Forum de FilmDeCulte

Sam Bell est employé par Lunar Industries pour exploiter les ressources minières de la Lune et les renvoyer sur Terre. Cohabitant seul avec une intelligence artificielle, son contrat de 3 ans touche à sa fin et il lui tarde de rentrer chez lui, retrouver sa femme et sa fille, née alors qu'il était déjà parti. Seulement tout déraille lorsqu'il a un accident sur l'un des sites miniers et se réveille à l'infirmerie sans savoir comment.


Ah j'étais curieux, c'est le moins qu'on puisse dire, de ce premier film du fils de David Bowie. Le bon vieux coup classique de l'homme face à lui même dans la solitude et le froid de l'espace. Et si c'est un film très sympathique, on peut dire aussi qu'il souffre assez gravement du syndrome du premier film, étirant un peu trop son concept, avec un rythme étrange (trop lent au début, trop rapide à la fin). Et si finalement le film choisit de ne pas tomber dans la facilité du fantastique cheap, on est obligés de constater que tenter de s'y aventurer un tout petit peu aurait donné un peu plus de chair, notamment à la fin passablement baclée, à un film étrange et curieux, mais plus simple qu'il n'y parait. Sam Rockwell est très bon, les décors et maquettes ont un bon goût de SF d'antan, certains choix paraissent avoir été un peu trop dictés par la nécessité de garder un budget peu élevé alors que je suis persuadé qu'on aurait pu faire plus sans pour autant faire sauter la banque.




4/6

Bon ben je remets mon avis ici :


Souce mes boules Film Freak.

Bon ben c'est un bon ptit film bien sympa. par contre, J'avais lu des critiques à donf disant que c'était le nouveau 2001 blablabla... Bon bah non, pas grand chose à voir hein, c'est pas dans le même délire contemplatif-fumette, et puis en plus dans ce film j'ai tout compris alors hein ! Je dirais même plutôt que ça lorgne du côté de la série B.

La sujet principal du film est plutôt bien traité, je le mets en petit spoiler pour ceux qui ont pas vu la BA :


Le truc cool c'est que le film évacue vite fait le genre de révélation à la con dont n'importe quel autre film de merde en aurait fait son twist final. Et là c'est gros spoiler :

Non, au lieu de ça, Moon exploite très bien la situation dans laquelle est le héros. D'ailleurs, Sam Rockwell est excellent. C'est une vraie performance, j'aime pas le mot, mais pour le coup c'est ça, faut voir le film pour comprendre.

Ya pas mal de défauts : une musique MAGNIFIQUE, mais qui est toujours la même. Ça me fait le même effet que 28 semaines plus tard : toujours le même morceau dément qui revient, c'est bonnard, mais y doit y en avoir que ça emmerde. Et puis le montage est parfois chaotique. Ya des fondus qui passent mal.

4.5/6

C'était pas la peine de remettre l'affiche...gros nase va...crétin va...

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Mais de quoi tu parles ?

LOOOOOOOOOOOOOOOOL.

Je t'aime.

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Alors avale.

Ta cyprine? Ok.

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Non, la cyprine, c'est les femmes, mais je comprends, ça fait longtemps, t'as oublié.

En attendant, c'est toi qui va voir des films avec des mecs tout seuls, baptisés "Lune" et qui veut que je suce tes boules et que j'avale.


Tu ne leurres plus personne.

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Grmrmmbmmrrrr

Essayer pour un premier film de faire tenir Blade Runner dans 2001, forcément ça déborde.
2/6

C'est vraiment sympa. Contrairement à DPSR, je pense pas que le film ait la prétention d'être un nouveau chef-d'oeuvre SF. C'est un premier film, un petit film qui exploite très bien son scénario.
C'est très beau, les maquettes, la Lune, la musique, tout ça donne une atmosphère bien particulière, très agréable.
Et puis oui comme Deudtens je suis content que ça tombe pas dans la facilité pour teubé, ça n'est pas didactique, et ça passe très très bien.
Rockwell est épatant.

Bref à voir, c'est vraiment sympa.
4.5/6

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Étonnant ce film. Je m'attendais à un truc métaphysique louchant vers kubrick et lynch, et finalement je me suis retrouvé devant une petite série B sentimentale, un drame très doux qui tiens absolument à rester dans son projet humble, celui de démarrer avec en background toute une histoire du film de SF (angoisse paranoïaque, introspection philosophique, les décors et le robot sont bien là pour ancrer le film dans ces références) pour doucement dévier vers un truc assez simple et poignant.
Une modestie qui fonctionne bien.

4/6

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Pré Carré

J'y repense souvent à ce film, l'adjectif "doux" de jiko colle très bien.
Un truc que j'ai pas dit : j'adore le robot.

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Pré Carré