Forum de FilmDeCulte

Je l'attendais avec impatience cette sois-disant bombe... et bien (comme l'avaient prédis Bliss et Legolas) j'ai été assez déçue.

Il y certes des scènes plutôt sympas (en particulier l'habituel Bhangra) et j'aime beaucoup la chanson titre. Par contre toute la partie au lycée est limite supportable avec des cadrages complètement débiles et des couleurs beaucoup trop criardes (même pour du Bollywood). Après ça se calme quand même, mais malheureusement ça reste en decà de ce qui est devenu pour moi l'étalon du Bollywood de la dernière décénie: La Famille indienne.

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Effectivement il y a des trucs sympas mais dans l'ensemble c'est pas extra, question chansons ou mise en scène. Les grimaces de Kajol finissent un peu par saouler, le temps est un peu long...bon après c'est pas l'horreur mais on sent le chemin parcouru 3 ans plus tard avec La Famille indienne.

Cela dit voir Shahrukh Khan fait le lycéen façon Sauvé par le gong ça a son charme aussi.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Dans la partie lycée elle est insupportable, pas étonnant qu'il choisisse Tina



Y'a pas photo, c'est clair! Un truc que j'adore c'est que les scènes de mariage se passent toujours dans des escaliers!



Ca c'est assez énorme, les fringues qu'il a... et dans le style placement de pub il est énorme aussi ce film! Shah Rukh avec que des T-shirt écrit en gros "Polo Sport".... c'est beau!

Ha oui et j'ai oublié de dire aussi c'est énorme de voir le père de Joue la comme Beckham qui est ^plutôt strict et sensé dans le film faire le gros débile complètement à la masse ici...

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Lol oui c'est vrai. De toute façon un film Bollywood est perdu sans son bel escalier à descendre et à remonter.



Oui comme quoi on se fout de Michael Bay...bon dès que je rentre du boulot c'est filmo notation Bollywood, oui on a des priorités.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Et pour ça notre chère Gurinder elle a bien jouée le jeu.

*Finalement en l'analysant du point de vue références aux deux genres je suis sûre qu'il y a des tas de choses à dire sur Bride and Prejudice autre que "Y'a un blerot qui joue du tambour" *



Ouais!!!!! Bon en même temps j'en ai sûrement même pas vu le quart, mais bon....

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Laisse parler ton cœur pour la sortie française, c'est-il pas mignon !



Tina, la femme de Rahul Khanna, meurt en mettant au monde sa fille Anjali, mais lui laisse une série de lettres. Dans la dernière, qu'Anjali découvre le jour de ses huit ans, Tina explique à sa fille pourquoi elle lui a donné ce prénom...


J'en sors couci-couça. Ce qui m'a d'abord frappé lorsque que j'ai découvert Bollywood, et ce qui m'y a plu, c'est sa capacité à recréer de la féérie et du merveilleux avec tout le premier degré du monde. Un peu comme retomber sur un nouveau cinéma muet, qui se trimballerait encore, on ne sait comment, une certaine innocence (pas parce que c'est "niais", mais pour cet enthousiasme frais, dénué de l'ombre d'un doute, face à ce qui semble pourtant avoir été déjà mille fois raconté). Ici, l'effet d'évidence est toujours présent, mais sans l'enrobage séducteur qui va avec. C'est peut-être très superficiel de désirer voir le film se vautrer dans l'imagerie pour satisfaire mon besoin d'exotisme, mais je pense que ça tient quand même aussi à une carence dans l'approche : toute la première heure, entre sur-lacrymal et "comique", de la petite gamine à mimiques à l'univers lycéen difficilement supportable, se complaisant dans une certaine grossièreté (des situations, des couleurs, de personnages caricaturaux et bâclés, des effets) et risquant souvent l'académisme... tout ça est difficile à avaler (je passe sur un Shahrukh Khan de plus en plus insupportable). Il faut vraiment attendre que le triangle amoureux se précise pour que l'ensemble prenne de l'ampleur.

Et alors oui, effectivement, il y a là un cinéma qui a quand même la capacité dingue de savoir déplier un pitch de bluette sur trois heures de film, déployant une grosse scène de chaque petit revirement de situation, profitant très visiblement de chaque étape, en faisant preuve d'un pouvoir narratif implacable. Pour résumer simplement, l'ensemble s’améliore au fur et à mesure de son déroulement, pour atteindre sur la fin une carrure de grand mélo convaincant, ayant réussi en chemin de vraies très belles scènes (la gare, la chanson des fiançailles). Mais, l'efficacité passée, je suis pas sûr qu'il en reste grand chose : ça manque un peu de flamboyance et de personnalité pour vraiment marquer outre mesure.

On en avait déjà parlé, mais plus j'avance, plus je commence à 1) désespérer de trouver un égal à Devdas, et 2) à me dire que je suis tout compte fait peut-être moins séduit par Bollywood que par le style cinématographique de Banshali, qui m'enthousiasme même quand ses films sont ratés. Je suis pas sûr que ce fut une très bonne chose d'avoir découvert cette cinématographie par ce film-clé : à force d'attendre de mes autres visions des équivalents, je me demande si je vais pas passer à côté de tous les films.

C'était une critique avec beaucoup de "je".

La bo de ce truc, c'est un truc de fou; magnifique...

Oui, j'en ai quelques morceaux dans mes pistes MP3...

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