Forum de FilmDeCulte

Alors ça sort bientôt, et pour la promo il y a l'école française:



Genre chronique soleil de l'Italie éternelle, la gloire de mon papa spaghetti 2. En fait c'est pas tellement ça.

Sinon y'a l'école américaine:



Bon là c'est carrément le film d'horreur *souviens-toi de Turin l'été dernier*. Bah c'est plus proche que ça mais sans pousser.

Le film mélange thriller (avec ses penchants vaguement horrifiques en début de long-métrage, en bordure) et coming of age story sur un jeune gamin qui donc grandit cet été-là, après une découverte inattendue dans un trou près d'une maison abandonnée. Mais qu'est-ce donc?

On n'évite pas quelques petits clichés ou lourdeurs scénaristiques mais le film a plutôt de la gueule (bien réalisé, bonne photo) et peint un assez joli portrait de jeune garçon aux illusions qui partent en fumée. Et puis il fait beau tout le temps c'est lumineux c'est plein de blé c'est un vrai film d'été.

Davantage, mieux rédigé, bientôt. Ca sort le 3 août.

4/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Italie du Sud elle te dit, la première affiche !

Bon et pour le coup le titre anglais reprend exactement le titre original, mais c'est sûr que pour une sortie estivale, je crois que "L'Été où j'ai grandi" est plus vendeur que "Je n'est pas peu"...

*il manque juste un R*

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

ça se passe en Sicile ?

_________________

"Un paisible village du sud de l'Italie"...c'est tout ce qu'il y a d'écrit dans le dossier de presse *ils devraient fournir un petite carte. et des tickets resto aussi*

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

J'avais reperé la bande-annonce y a plus d'un an de ça, magnifique d'ailleurs. ça m'a rappelé un peu toutes les vacances de mon enfance en Sicile. "On fait quoi cet aprem ? - Bah on va courir dans les champs, on jette des cailloux et on mange de l'herbe - Ah bon c'est pas comme en Suisse alors".

_________________

UP à ce film qui sort demain et qui est bon

http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1242


LE TEMPS DE L’INNOCENCE



L’été où j’ai grandi, ou la promesse d’une chronique nostalgique, nichée dans les souvenirs d’une enfance sans nuage. Mais sur le chemin de vacances que Michele emprunte à bicyclette, les hérissons croisent les cadavres de serpent, pendant que les fourmis grimpent sur la peau des endormis. La coming of age story se dessine, entre roman de l’innocence, alangui au soleil, et film d’horreur de sa perte, au fond d’une cave, à l’heure où les fillettes s’amusent à noyer leur Barbie et où les garçons se lancent des défis acrobatiques pour tester leur sang froid. Gabriele Salvatores, oscarisé en 1992 pour Mediterraneo, soigne son écrin (mise en scène efficace, photo lumineuse d’Italo Petriccione) pour mieux rougir la pomme habitée par un ver – les secrets indicibles des adultes, cette sphère autre cachée derrière la porte ou dans une valise. Les illusions se consument dans la découverte d’un monde, plus sombre et cruel, entièrement vu à hauteur de gamin. "Je n’ai pas peur", affirme le titre original, et si le Salvatores se révèle un peu moins à l’aise dans le thriller (en plus d’une fin et d’une musique trop appuyées), le réalisateur parvient à capturer quelques remous sensibles de l’enfance, cette histoire douce-amère, à la première personne, de perte et de désenchantement.

4/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Voilà, vu.

Ca se laisse voir. C'est très soigné, mais je ne suis pas plus emballé que ça. Sans doute parce que l'histoire (pourtant bien ficelée en elle-même) semble un prétexte trop évident et trop facile pour parler de la fin de l'innocence, ce qui rend le tout un peu trop démonstratif, à l'image de l'opposition simpliste "lumière/obscurité", de même que la pureté originelle de la nature face à la cruauté humaine... Ca reste donc honnête et efficace, mais trop simple dans ses intentions pour que je sois vraiment transporté.

Joli petit film à la musique honteusement pompé sur Yann Tiersen. Quelques passages avec les deux enfants sont très beaux, la fin est plus incertaine.

4/6

Beaucoup aimé pour ma part. Le film capte bien à la fois le climat de l'Italie; les jeux d'enfant, cette fin de l'innocence à cause des adultes. Il y a de très belles images à la fois de la campagne ( on a envie de courir avec eux dans les champs) mais aussi à la lisière du fantastique et de l'horreur ( tout ce qui se passe dans le trou). Cela parle aussi d’événements réels que je ne connaissais pas. Il y a juste le final ( le dernier plan) que je trouve too much essentiellement à cause d'un trop plein de violons dans la BO.