décoller de mon siège... Je suis retombé ensuite et trouve le film parfois trop puéril dans son imagerie blueberryesque

4-5/6 car j'en parle déjà avec des trémollos dans la voix. (j'étais à 4 à la sortie)

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C'est pourtant ce qu'il y a de mieux dans ce film.

Bon, moi, je suis plutôt mitigé.

J'attend beaucoup ce film, j'aime bien Gaspar Noé en général, la manière qu'il a de parler de ses films et de ceux des autres avec beaucoup de sensibilité. D'après la conférence de presse que j'ai maté sur le site du festival,et au vu de la salle à peu près vide, j'en conclue qu'il à du se faire snober par pas mal de critiques. Mais bon le résultat; on a eu droit a une des conférences les plus chaleureuses de la quinzaine, et d'une certaine façon c'était l'une des plus intéressante aussi, l'une de celle qui ressemblait le moins à une vitrine promotionelle en tous cas, et plus à une discussion d'égal à égal avec un cinéaste. Au passage, il me semble que cette année particulièrement par rapport aux années précédente les critiques cannoise sont vraiment ambivalente d'un site à l'autre, ainsi j'ai remarqué que grosso-modo si Chronic'Art déteste , film de culte adore et vice-versa , non mais sinon d'après mes pressentiments je serais plutot en raccord avec les notes de film de culte.

A FDC, nous ne sommes pas des vendus.

Sa ligne dans le tableau de notes du Film français est quasi vide.

Mais ceux qui notent ne mettent que des bulles, pour rattraper

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Doll, it's a heartbreaking affair

le film le plus ouvertement idiot de cannes, un vrai film de connard, un vrai film de trou du cul, tout y est d'une bêtise absolue, tout, absolument tout, m'y insupporte, relève de choix imbéciles, esthétiques et scénaristiques.

je pensais pas haïr un film davantage que le de van sur la durée du festival.

j'enterre le void/6

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et il faut d'urgence détruire toutes les copies qui circulent encore de 2001 odyssée de l'espace, afin que les futures générations de cinéastes de genre français ne puissent pas le voir.

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c'est fou comme tu es raccord avec Chronicart, à chaque fois... Bon, ok, le propos ets fumeux, mais la mise en scène, il y a des trucs incroyables non ?

C'est toujours un film de petit con qui veut choquer le bourgeois et qui croit que parce qu'il peut faire tourner sa caméra dans tous les sens c'est un grand cinéaste?

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

D'ailleurs une info primordiale pour savoir où te situer toi le fan: je déteste Seul contre tous et j'aime Irréversible mais avec des réserves.

genre 4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est la critique qui revient souvent sur Noé (et sur Lars Von trier d'ailleurs), la soit-disant envie de choquer le bourgeois. Je pense que les deux ont largement dépassé ce stade, et que leur envie serait plutot de proposer à chaque fois une expérience cinématographique qui sorte des sentiers battus. En ce sens je préfère leur cinéma, que par exemple le cinéma d'un almodovar qui semble se reposer pépère sur son fauteuil ( Putain quand je pense à l'accueil dithyrambique que Volver avait eu de la part des critiques à Cannes! Alors que franchement ). Pour le dire autrement je préfère un film raté qu'un film banal (même si je pense que ni Enter the Void ni Antichrist ne soient raté). Mais au moins avec Noé (ou LVT) on sait que l'on peut s'attendre à découvrir quelque chose d'un peu différent; J'aime bien ca moi le cinéma prétentieux (adjectif qui de mon point de vue n'est pas péjoratif au contraire), quitte à passer pour des petits cons j'aime bien les cinéastes qui prétendent faire quelque chose de différent. Après faut se montrer à la hauteur de ses prétentions mais même dans le cas contraire ca fait au pire un film raté (ce qui est toujours mieux qu'un film banal donc ).

On ne peut plus juste.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Si prétention = intention, oui, c'est appréciable... Seulement cette égalité n'est pas franche, et dans Irréversible je vois plus de prétention que d'intention.

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