Forum de FilmDeCulte

Pecker vit paisiblement au rythme de la tranquille banlieue de Baltimore. Sa fiancée s'occupe d'un Lavomatic, sa mère "relooke" des SDF, sa grand-mère converse avec la Vierge, sa sœur aînée travaille dans un bar de strip-teaseurs gay, sa petite sœur est accro au sucre et son meilleur ami passe son temps à faire de petits larcins. Autant de situations, de visages, de personnalités que Pecker prend un malin plaisir à photographier, et à exposer dans le fast-food ou il travaille. Mais lorsqu'un agent new-yorkais découvre son talent, il décide de l'exposer dans les plus grandes galeries de New York. Pecker va passer du jour au lendemain de l'anonymat à la une de Vogue...

Cinéaste éminemment sympathique mais pas forcément doué, John Waters a surtout pour lui ce petit univers tout mignon (parce ses gags trash ne choquent plus personne depuis longtemps) qu’il persiste à explorer sans chercher forcément le renouvellement. Donc toujours Baltimore, toujours sa bande de tocards, toujours une ou deux têtes connues au milieu, sans parler de la présence de Patty Hearst, toujours la critique gentille de la société médiatique... C’est mimi, un peu ennuyeux malgré les 1h26 et ça ne raconte pas grand chose, mais on sourit souvent.

3/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Cosmo a tout dit. Comme très souvent chez Waters, c'est du Disney marginal pipi caca qui dérange personne vu que ça prêche que chez les convaincus. Ca essaie vaguement de dire un truc sur la photo, sur Baltimore, sur l'adolescence, mais au final ça dit pas grand chose et c'est pas la réal toute molle qui va sauver le truc.

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