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MessagePosté: 05 Déc 2005, 22:51 
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Bon j'ai hésité avec la section télé, mais comme "Masters of Horror" est foutu là...

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Au vu de ses trois derniers films (« Le fantôme de l’Opéra », « Le Sang des innocents », « Card Player »), qu’on les défende, ou qu’on les exècre, il est apparu au sujet de Dario Argento un nouveau lieu commun : la proximité de plus en plus proche de sa forme avec celle de la télévision. On se souviendra que ce type de commentaires reviennent également très souvent concernant les deux derniers films d’Alfred Hitchcock (« Frenzy » et « Family Plot »), à la forme plus « ramassée ».

Qu’Argento ne s’y retrouve plus au niveau des moyens (mutation économique du cinéma italien) ni de la culture (marginalisation de plus en plus prégnante du cinéma de « salle » concernant la production de série B de « genre ») explique en partie cette relégation à un format de toute évidence plus fadasse, étroit. Un grand pas vient d’être franchis puisqu’ Argento se retrouve désormais officiellement pilote d’un téléfilm. Certes, le cinéaste a déjà officié dans le registre, dans les années 70/80, mais plus dans une optique à la « Alfred Hitchcock présente »… ici cette œuvre d’ailleurs ironiquement intitulée « Do you like Hitchcock » fait littéralement office de « nouveau film de Dario Argento », et sonne comme un constat pessimiste du coma profond de ce que le maître transalpin doit considérer comme nombre de valeurs du 7ème art.

Après une pathétique séquence « traumatique » qui flirt entre la série télé Highlander et le pire de Jean Rollin, débute un générique amplement significatif : des vues de Turin aux éclairages vifs et colorés mettent en valeur les sculpture et l’architecture, tandis que s’affiche tel un cliché le carton « A film by Dario Argento »… Par la suite y succède la photographie ultra connu de Norman Bates aux portes de son inquiétantes demeure : nous sommes dans la chambre d’un étudiant pleins de photographies et de posters, le même petit garçon que nous avons découvert dans les premières minutes et qui aujourd’hui a l’air de s’ennuyer ferme à taper sur word un mémoire sur l’expressionnisme. Un coup d’œil à la fenêtre, une femme essaye sa lingerie juste en face : presque automatiquement Pino Donnagio nous balance un remake façon superette de son thème magnifique de « Body Double ». Voilà, à peine entrée nous sommes dans un univers du voyeurisme outrageusement érigé système.

Argento n’est pas Brian De Palma… Et sans doute n’y a t-il pas mieux que cette petite chose labellisée « hommage » (quand même une idée d’une pauvreté assez renversante) pour s’en rendre compte. A vraie dire, ce qui fait ici la malédiction du héros, c’est sa fonction de mateur viscéral… A téléfilm système, mateur système, presque inné. Piqué d’une curiosité débordante, victime du « Syndrôme de psyché » si l’on peut dire, il n’observe pas pour combler un vide, mais parce qu’il a ça dans le sang, s’attarder sur la perversité du monde et son aspect caché. Ici, contrairement à « Fenêtre sur Cour », l’immobilisme n’est pas un déclencheur de la nature, mais une conséquence. Giulio est pourri gâté, sa maman débordante l’harcèle de coup de fil et sa copine est jolie comme un cœur… pourtant l’envie se situe à regarder en face sa voisine à l’allure plus Joe d’Amato qui soit. Si le héros regarde un grand cinéma classique et flamboyant, ce qu’il en retranscrit lui-même dans la réalité n’est qu’un vulgaire porno-soft au style aussi raffiné que celui de la séquence d’ouverture, indubitablement le « film de sa vie ». Et vis-à-vis de ça, pas de mauvais goût baroque ni de romantisme à la « Body Double », de vanne sur la masculinité et les images phalliques, ici Giullio dégage une petite médiocrité qui ne le rend pas aussi sympathique qu’un Jake Scully. On a parfois un peu pitié de lui et on s ‘y attache à ce niveau seulement. Cela faisait longtemps qu’un personnage masculin n’avait pas été aussi important chez Argento (hormis ceux ratés de « Non ho sonno »), et l’on retrouve le même aspect un peu narquois de « Ténèbres ». On pourrait même supposer Argento assez sadique a illustrer son impasse : contrairement à ses personnages féminins, pas d’espoir ni d’ouverture à la fin.
Il y a chez le héros argentien un côté narcissique et arrogant dans l’obsession de la vérité. Dans tout cela, Hitchcock et le cinéma sont loin d’être les refuges du voyeur, une compensation d’une insatisfaction sexuelle, mais les simples instruments du voyeurisme de proximité qui suffit amplement à ce niveau. La notion d’œuvres d’art n’existe plus : regarder les films en DVD est désespérément fonctionnel, froid, sans amour. La vie du coup elle-même ne se transforme pas en « art » sous son influence : le cinéma ne transforme plus rien, il est sans réel et puissance, plus que simple gadget. Ce que le héros aimerait sublimer ne s’achève alors plus que dans le minoré : nous sommes à la télévision.

La longue scène centrale qu’on dira du « scooter », outre l’illustration du sadisme évoqué plus haut, est surtout pleine d’ironie et d’absurde puisqu’elle rejoue le pré-générique dans une répétition grotesque auquel la stylisation outrée mise en place sonne paradoxalement comme un total aveu d’impuissance au cinéma. Le « suspens à la Hitchcock » n’y est plus qu’un hochet ridicule presque agité pour susciter la rigolade. Le cinéma dans « Do you like hitchcock », ce n’est plus la salle, c’est le vidéo-club. Encadrant l’ouverture du magasin, « Card Player » est affiché au coté de « Marnie » : deux œuvres sur la frigidité dans un téléfilm sur l’impuissance du cinéma. Petit lieu d’échanges de boîtiers amaray agissant comme pauvres fétiches de films-objets (le très gros plans sur la main rangeant le dvd de « strangers on a Train », et univers ou se tisse l’intrigue et les rebondissements, ou l’on crée un « petit cinéma ».

Ce téléfilm vis-à-vis de tout cela (et ça ne surprendra personne), est du coup l’œuvre la plus « carrée » et linéaire de Dario Argento depuis des lustres, puisqu’une soumission au système de la télévision. Pourtant on sourit souvent, car le cinéaste n’est pas dupe et s’amuse même si un peu cyniquement parfois à faire ce cinéma en miniature très désabusé. Hitchcock n’est plus qu’une référence lointaine, fantomatique à une banalisation esthétique. Il y a toutefois un vrai et beau morceau de cinéma Argentien qui vaut la chandelle, il est situé à la fin du téléfilm quand de manière surprenante le cinéaste choisis, l’espace de quelque minutes, de faire basculer de façon ambiguë et émouvante son intrigue sur roulette du coté du tueur observé… Pourquoi ne pas en avoir fait un film ?


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MessagePosté: 05 Déc 2005, 23:15 
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Citation:
Après une pathétique séquence « traumatique » qui flirt entre la série télé Highlander et le pire de Jean Rollin


j'ai effectivement pensé à Jean Rollin...mâtiné de "suspiria"! :lol:

Citation:
un remake façon superette de son thème magnifique de « Body Double ».


j'ai au contriare beaucoup apprécié la musique de Donaggio,qui certes pastiche...Donaggio,mais se révèle plus inspirié que sur "trauma" (à part "ruby rain",bien sûr! 8) )

Citation:
A vraie dire, ce qui fait ici la malédiction du héros, c’est sa fonction de mateur viscéral…


l'aspect le plus intéressant de son voyeurisme,c'est qu'il est toujours pris la main dans le sac,comme lui fait remarquer Sasha en lui demandant de la caster pour son futur film :mrgreen: :oops:
les dernières images à ce titre sont très belles et troublantes...


Citation:
La longue scène centrale qu’on dira du « scooter », outre l’illustration du sadisme évoqué plus haut, est surtout pleine d’ironie et d’absurde


c'est aussi,peut être,un hommage au personnage de Keith Gordon dans "pulsions"! :wink:


Citation:
Il y a toutefois un vrai et beau morceau de cinéma Argentien qui vaut la chandelle, il est situé à la fin du téléfilm quand de manière surprenante le cinéaste choisis, l’espace de quelque minutes, de faire basculer de façon ambiguë et émouvante son intrigue sur roulette du coté du tueur observé…


tu parles de la scène où la copine du voyeur surprend l'assassin derrière la porte...ou plus probablement du beau et long gros plan qui s'attarde sur le visage de l'assassin?

pour ma part,comme je l'ai dit,j'aime beaucoup l'épilogue,qui "enferme"-ou pas!- le personnage dans son voyeurisme inné...dernières images on ne peut plus émouvantes car Argento se retrouve forcément dans ce montage d'une vie passée à célébrer le cinéma et à filmer les femmes...je trouve sincèrement que cette conclusion pourrait être le dernier chapitre idéal à sa carrière...si Argento n'avait pas tourné depuis "Jenifer" et bientôt la dernière "Mater"! :wink:

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MessagePosté: 05 Déc 2005, 23:20 
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mannhunter a écrit:

tu parles de la scène où la copine du voyeur surprend l'assassin derrière la porte...ou plus probablement du beau et long gros plan qui s'attarde sur le visage de l'assassin?

pour ma part,comme je l'ai dit,j'aime beaucoup l'épilogue,qui "enferme"-ou pas!- le personnage dans son voyeurisme inné...dernières images on ne peut plus émouvantes car Argento se retrouve forcément dans ce montage d'une vie passée à célébrer le cinéma et à filmer les femmes...je trouve sincèrement que cette conclusion pourrait être le dernier chapitre idéal à sa carrière...si Argento n'avait pas tourné depuis "Jenifer" et bientôt la dernière "Mater"! :wink:


ah je découvre les balises "hide"...

Je parlais on va dire des deux scènes à la fois :) c'est ce que je trouve de plus beau... Le final avec la compilation d'image est un peu pauvre, et enfonce trop le clou à mon goût, c'est dommage.


Sinon bien vu pour Keith Gordon...


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MessagePosté: 05 Déc 2005, 23:30 
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Mr Chow a écrit:
Le final avec la compilation d'image est un peu pauvre, et enfonce trop le clou à mon goût, c'est dommage.


ah au contrairej'ai trouvé ça très beau ce condensé d'une vie (de la vie d'Argento??),avec la musique de Donaggio,qui laisse l'oeuvre s'achever sur une note vaguement nostalgique et dérangeante.
il y a ce très beau plan de la femme allongée qui lit un bouquin (un giallo,d'ailleurs...) et qui regarde le voyeur...je me suis d'ailleurs demandé,au vu du peu de réactions de la femme,si tout cela n'était pas un dernier songe,un film fantasmé par notre héros? :o
j'aime aussi ce passage où Elio Germano suit Chiara Conti dans la ville,et passe l'après-midi à l'espionner à son travail :)

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MessagePosté: 05 Déc 2005, 23:48 
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Citation:
La notion d’œuvres d’art n’existe plus : regarder les films en DVD est désespérément fonctionnel, froid, sans amour.


le voyeurisme "live" de Giulio comme moyen d'échapper à un quotidien morne :wink: est peut être l'équivalent du plaisir virtuel ressenti par l'assassin de "the card player"?
on peut également voir "Hitchcock" comme la première oeuvre postmoderne d'Argento,celui-ci se résignant à tourner son "Scream"...mais avec ses références de dinosaure (Hitchcock,Murnau...Staline :lol: au lieu de Carpenter et De Palma) :wink:

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MessagePosté: 05 Déc 2005, 23:54 
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Citation:
Au vu de ses trois derniers films (« Le fantôme de l’Opéra », « Le Sang des innocents », « Card Player »), qu’on les défende, ou qu’on les exècre


et j'ajouterais même "Stendhal",en accord avec une critique de Vincent Malausa à propos de "non ho sonno" parue dans les cahiers... :wink:

Citation:
Qu’Argento ne s’y retrouve plus au niveau des moyens (mutation économique du cinéma italien)


à noter qu'"Hitchcock" a un budget relativement modeste similaire à celui d'"il cartaio" et que significativement,"mater Lachrymarum" sera co-produit entre l'Italie et les USA. :wink:

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MessagePosté: 05 Déc 2005, 23:59 
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pour moi le télévisuel banal de "Hitchcock" c'est quand même moins fort que les petites images webcam de "Card Player" et toute la notion de hors champs... Ce qui est marrant c'est que le voyeurisme de Giullio est vraiment peu excittant, c'est du vulgos fadasse, limite feu m6 dimanche soir parfois.

A noter qu'on ne voit pas d'extraits de films d'Hitchcock, juste un making of, c'est amusant, car ça montre finalement je pense que Giullio se fout de l'image et du cinéma mais s'intérèsse plus uniquement aux "fonctionnement d'intrigues" et aux commentaires extérieurs.

d'ailleurs, ne change t'il pas de sujet de mémoire avec un sujet radicalement différent, exit Hitchcock...? montrant que son voyeurisme est finalement trés peu conditionné par le ciné et ce qu'il regarde (en plus son mémoire sur l'expressionisme n'avait pas l'air de le passioner)


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MessagePosté: 06 Déc 2005, 00:00 
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mannhunter a écrit:
Citation:
Au vu de ses trois derniers films (« Le fantôme de l’Opéra », « Le Sang des innocents », « Card Player »), qu’on les défende, ou qu’on les exècre


et j'ajouterais même "Stendhal",en accord avec une critique de Vincent Malausa à propos de "non ho sonno" parue dans les cahiers... :wink:



bah je ne suis pas d'accord, je trouve que c'est un film très rugueux, mais ça n'a rien de télévisuel à mon sens.


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MessagePosté: 06 Déc 2005, 00:05 
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Mr Chow a écrit:
[hide]Je parlais on va dire des deux scènes à la fois :) c'est ce que je trouve de plus beau...


voilà! :) :

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sinon,j'aimerais bien le voir en version italienne...la v.f est quand même assez moyenne :roll: ...j'espère qu'ils garderont le making of pour le dvd français. :oops:

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MessagePosté: 06 Déc 2005, 00:07 
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je l'ai vu en anglais moi et c'était pas top...

hoooo mon nouvel avatar MSN, merci...


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MessagePosté: 06 Déc 2005, 00:15 
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Citation:
Ce qui est marrant c'est que le voyeurisme de Giullio est vraiment peu excittant, c'est du vulgos fadasse, limite feu m6 dimanche soir parfois.


c'est à l'image du quotidien fadasse et vulgos du voyeur:
la voisine d'en face limite travelo :lol: ,la clocharde qui ponctue l'intrigue,le vidéo club miteux,le bellâtre de sitcom qui incarne le copain de la mère de Giulio...

Citation:
A noter qu'on ne voit pas d'extraits de films d'Hitchcock, juste un making of, c'est amusant, car ça montre finalement je pense que Giullio se fout de l'image et du cinéma mais s'intérèsse plus uniquement aux "fonctionnement d'intrigues" et aux commentaires extérieurs.


tout à fait...d'ailleurs selon ce lien
http://www.ecranlarge.com/dossier-106.php
les films ne sont pas visionnés au bon format (culture de vidéo club...) :lol:

Citation:
[hide]d'ailleurs, ne change t'il pas de sujet de mémoire avec un sujet radicalement différent, exit Hitchcock...? montrant que son voyeurisme est finalement trés peu conditionné par le ciné et ce qu'il regarde (en plus son mémoire sur l'expressionisme n'avait pas l'air de le passioner)


oui,d'ailleurs au vu de sa nouvelle idole (Staline!!!),on n'a pas l'impression non plus que ce cinéphile se soucie réellement de l'idéologie et de la politique des auteurs... :lol:

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MessagePosté: 06 Déc 2005, 00:17 
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j'aime bien l'allumage du joint en gros plan,un grand moment! :lol:

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MessagePosté: 06 Déc 2005, 00:22 
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Un dernier truc chouette sur la fin: c'est un remake de celle de "Rear Window" sauf que là c'est la victime du voyeur qui est prête à se casser la gueule dans le vide et avec qui le spectateur s'identifie...En même temps qu'il ricane de l'immoralité à désigner Giullio comme un vrai héros (sa copine et le flic qui pointent du doigt)


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MessagePosté: 06 Déc 2005, 00:23 
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Mr Chow a écrit:
bah je ne suis pas d'accord, je trouve que c'est un film très rugueux, mais ça n'a rien de télévisuel à mon sens.


je suis d'accord,mais c'est l'abandon définitif du Scope qui me fait un peu dire ça...et le cadre relativement resserré,les intérieurs réduits...

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MessagePosté: 06 Déc 2005, 00:26 
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Disont que Stendhal est l'abandon paradoxal (au vu de l'univers des musées décrit) d'une picturalité trés forte, trés imprégnée par l'influence de la peinture... Mais il y a une utilisation du cadre que je trouve totalement subordonnée à l'écran de cinéma, ce qu'il n'y a pas dans les films qui suivent.


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