Forum de FilmDeCulte

Non je suis totalement d'accord avec Le Cow Boy, Cillian Murphy ne fait pas 25 ans faut pas pousser (il en a 35 d'ailleurs). Enfin bon c'est qu'un détail mais ils auraient pu faire un effort.

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CroqAnimement votre

Même les figurants putain... Quand tu commences à t'emmerder profond dans le film, tu regardes leurs gueules, et ils font tous trentenaires les mecs !

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Netflix les gars, Netflix.

Non mais je veux bien que si on aime le film, on passe outre ce genre de truc, y'a pas de souci... Même moi je peux en faire abstraction, c'est pas pour ça que j'ai trouvé ça à chier. Mais l'ignorer c'est quand même de la mauvaise foi (ou alors vous oubliez vos lunettes 3D sur les films 2D les mecs !)

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Netflix les gars, Netflix.

Mec qui s'auto-cite.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'était pas évident.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ah oui putain chuis con.

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Netflix les gars, Netflix.

Moi aussi j'étais pas mal excité par le pitch (à ma connaissance complètement inédit) et fortement déçu par sa sous exploitation, un scénario assez baclé et finalement un film à côté de la plaque.

De là à dire que c'est vraiment à chier bof. C'est gentillet, quoi, mais j'ai trouvé que ça se laissait regarder (et puis le son des flingues est bien. J'aime les films qui respectent nos amies armes à feu).

C'est innofensif, plat, télescopé, mais pas nul.

3/6.

(et ouais personne ne fait 25 ans dans ce film, et surtout pas timberlake)

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I am the constant. You were always a variable.

Je commençais à être assez curieux d'où se situerait mon avis, entre les critiques destructrices de DSPR & Co, souvent trop sévères, et l'habituel surenflammance de Mufti quand il voit un film avant tout le monde, secondé par Celui que Personne ne Veut dans son Camp, Prout Man.

Au final, je suis plus proche des avis de QGJ, elmomo et sponge.

J'ai trouvé ça très moyen, la faute à un scénario qui ne fait pas grand chose de son concept.
J'ai l'impression que Niccol a eu son super pitch et n'a fait le film que pour certaines scènes où le postulat est très bien exploité, créant de la tension même quand on sait exactement ce qu'il va se passer. Je parle évidemment de la scène avec la mère (course contre la montre littérale assez poignante), du poker (le "all in" qui devient littéralement question de vie ou de mort) et du bras de fer.
Dans ces séquences, Niccol parvient à créer un minimum de tension, intimement lié à son idée de base.

Et puis plus rien.
Enfin j'exagère, il y a bien plein de petits détails dans l'univers pour illustrer au pied de la lettre que "le temps c'est de l'argent" mais justement, ça va pas vraiment plus loin. Tu paies ton café avec du temps, oui, et pareil pour la cabine téléphonique, mais bon, au bout de la 47e utilisation du genre, c'est bon, non seulement on a compris le principe mais surtout, on réalise que ce n'est qu'un cache-misère pour une intrigue pas originale.
Du coup, les 20 premières minutes sont très bien mais dès "l'évasion" du protagoniste, le film ne sait plus trop quoi raconter et choisit une pas très excitante resucée de Robin des Bois, adoptant une structure super redondante ("on se fait courser, on se cache, on vole, on se fait courser, on se cache" ad nauseam) et écriture bourrée de raccourcis (hop, jte passe un flingue "au cas où" et t'en as besoin comme par hasard CINQ SECONDES APRES ou le must, "j'oublie de recharger mon temps ALORS QUE J'AI UN CHARGEUR DANS MA VOITURE et je meurs comme un con au moment opportun évidemment").

Si on ajoute à ça que les quelques rares scènes "d'action" sont sans intérêt (une course-poursuite en voiture montée avec les pieds et une course-poursuite à pied montée...avec une voiture? non) et qu'il faut se taper des tunnels de dialogues banals entre le Héros Pauvre et la Petite Fille Riche, bah le temps, on le voit bien passer.

Voir se traîner la patte de cette manière un film où les personnages sont obligés de courir pour ne pas perdre de temps, c'est d'une ironie assez triste.

J'ai pas trop de souci avec les acteurs, je trouve qu'ils se démerdent avec les rôles anémiques qu'ils ont.
Timberlake est bon mais me semble être un miscast (j'aurai pas cru repenser à Keanu Reeves comme meilleur choix pour ce genre de rôle), Seyfried n'a juste RIEN à jouer, Murphy est le plus talenteux...en faitr, j'étais plutôt surpris par les eptits rôles d'Alex Pettyfer (le Minute Man) qui a enfin quelque chose d'autre à jouer que le jeune premier (Numéro Quatre) et Matt Bomer (le riche du début), jadis pressenti pour faire Superman...bah il aurait été bien.

Après, je trouve que le côté dépouillé du film ne le sert pas mais ne le dessert pas non plus. Deakins fait du très bon boulot, comme d'hab. Et j'admire l'effort de tenter le petit film de SF original...mais c'est inabouti. Quelques bonnes idées, quelques bonnes scènes, mais un tout qui fait plouf au final.

Gattaca 5/6
S1m0ne 4/6
Lord of War 4/6
In Time 3/6

Ouais Andrew

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Si tu te remets dans le contexte du personnage .

mr chow, dans le box des accusés.

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Le tribunal des vendus ou le tribunal du bon goût? C'est blindé de greffiers ici

Choisis ton bourreau!

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Allez Mufti faut mettre ta note sur le site de Captain

Je n'ai pas vu Gattaca, mais au vu de ses autres films tous lisses je commence à me demander ce qui vaut à Niccol cette réputation...

Alors le pitch est sympathique, mais Niccol clôt très rapidement la métaphore financière, ce qui fait que les scènes exploitant l'idée pour elle-même finissent par se compter sur les doigts de la main (la course avec la mère, en gros, pour le reste c'est plutôt un moyen d'aligner les facilités scénaristiques). Surtout, on peut se demander pourquoi il refuse d'exploiter LA grosse idée visuelle de son film, à savoir la vision d'un monde rempli de visage parfaits et lisses, quand il aligne finalement un casting pas très différent que n'importe quel film hollywoodien lambda (des choses intéressantes, comme le jeu mûr et "posé" d'Olivia Wilde par exemple, laissaient pourtant présager combien ces pistes auraient pu être intéressantes).

L'idée amuse un temps, mais son originalité affichée joue le cache-misère d'une mise en scène complètement académique. Et à force, l'univers qui en découle est tellement paresseux, refermé sur trois coins de rues (même pas une question de fric là, mais de capacité de suggestion), qu'on s'en lasse vite, les enjeux devenant de plus en plus gamins - toute la partie robin des bois étant d'une naïveté grossière assez hallucinante... Franchement, le dernier tiers du scénar est d'une médiocrité embarrassante.

Bref, joli potentiel, gros gâchis, je commence à me demander si ça vaut finalement le coup que j'aille mater Gattaca.