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MessagePosté: 22 Nov 2023, 10:47 
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J’attendais beaucoup le film, d’une part parce que j’adore 45 years qui est un slow burn génial et d’autre part pour son casting. Enfin un rôle de premier plan pour Andrew Scott et évidemment la pépite montante Paul Mescal. J’ai d’abord été légèrement déçu ne sachant trop que penser du film mais c’est vraiment un film qui reste en tête et je crois que je l’aime de plus en plus et le trouve totalement bouleversant.

C’est un curieux film de prime abord. Assumant une artificialité presque totale et une thétralité que je n’attendais pas. Il y a presque littéralement deux décors et très littéralement quatre personnages. Pas de second rôle, pas de figurant, pas de voix entendues autres que celles des quatre personnages principaux. C’est assez fascinant. Par exemple le personnage principal prend beaucoup le train et on ne verra jamais un plan large de la gare, du quai ou du wagon mais seulement lui, assis face à son reflet.

Le reflet c’est d’ailleurs l’un des grands motifs du film, présent dès le sublime premier plan, qui renvoie à ce qui me semble être son sujet principal, la solitude. Peut-être est-on face à l’un des films les plus poignants existants sur la solitude, sur ce que ça signifie d’être seul
(et en particulier ici ce que l'homosexualité sous-entend comme solitude)
. Les deux personnages principaux (Scott et Mescal) vivent dans une grande tour à Londres où ils sont seuls et sans voisins (ce qui est déjà une espèce d’aberration).

Difficile de parler du film sans en révéler sa beauté délicate, je l’ai vu sans rien en savoir ou presque et j’ai adoré me laisser surprendre par un film que je n’attendais pas du tout partir dans ces directions. Pour une raison que j’ignore je pensais que ce serait une espèce de triangle ou quatuor amoureux alors que ce n’est absolument pas ça. C’est un film fantastique très doux, très minimaliste qui pose un postulat sans nous l’expliquer mais n’en a jamais besoin
et si le personnage retrouvait ses parents morts quand il avait douze ans et qu’ils n’avaient pas vieillis et étaient restés bloqués dans les année 80 ? Et si ils pouvaient se dire tout ce qu’ils n’ont pas eu le temps de se dire ?
J’ai d’abord trouvé le film presque trop écrit, pas loin du cliché ou d’une certaine lourdeur mélo
(la mort des deux parents dans un accident de voiture, le personnage scénariste qui écrit sur ses parents…)
mais le film ne s’en cache pas et assume une forme d’artificialité. Même dans ce qui se dit finalement entre lui et ses parents j’ai trouvé ça presque banal, des dialogues attendus et presque trop évidents
(comme la scène du coming out).
Ca m’a un un peu gêné sur le moment mais en fait ça fait parfaitement sens car le personnage (scénariste) s’écrit cette histoire pour lui-même. Il le dit d’ailleurs à sa mère, il a passé sa vie à imaginer sa vie avec eux.

J’ai quelques réserves néanmoins notamment dans la deuxième partie globalement où le film abuse un peu des scènes de réveils, de cauchemars où l’on ne sait plus très bien ce qu’il faut prendre pour réalité ou pour un rêve. Un mécanisme presque cliché là encore dont je pense le film aurait pu se passer.
Toutefois là où le film enfonce le clou d’une bouleversante conclusion c’est
cette révélation finale. Cette découverte du corps de Paul Mescal, mort depuis le premier jour et ce fantôme qui le hante si vulnérable, si triste, si fragile. C’est d’une beauté assez renversante qu’on décide de le prendre pour un postulat fantastique réel ou plus prosaïquement pour l’expression de la solitude totale du personnage principal.


Ironiquement Paul Mescal se retrouve deux ans de suite dans ce qui sera sans doute les deux films les plus tristes de l’année. Et il porte magnifiquement cette mélancolie, cette tristesse sur son visage. Andrew Scott est très émouvant également dans ce personnage fragile et mélancolique.

Et le film d’oser un plan final assumant une espèce de poésie presque kitch mais totalement bouleversante (et quelle chanson appropriée !) qui m’a rappelé la fin d’un autre film infiniment triste et beau, Mysterious Skin de Gregg Araki.

5/6

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Dernière édition par Art Core le 22 Nov 2023, 11:11, édité 1 fois.

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MessagePosté: 22 Nov 2023, 11:01 
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Ca sort où et quand..?

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MessagePosté: 22 Nov 2023, 11:04 
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14 février en France sous un titre français beaucoup moins beau, Sans jamais nous connaître.

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MessagePosté: 22 Nov 2023, 11:16 
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MessagePosté: 22 Nov 2023, 11:21 
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MessagePosté: 22 Nov 2023, 11:57 
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Ah bien.
Bliss a adoré aussi visiblement.

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MessagePosté: 18 Fév 2024, 00:00 
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Andrew Haigh était lentement et sûrement en train de devenir pour moi un nouveau Ben Wheatley ou Yorgos Lanthimos, aka un réal en pleine ascension dont pas mal de gens avait vu et appréciés les films et moi j'en avais vu aucun (bon, je me suis rattrapé avec la pénible FAVORITE et le vain THE TRENCH: MEG 2).

Je me suis donc aventuré face à ce nouveau Haigh sans rien savoir et, bah c'est pas compliqué, Art Core a absolument tout dit. Son avis rejoint le mien en tous points.

D'abord surpris par l'artificialité du film mais bercé par sa langueur, épaté par Andrew Scott, quelque peu déçu par le tournant "sociétal" à certains moments, fasciné par la structure lâche où chaque scène semble bleed into la suivante sans distinction (si ce n'est les quelques réveils répétitifs à la fin que pointe Art). En fait j'ai eu la sensation assez merveilleuse et unique de voir la dernière scène de A.I. mais sur 1h45.

J'ai moins accroché aux personnages des parents et "par contre pas compris" sur Mescal à la fin
(il était vraiment mort depuis le début ? Il est pas mort pendant les évènements du film ? En tous cas c'est vraiment AFTERSUN bis).

Par contre totalement blasté par le dernier plan, d'une mélancolie infinie, sublime.

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MessagePosté: 20 Fév 2024, 20:36 
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Oui c'est bien et ça devient rare un film qui a des idées très premier degré et évidentes mais parvient à les transcender par la sincérité et l'intensité qui émane de ses images, de ce qu'il à nous dire tout simplement.

Et pourtant j'étais prêt à blaster un nouveau film indépendant "Hype avec Paul Mescal" après After Sun que j'avais trouvé moyen. Mais là c'est au-dessus à mon avis. Parce que la mise en scène a une précision réjouissante, baignée de cette musique à la mélancolie sourde. Il n'y a pas de gras dans le film, rien à retrancher et ça n'est pas trop long pour rien.

Le classicisme du film le dispute à son dispositif de film-cerveau si bien qu'à la fin on ne sait plus ce qui a vraiment existé et en même temps on a la conscience claire que la solitude est reine. Il me manque sans doute un arrimage un tant soi peu social pour que le tableau soit pleinement convaincant mais je ne me souviens pas avoir autant saisi ce qu'implique l'homosexualité au cinéma depuis un bail. Il n'y a... pas tant de films sur ce sujet mine de rien, malgré ce qu'en disent les conservateurs de tous poils. La dernière fois que j'ai vu une scène d'amour entre deux hommes commence à remonter, L'Inconnu du lac peut-être?

Ce qui est fort c'est que le film montre bien que l'homosexualité est un accélérateur de solitude dans le monde actuel, que chaque fragilité (être orphelin) est démultiplée par cette caractéristique toute simple qu'est le penchant vers son propre genre.

J'ai aimé que le film nous déplie l'argumentaire du parent, avec quelque chose qu'on n'entend pas si souvent, "tu veux le beurre et l'argent du beurre", ligne de dialogue assez mystérieuse de prime abord, mais qui signifie la jalousie des hétéros pour la simplicité de vivre avec une personne du même sexe. Une jalousie qui explique tant de haines, de postures.

Le dispositif entre rêves et hallucinations ne me convainc pas complètement mais je dois reconnaître une vraie valeur ajoutée à cette confusion finale sur ce qu'a vécu vraiment le protagoniste. Comme dit QGJ,
Mescal est-il mort dès le premier jour ou simplement après avoir compris que l'autre était trop obnubilé par ses parents?
Ce mystère est fécond pour l'imagination et survit au visionnage du film. Il exprime aussi la tragique indifférence d'une solitude à l'autre, alors qu'on pourrait croire que deux solitudes se retrouvent naturellement, le film nous montre que la solitude ne fait qu'exclure, que retrancher.

Son plan final est néanmoins réconfortant, peut-être un peu trop, mais il y a vraiment du talent pour arriver à transcender cette imagerie un peu kitch qui
associe l'amour aux étoiles perdues dans le cosmos.


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MessagePosté: 23 Fév 2024, 10:41 
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C'est marrant car la vibe fantastique m'a rapidement fait penser à Jiro Taniguchi (Quartier Lointain, je ne saurai que trop recommander à nouveau l'adaptation d'une de ses bds qu'en a fait Nicolas Boukhrief) et j'ai donc été peu étonné de voir dans le générique de fin qu'il s'agissait d'une adaptation d'un roman japonais. Le thème de l'incommunicabilité entre les êtres, pour universel qu'il soit, se fait ressentir de façon d'autant plus aigüe dans une société à "haut contexte" (découvert le concept récemment). Ici, il en est donné une variation touchante par la façon dont il cherche à briser ce mur qui existe entre les êtres. Ça donne un truc un peu bizarre, un peu solipsiste parfois, comme si le personnage se berçait de plein d'illusions rassurantes, banales, un dialogue un peu planplan avec lui même, ce qui ne va pas sans être poignant comme l'explique Art Core. Parmi les bizarreries, le besoin que ressentent les parents décédés dans un accident de voiture de faire le deuil de la façon dont ils sont morts (je me comprends).
Le portrait en creux de la société anglaise, par le prisme de l'homosexualité est émouvant, de ces quarante dernières années est émouvant, avec Jamie Bell qui nous renvoie à nos souvenirs de Billy Elliott.
La toute fin ne laisse pas d'être ambigüe mais j'ai fini par l'interpréter (avant de vous lire) de manière tout à fait différente de la vôtre - qui est la bonne à en croire le résumé sur Wikipédia :

Il le découvre ivre mort, puant l'alcool sur son lit, et lui dit qu'il le comprend. Le film entretient aussi une ambiguïté sur le fait que Harry aurait pu ramener quelqu'un chez lui :"je ne pouvais pas être seul", "Je comprends". Je l'ai interprèté comme ça car sinon je ne vois pas pourquoi le film rajouterait un deuil sur un autre, juste après que les parents lui ait donné sa bénédiction pour qu'il s'engage avec Harry et l'aide à dompter ses démons. Mais ce n'est pas ça. Ce film fait donc partie de ces film cerveaux, qui se passent presque uniquement dans la psyché de son protagoniste, c'est un peu dommage.


Le roman, que Haigh semble s'être approprié tout a fait, avait déjà connu une adaptation japonaise (par le réalisateur de House).


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MessagePosté: 23 Fév 2024, 11:01 
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Le résumé Wikipedia
tranche sans ambiguité pour l'hallucination complète, mais tu sembles dire que toi tu avais compris que la trajectoire du protagoniste était positive (il va bien retrouver Harry à la fin, délesté de son deuil filial), donc je ne vois pas en quoi tu as la bonne :wink:

Il y a théoriquement la possibilité que le fantôme de Harry ait beau lui dire qu'il s'est tué dès le premier soir, ce n'est que ce qu'imagine le protagoniste, et en fait il y a bien eu une relation entre eux deux mais Harry a été désespéré par le protagoniste et son blocage sur ses parents. Une manière de ne pas trop culpabiliser, "c'est juste parce que Harry n'aurait pas supporté de rester seul un soir qu'il est mort", alors que c'est son attitude à lui qui a posé problème...


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MessagePosté: 23 Fév 2024, 11:11 
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Baptiste a écrit:
.

J'ai aimé que le film nous déplie l'argumentaire du parent, avec quelque chose qu'on n'entend pas si souvent, "tu veux le beurre et l'argent du beurre", ligne de dialogue assez mystérieuse de prime abord, mais qui signifie la jalousie des hétéros pour la simplicité de vivre avec une personne du même sexe. Une jalousie qui explique tant de haines, de postures.


You can't have your cake and eat it to ne veut pas exactement dire cela. C'est vrai que ce bout de dialogue est assez mystérieux, faut dire que l'expression de base l'est aussI (on ne peut pas avoir deux choses incompatibles en même temps).
Mais sachant qu'il s'agit peut-être d'un dialogue que le personnage entretiendrait avec lui, cela refléterait donc une forme de dilemme intérieur ?


Je trouve un peu périlleuses sans dire qu'elles sont fausses les remarques sur l'homosexualité, même si on peut expliquer l'homophobie par une homosexualité refoulée et que le film, hanté par le SIDA, lie bien la solitude à celle-là (n'en déplaise au personnage qui dit "“It’s not because I’m gay, really.”).


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MessagePosté: 23 Fév 2024, 11:22 
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Sans aller jusqu'à l'homosexualité refoulée, je crois que le film évoque à ce moment la sempiternelle "guerre des sexes" qui consiste à dire qu'il est plus compliqué de s'entendre avec le sexe opposé.
Sur la solitude, ça me semble assez clair dans le film, tous les personnages l'évoquent. Même si oui, le problème du protagoniste tient à un entrelacs de facteurs: orphelin, timidité, discriminations...


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MessagePosté: 23 Fév 2024, 12:26 
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Baptiste a écrit:
Le résumé Wikipedia
tranche sans ambiguité pour l'hallucination complète, mais tu sembles dire que toi tu avais compris que la trajectoire du protagoniste était positive (il va bien retrouver Harry à la fin, délesté de son deuil filial), donc je ne vois pas en quoi tu as la bonne :wink:



Pardon, j'avais bien consulté le résumé wikipédia et donc l'antécédent du pronom relatif était bien "la vôtre". La conclusion du film, qui porte généralement sur la dépression, est étrangement positive dans cette manière d'accepter le suicide de Harry. Bon sinon, le film ressemble, de par son minimalisme et son sujet, un peu au Ghost Story de David Lowery mais en bien.


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MessagePosté: 23 Fév 2024, 22:32 
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En tout cas j'ai ressenti la même chose qu'Art Core, le film vieillit bien, j'y ai repensé déjà quelques fois cette semaine, je me suis même repassé le Power of love final, extrêmement bien utilisé.


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MessagePosté: 26 Fév 2024, 00:05 
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Titilleur
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J’ai compris ça comme un "Sixième sens" low-fi.
Les 4 protagonistes sont morts, mais les 2 mecs n’ont pas encore pris conscience de leur propre mort.
Le personnage principal ne peut rendre visite à ses parents qu’à l’âge qu’il a, peu de temps après son décès.
Ce qui tue mon truc, c’est qu’il se fait mater par des mecs en boîte (à moins qu’eux aussi soient morts :mrgreen: )


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