Forum de FilmDeCulte

Première heure agréable et inattendue, rencontre entre le voguing et la comédie à la Michel Blanc. Bien aimé les capsules VHS. Noté que Noé lit Mars de Fritz Zorn. Suite prévisible et ultra-referencée (par la situation et gestion de la tension,l danse , et le multiculturalisme, est un peu l'équivalent de l'utopie révolutionnaire dans United Red Army de Wakamatsu, c'est assez sombre, Noé a quand même le mérite de prendre des acteurs qui comprennent ce discours sans s'y plier tout à fait).


Quand-même frappant de voir la représentation de la danse dans le cinéma français pré- ou post-Bataclan, avec beaucoup de scènes où elle revient avec la même connotation que chez Noé (Eden, Jeune Femme, Le Ciel Étoilé, Mektoub). Comme pour montrer une image du groupe social et du vivre ensemble qui était du désir et de la fiction et qui est convertie brusquement en même temps en nostalgie et en valeur, aux limite du récit, entre le film et le réel. Elle est un discours sociologique à la foid desinvesti et cru sans recul).

Excellent parallèle.

Je vois sincèrement pas le rapport.

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CroqAnimement votre

La situation de huis-clos dans un chalet enneigé, la dynamique du groupe et des purges fratricides, le rythme de la montée de tension, les coups portés à une femme enceinte (j'ai personnellement décroché du Wakamatsu à ce moment...). Plus profondément le personnage de Souheila Yacoub se comporte come une sorte de commissaire du peuple qui aiguise les tensions en croyant les apaiser ou les arbitrer (comme la chef maoïste du Wakamatsu) et la référence aux USA fonctionne comme l'espoir du groupe d'extrême-gauche japonais d'aller en Palestine. D'un point de vue extérieur c'est un idéal désintéressé, d'un point de vue interne un marché à conquérir pour un groupe dysfonctionnemel qui peine à se survivre à lui-même (et qui a un impensé nationaliste).

Mmm moyennement convaincu mais je vois ce que tu veux dire sur la dynamique de groupe et le côté huis-clos.

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CroqAnimement votre

La structure du film en trois partie (avec un prologue qui utilise de silages enregistrées, seul rupture avec l'unité de lieu, d'emblée face au regzrd du spectateur) est aussi proche du Wakamatsu. Le ton de Noé est aussi assez proche de ses films des années 60.

Ok, je veux voir ça. Futur bonus de Quand on crie au loup.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Je crois que je l'ai paumé. Ou alors y a une copie VHS dans la cave.

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