Forum de FilmDeCulte

La vie difficile des prostituees d'Osaka a travers l'histoire de Tome, dix-neuf ans, qui, tout comme sa mere, qui peut etre une rivale, vend ses charmes.

Dès le départ le cadre est magnifiquement posé, un zoom arrière qui révèle un grillage, un zoom avant qui fait disparaitre le grillage au profit du personnage dans la rue… Superbe la manière de présenter cette liberté illusoire du personnage de la rue, qui vit et travaille pour elle. Les superbes plans suivants le confirmeront, cette prostituées se sent autant enfermés dans la rue qu’un travailleur à la chaine dans une usine… Le désœuvrement et l’asservissement se rejoignent dans ces quelques premiers plans où le personnage évoque son désir de départ, première séquence qui se terminera par un « I want to rebel ». Un style cinématographique très évocateur et puissant chez ce cinéaste inconnu.
Ensuite le film devient étouffant totalement, les séquences de sexe s’enchainant (La chaine étouffante figuré d’une manière simple et grande), une évocation magnifique du corps comme marchandise, ainsi que du corps asservit à sa fonction sociale, des corps ignorés du système qui en sont pourtant un vif symbole…
Je n’ai pas le temps d’en parler plus, je mets ici ce que thepassionoflovers avait écrit concernant le film dans le topic du festival de l’étrange à Lyon. Merci pour la découverte, c’est magnifique.

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Tu te gaves, toi en ce moment...!

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Oui ils sont chiants ces japonais avec leurs 6/6 à foison là !

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C'est chiant, ils ont le meilleur cinéma du monde et on le découvre petit à petit. Ca chamboule tout!

Sales jaunes!

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Rien ne te permet d'affirmer ça, c'est juste basé sur ton venduisme disproportionné !

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Content que mon message écrit à l'époque t'ait donné envie de le découvrir...Ce que tu écrits confirme vraiment ce que j'en avais pensé.
C'était vraiment le film qui m'avait percuté lors de l'Etrange festival, d'autant plus qu'au départ je n'avais pas forcément l'intention de le voir; l'impact avait été d'autant plus fort.

Un film vraiment intègre, politique et complètement abouti et cohérent d'un point de vu esthétique.

Je viens juste de voir ta réponse, sorry.

Oui tu n'avais pas rêvé, c'est grand et ça me reste énormément en mémoire. C'est assez incompréhensible que ce cinéaste soit un peu oublié, il est beaucoup moins mis en avant que Masaru Konuma et Tasumi Kumashiro pourtant il me semble posséder une esthétique bien plus puissante. Des films de Tanaka sont sortis en dvd mais pas celui là, du coup ce film est autant boudé que son réal, je trouve ça étonnant.

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Idem, 3-4 mois après, je l'ai encore bien en tête.

Tu en as vu d'autres de Tanaka?

Non malheureusement, il va falloir que je remédie à ça, mais je vais attendre de pouvoir chopper les dvd à y être, pour les voir dans de bonnes conditions. J'ai vu celui ci dans les pires conditions et pourtant il m'a tué, ça promet...

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Je te laisse partir en éclaireur, tu me feras signe en cas de chefs-d'oeuvre

Avec des potes comme ça mon compte en banque n'est pas prêt de se remplir !

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