Forum de FilmDeCulte

Un scientifique a trouvé la formule d'un sérum qui rend invisible, mais ne parvient pas à en dissiper les effets. Réfugié dans l'auberge d'un village isolé, épié par les villageois, son comportement change peu à peu, et l'homme devient violent.

J'ai trouvé ça très poussif et globalement j'y ai surtout vu un véhicule (d'époque) à effets spéciaux, fait pour mettre en valeur son homme invisible (ça tient encore bien la route aujourd'hui, à part quelques détourages) mais pour le reste... c'est assez fade. Le scénario et ses figures sont à peu près les mêmes que dans Frankenstein du même Whale, avec le damné-fou-mégalo qui a disparu / l'histoire avec sa meuf / l'ami amoureux etc... ça ne sort jamais vraiment de son train-train même si tu as ton outsider antisocial sympa qui n'a rien d'amical dans le film et qui fait autant de bêtises que Sabine Paturel. Niveau mise en scène j'ai trouvé ça vraiment quelconque. RAS en ce qui me concerne.

Sinon amusant de voir Gloria Stuart, mais version pin-up du début des années 30

2/6

Et est-ce qu'il y a un film où l'on voit Una O'Connor, à nouveau horrible deux ans plus tard dans La Fiancée de Frankenstein, se faire dévorer par des bêtes sauvages? Parce que je suis preneur. L'impression qu'à tout moment, un acteur va se tourner vers elle et lui demander "mais pourquoi tu joues comme une golio imbibée de Red Bull?".

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ça remonte aux années guitares, mais il me semble que j'avais plutôt aimé.
Un truc qui m'avait bien plu M'enfin aujourd'hui, je me souviens pas de grand chose, faut le reconnaître...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ça confirme donc que je me souviens de pas grand chose...

Bah moi j'ai trouvé ça très bien, vraiment à des coudées au-dessus de Frankenstein et Dracula.

Ne rien connaître du roman a peut-être aidé mais j'ai vraiment accroché au récit, épuré là aussi mais bien plus riche, en événements mais dans le fond également, avec le portrait d'un personnage de savant fou qui est son propre monstre (à l'inverse d'un Dr Frankenstein plus classique). J'aurais préféré un basculement graduel dans la folie narcissique et meurtrière (à la Hollow Man globalement) mais en s'éloignant de figures trop fantasmagoriques comme celles campées par Lugosi et Karloff, ce Jack Griffin m'a paru beaucoup plus relatable et humain, malgré la mégalomanie (j'aDORE le surjeu de Claude Rains) et le fait que l'on ne voit jamais son visage (je surkiffe le, et même les! looks de l'Homme Invisible). En fait, j'y ai vu davantage un vrai protagoniste, contrairement aux créatures des deux films susmentionnés, et autour aussi, les personnages m'ont paru moins fonctionnels. Dès le départ, on te pose la meuf (Gloria Stuart!) et l'enjeu qui la concerne. C'est juste dommage qu'elle disparaisse pendant la moitié du film après.

Sans remettre en question le pouvoir de la littérature et l'écriture de Wells, on est vraiment face à un concept visuel qui prend une toute autre ampleur au cinéma et c'est un véritable régal. On est vraiment dans l'héritage de Méliès, où les effets visuels sont dans la démonstration, pour assurer le spectacle. Et quel spectacle! Y en a vraiment qui m'ont paru remarquables et m'ont interrogé sur leur fabrication à une ère pré-fonds verts. Certains des plus simples demeurent géniaux (les traces de pas dans la neige!). Et l'abattage d'effets spectaculaires continue, au service de l'histoire (plus le mec est sanguinaire, plus les VFX sont fous!), avec le train qui déraille.
Le film a de la ressource, c'est vraiment plein d'idées ludiques (les différentes astuces trouvées par la police pour essayer de le chopper).

Et le dernier plan est très beau.

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Ah je ne me souvenais pas de ce topic.
Je confirme que je l'ai revu depuis et que mon avis rejoint globalement celui de FF.