Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 17 Nov 2024, 15:23

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 13 messages ] 
Auteur Message
MessagePosté: 28 Oct 2007, 20:29 
Hors ligne
Dancing Queen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 26 Juil 2005, 14:45
Messages: 7149
Localisation: Neverland
Image

Le voisin pianiste d'un trio de show girls s'avère être l'héritier d'une famille de la haute bourgeoisie new yorkaise. Lorsque son nom fait la une des journaux de spectacles son frère décide qu'il est tant de le ramener à la raison et essaye de rompre son engagement avec la jolie Polly. Mais c'était sans compter sur l'imagination et la verve des 2 collocataires de Polly.

En anglais Gold Diggers of 1933

Image

Ou quand seulement Busby Berkeley fait du bon boulot.

Gold Diggers of 1933 repose sur un scénario lourd, sans aucun intérêt et qui se traine en longueur. Un effet de pesanteur accentué par le jeu outré typique de l'époque, qui ici passe très mal comparé à un 42nd Street par exemple qui comporte plus ou moins le même casting.

Bien sûr à côté de ça les scènes de danse sont superbes (surtout toute la séquence des violons lumineux et la danse de la dépression), avec une fois de plus un Busby Berkeley inventif qui a parfaitement compris comment composer ses séquences pour la caméra. On ne s'en lasse pas. Je pourrais mettre le DVD en boucle rien que pour ça. Mais même si ces scènes valent le détour, c'est loin d'être suffisant d'autant plus qu'elles sont peu nombreuses dans le film est assez espacées.

2/6 pour l'ensemble

_________________
Image
Image


Dernière édition par juLILO le 28 Oct 2007, 21:28, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 28 Oct 2007, 20:54 
Hors ligne
tape dans ses mains sur La Compagnie créole
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22722
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Les 2 ou 3 (pas plus, je crois) scènes de chorégraphies kaleidoscopique sont extraordinaires, vraiment, mais tout le reste est chiant comme la mort.

Et je crois que c'est pareil avec celui de 35...

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 28 Oct 2007, 21:02 
Hors ligne
Dancing Queen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 26 Juil 2005, 14:45
Messages: 7149
Localisation: Neverland
Arnotte a écrit:
Les 2 ou 3 (pas plus, je crois) scènes de chorégraphies kaleidoscopique sont extraordinaires, vraiment, mais tout le reste est chiant comme la mort.


Cool de voir que je ne suis pas la seule à penser ça parce que toutes les critiques que je lis à droite à gauche en parle comme d'une merveille, alors que c'est effectivement méga chiant! Je me suis limite endormie, d'autant plus qu'entre les 2 grosses scènes de danse, c'est super long toute la séquence de fausse séduction du frère...

_________________
Image
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Oct 2007, 22:44 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Aoû 2007, 19:25
Messages: 2028
je ne suis pas d'accord, même en dehors des chorégraphie, ce film est très intéressant, l'histoire est une des plus délicieusement immorales jamais filmées à Hollywood, sa progression est classique mais mieux mené que dans les suites dans mon souvenir (qui auront pour elles des chorégraphies encore plus débridées).


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Oct 2007, 22:47 
Hors ligne
Dancing Queen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 26 Juil 2005, 14:45
Messages: 7149
Localisation: Neverland
skip mccoy a écrit:
l'histoire est une des plus délicieusement immorales jamais filmées à Hollywood.


??? Je le trouve pas si immorale que ça. Et je la trouve très mal menée justement, très brouillon dans sa construction. Ca crie, ça gesticule, le personnage de Trixie est assez insupportable d'ailleurs.

_________________
Image
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Oct 2007, 22:48 
Hors ligne
Dancing Queen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 26 Juil 2005, 14:45
Messages: 7149
Localisation: Neverland
Arnotte a écrit:
Et je crois que c'est pareil avec celui de 35...


Je suis en train de le regarder et c'est assez différent en fait et plus supportable... Déjà celui de 35 est une comédie musicale alors que celui de 33 n'en est pas une. Et ça change pas mal de chose dans le rythme du récit. C'est moins lourd je trouve.

_________________
Image
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Oct 2007, 22:49 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Aoû 2007, 19:25
Messages: 2028
juLILO a écrit:
skip mccoy a écrit:
l'histoire est une des plus délicieusement immorales jamais filmées à Hollywood.


??? Je le trouve pas si immorale que ça. Et je la trouve très mal menée justement, très brouillon dans sa construction. Ca crie, ça gesticule, le personnage de Trixie est assez insupportable d'ailleurs.


c'est quand même l'apologie de l'alliance entre le cul et l'argent dans des temps de disette ce film. "we're in the money" c'est dans celui non ?

sinon, je crois que mon Berkeley préféré, c'est Footlight Parade (Prologue) avec James Cagney.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Oct 2007, 22:54 
Hors ligne
Dancing Queen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 26 Juil 2005, 14:45
Messages: 7149
Localisation: Neverland
skip mccoy a écrit:
c'est quand même l'apologie de l'alliance entre le cul et l'argent dans des temps de disette ce film. "we're in the money" c'est dans celui non ?


Oui c'est l'ouverture du film. Mais justement à mon sens ça s'arrête là quoi. Apologie que dalle. La suite c'est presque du théâtre de boulevard avec qui-pro-quo entretenus et bonnes farces à 2 balles... "Huhu trop rigolo il nous prend pour des gold diggers, tiens, on va lui faire payer nos chapeaux..." Mouif...

Citation:
sinon, je crois que mon Berkeley préféré, c'est Footlight Parade (Prologue) avec James Cagney.


Je ne l'ai pas encore regardé il est dans ma pile.

_________________
Image
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Oct 2007, 22:59 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Aoû 2007, 19:25
Messages: 2028
juLILO a écrit:
skip mccoy a écrit:
c'est quand même l'apologie de l'alliance entre le cul et l'argent dans des temps de disette ce film. "we're in the money" c'est dans celui non ?


Oui c'est l'ouverture du film. Mais justement à mon sens ça s'arrête là quoi. Apologie que dalle. La suite c'est presque du théâtre de boulevard avec qui-pro-quo entretenus et bonnes farces à 2 balles... "Huhu trop rigolo il nous prend pour des gold diggers, tiens, on va lui faire payer nos chapeaux..." Mouif...


ben voilà.
c'est un film sur des aventurières. et qui prend clairement parti pour elles, sans la moindre complaisance moralisatrice.
Imagine l'affreux traitement mélo auquel ce sujet aurait donné lieu dans le cinéma français moyen d'alors. c'est un peu le contrechamp de La chienne (qui je précise est un très bon film) quelque part.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 30 Oct 2007, 00:26 
Hors ligne
Dancing Queen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 26 Juil 2005, 14:45
Messages: 7149
Localisation: Neverland
skip mccoy a écrit:
ben voilà.
c'est un film sur des aventurières. et qui prend clairement parti pour elles, sans la moindre complaisance moralisatrice.


Certes. C'est pas pour ça que c'est intéressant ou bien fait, et surtout ça ne rend pas moins le film chiant.

_________________
Image
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 30 Oct 2007, 09:41 
Hors ligne
tape dans ses mains sur La Compagnie créole
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22722
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
juLILO a écrit:
skip mccoy a écrit:
sinon, je crois que mon Berkeley préféré, c'est Footlight Parade (Prologue) avec James Cagney.


Je ne l'ai pas encore regardé il est dans ma pile.

Bon souvenir, de celui-là...

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Avr 2015, 23:48 
Hors ligne
Teacher

Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
Messages: 11667
Image

Me suis rendu compte que bien qu'ayant visionné beaucoup de scènes de Busby Berkeley, je n'avais jamais vu les films dans lesquels elles apparaissaient. Essai avec Gold Diggers, donc.

Ce qui frappe assez, finalement, c'est à quel point film et scènes chantées/dansées (par ailleurs rares et peu nombreuses) se mélangent mal. Ça tient du face à face, mais à aucun moment d'un glissement progressif vers l'abstrait. Et bizarrement, bien que la comédie romantique qui fait ici le corps du film n'ait rien de génial, je suis pas sûr que les numéros de Berkeley, tout virtuoses et admirables qu'ils soient, en ressortent grandis : ils apparaissent par contraste comme des moments très froids, avec leurs multiples visages anonymes et leurs sourires figés/crispés, avec cette façon dont les corps se font géométrie clinique... Il faut la relative sobriété et le gravité retrouvée de la chanson finale pour sortir de ce sentiment de frigidité désagréable, mais il manque clairement dans le film une articulation qui ferait de l'avènement de ces passages dansés une nécessité, un aboutissement logique des mouvements en cours au sein de la comédie : ils n'ont ici que l'apparence d'une greffe.

Quant à la comédie elle-même : elle surprend d'abord agréablement dans son rapport très pré-code à la crise, notamment via sa sympathique colloc de filles cyniques et désillusionnées où les répliques habiles font mouche. Le coup monté romantique qui suit (et qui fait le gros du film) lance un programme beaucoup plus prévisible et mécanique, à l'humour feignasse, LeRoy (un réal décidément inégal) offrant le minimum syndical. Après, sans valoir spécialement le détour, ça reste sympathique à suivre.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re:
MessagePosté: 16 Fév 2021, 13:28 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86819
Localisation: Fortress of Précarité
Shit, je suis d'accord avec skip et Tom!

Nouveau backstage musical après 42ème rue mais qui a le mérite de mélanger un poil plus numéros musicaux et intrigue, avec d'entrée l'excellent "We're in the Money" où Berkeley berkelise et annonce la couleur d'une comédie étonnante sur la Dépression.

Tom a écrit:
Ce qui frappe assez, finalement, c'est à quel point film et scènes chantées/dansées (par ailleurs rares et peu nombreuses) se mélangent mal. Ça tient du face à face, mais à aucun moment d'un glissement progressif vers l'abstrait.

Oui, c'est pas encore au point mais au moins c'est davantage entremêlé et les chansons ne sont pas hors sujet, elles parlent, comme l'intrigue, de la Dépression. Elles servent l'intrigue donc.

skip mccoy a écrit:
je ne suis pas d'accord, même en dehors des chorégraphie, ce film est très intéressant, l'histoire est une des plus délicieusement immorales jamais filmées à Hollywood
skip mccoy a écrit:
juLILO a écrit:
skip mccoy a écrit:
c'est quand même l'apologie de l'alliance entre le cul et l'argent dans des temps de disette ce film. "we're in the money" c'est dans celui non ?

Oui c'est l'ouverture du film. Mais justement à mon sens ça s'arrête là quoi. Apologie que dalle. La suite c'est presque du théâtre de boulevard avec qui-pro-quo entretenus et bonnes farces à 2 balles... "Huhu trop rigolo il nous prend pour des gold diggers, tiens, on va lui faire payer nos chapeaux..." Mouif...

ben voilà.
c'est un film sur des aventurières. et qui prend clairement parti pour elles, sans la moindre complaisance moralisatrice.

C'est assez surprenant, oui, et plutôt entraînant, non pas grâce au déroulement de l'intrigue en soi mais au propos, aux personnages et aux actrices qui m'ont franchement régalé dans leur screwball comedy de meufs déter.
Cf. ce que dit Tom :
Citation:
Quant à la comédie elle-même : elle surprend d'abord agréablement dans son rapport très pré-code à la crise, notamment via sa sympathique colloc de filles cyniques et désillusionnées où les répliques habiles font mouche. Le coup monté romantique qui suit (et qui fait le gros du film) lance un programme beaucoup plus prévisible et mécanique, à l'humour feignasse, LeRoy (un réal décidément inégal) offrant le minimum syndical. Après, sans valoir spécialement le détour, ça reste sympathique à suivre.

Et puis il y a vraiment des numéros à la mise en scène épatante, comme ceux mentionnés par Julilo :
juLILO a écrit:
Bien sûr à côté de ça les scènes de danse sont superbes (surtout toute la séquence des violons lumineux et la danse de la dépression)

Dans le ton de la comédie et l'inventivité des numéros musicaux, j'ai vraiment eu une impression de modernité. Pas mécontent de la découverte.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 13 messages ] 

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Je suis un évadé (Mervyn LeRoy - 1932)

Tom

1

1524

22 Sep 2011, 08:00

Mister Zob Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La Traque (Serge Leroy, 1975)

Baptiste

11

981

27 Mar 2021, 13:52

Art Core Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. L'indic (Serge Leroy, 1983)

Cosmo

0

793

20 Mar 2021, 23:26

Cosmo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Nous, les Leroy (Florent Bernard - 2024)

FingersCrossed

7

473

12 Avr 2024, 09:38

FingersCrossed Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. A.M. to P.M. (Harry Bailey - 1933)

Kapoma

1

697

18 Oct 2023, 17:13

Kapoma Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Cœur capricieux (Yasujiro Ozu - 1933)

Blissfully

0

1771

20 Fév 2007, 23:25

Blissfully Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Prologue (Lloyd Bacon - 1933)

Tom

0

1514

01 Mai 2015, 23:42

Tom Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. 42nd Street (Lloyd Bacon - 1933)

juLILO

3

1450

09 Fév 2021, 07:39

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. L'Homme invisible (James Whale - 1933)

Blissfully

5

1787

26 Fév 2024, 07:44

Mister Zob Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Après notre séparation (Mikio Naruse - 1933)

Tom

1

1429

30 Oct 2011, 17:26

Tetsuo Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Bing [Bot] et 5 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web