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Un célèbre romancier veuf se bat contre la maladie et sa belle-soeur qui cherche à obtenir la garde de sa fille de huit ans. En parallèle, on suit celle-ci, vingt-cinq ans plus tard, peinant à entretenir une relation sentimentale.

Russell le patriarche, épisode 72.
Il y a toutefois quelque chose de plus terre-à-terre et humain dans ce rôle, dépouillé de tout genre, toute grandeur, et on comprend ce qui a attiré l'acteur qui livre un joli portrait une fois plus aux antipodes des autres personnages qu'il a pu jouer, même les darons, entre les scènes de papa gâteau d'une petite fille et les scènes de crises d'épilepsie.

Mais c'est vraiment le seul intérêt (et encore, pour les fans comme oim) de ce film du réalisateur d'A la recherche du bonheur qui cherche sans doute à en répéter la formule, dans la lutte d'un père pour son enfant, et ne fait qu'enfiler les scènes mille fois vues et sans vie. La "valeur ajoutée" ici est de suivre deux temporalités, avec le père d'un côté et la fille trentenaire de l'autre, mais sa trame à elle n'est pas moins cliché, avec de la psychologie de comptoir (ou de mauvais film, devrait-on dire) à base de "j'ai perdu ma mère puis mon père donc aujourd'hui j'enchaîne les coups d'un soir et je sabote ma seule relation sérieuse par peur de perdre à nouveau quelqu'un à qui je tiens" (twist involontairement ridicule : elle est elle-même étudiante en psychologie et assistante sociale essayant d'amener une petite traumatisée à reparler).

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