Forum de FilmDeCulte

Apparemment, une version longue se profile à l'horizon.

6/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ben c'est celle qui a été présentée à Cannes, non ?

Ben oui, c'est celle-là qui a été présentée... Les ajouts sont très minimes, en fait.

Ci-dessous une photo merdique de Tarantino avec sa meuf pendant la projection à Cannes :

Revu cette nuit, et j'ai un peu plus accroché. Disons que j'y ai cette fois trouvé des trucs qui me plaisaient : l'originalité du film (pas que son sujet, son look aussi), la multiplicité des tueurs, le jeu de la post-synchro. Pour le reste, je trouve qu'il manque d'épaisseur.

3,5/6

Je m'attendais à un film glauque et malsain : sans surprise, c'est ce que j'ai vu à l'écran. Le film est quand même une succession de scènes et de plans hallucinants, qui "vibrent" tout le temps. Je ne sais pas comment l'expliquer mais je ressens toujours ces vibrations devant les grands films de Friedkin, comme si le réalisateur se lançait à corps perdu là dedans.

Par contre j'imaginais plus un thriller classique et brut de décoffrage, avec une évolution classique (prévisible mais toujours efficace) du personnage joué par Al Pacino. Or j'ai perdu tous mes repères pendant la vision du film. Je n'ai jamais vraiment compris ce que j'étais en train de voir, ce qui se passait vraiment, dans la scène et "entre" les scènes (les ellipses sont très maîtrisées). Il y a une vraie sensation de décomposition qui parcourt tout le film, et finalement, ma seule certitude, comme disait Desproges, était d'être dans le doute. Les choses semblent glisser sur Al Pacino, auquel on ne s'identifie jamais, et dont on ne comprend pas forcément les actes (pourquoi accepte il si facilement cette mission ? Que fait il exactement dans les bars SM ? Qui est-il et que devient-il ?) qui fait presque plus figure de guide, et les choses glissent aussi sur le spectateur. La fin, très ambiguë, ne clarifie rien du tout.
Cette sensation de perdre pied renforce réellement le côté glauque du film et rend l'ensemble assez traumatisant ...
Ce n'est pas entièrement convaincant, mais je ne sais même pas si Friedkin a souhaité faire un film réellement convaincant ; c'est clairement un film "autre" qui marque durablement.

6/6

un navet.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

un abruti.

lol



(n'empêche, je suis d'accord avec skippy...)

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N'écoutez pas Film Freak

sérieux?

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non mais tu t'es lu??? en résumé, tu dis quoi si ce n'est "c'est glauque, on comprend rien, c'est donc génial, paf 6/6".
A titre de rappel, la confusion n'est pas une qualité mais un défaut.

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Oui, le côté "t'as vu comme je sème le doute dans mon film ? t'as vu coment tout est trouble, comment on sait pas trop si Pacino ceci ou les pédés cela ?" ça m'impressionne pas vraiment et je trouve que dans ce film ça va un peu nulle part. Pas fan de Friedkin de toute façon...

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N'écoutez pas Film Freak

Non mais "navet" quoi, c'est quand même aller un peu loin.

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c'est aller à l'essentiel en un minimum de mots.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Je ne suis pas critique de ciné et je ne sais absolument pas analyser un film. Je me considère comme un nain par rapport à beaucoup de monde ici-même. Je me contente juste de livrer mon ressenti.
Quant au sentiment de confusion, même si c'est une version remontée (la version originale sortira t'elle un jour ?) je ne pense pas que ça soit involontaire, bien au contraire. Il y a un peu cette idée dans "Police Federale Los Angeles" je trouve, en moins radical.



Oui, j'ai aussi eu le sentiment que ça n'allait nulle part et que le film aurait pu finalement durer 1/2 heure de plus (ou de moins). Z parle aussi d'un manque d'épaisseur, c'est vrai que c'est quelque chose qu'on peut reprocher au film ... ou pas, dans mon cas. Ça m'a frustré sur le coup mais finalement je pense que le film n'aurait pas eu autant d'effet sur moi par la suite si la trajectoire du personnage d'Al Pacino avait été classique et si les intentions de Friedkin avaient été claires.
C'est vraiment le prototype même du film d'ambiance et j'accroche totalement (peut être parce que j'adore Friedkin à la base ...)

ça n'est pas une raison.
quand je fais caca aussi, c'est volontaire.

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